Le PQ, la petite vie d'une bonne famille québécoise

Ce n'est un secret pour personne, des fois... dans les bonnes familles québécoises, ça brasse, les couteaux volent bas, on s'entre-déchire, on radote des vieilleries de 30ans passées, on se souviens quand un frère, une soeur nous a planté, nous a fait mal, ou a triché. Comme la vengeance est un plat qui se mange froid, on attends notre heure pour rendre la monnaie de la pièce.. à nos frères ennemis.

C'est ce qui c'est passé cette semaine avec Jean Garon et André Caillé. La famille péquiste adore lavé son linge sale en public.

Ce matin dans le journal de Montréal ici , Yves Chartrand, nous fait un petit compte - rendu et une brève analyse de l'évènement.

Politiquement ce genre de chicane publique n'est pas payante. Le PQ a toujours été, le meilleur a donné ce genre de show. Et le pire, il est pas capable de ce corriger. De plus, les couteaux sont toujours pret et bien affilés au PQ, d'ailleurs je l'ai déjà dit ici . C'est rien pour donner confiance au fédéralistes mous ou fatigués, aux indécis mous, aux ininteressés de la politique.

Mais sur le plan purement humain, leurs réactions sont normal. Personne n'aime se faire ridiculiser, se faire humilier, se faire sentir petit, se sentir dominer, se sentir trahi par un frère.
ou une soeur en qui nous avions une confiance aveugle.

je dis souvent que lorsqu'on est trop collé à l'arbre, on ne voit plus la foret.

Pour les impliqués ( députés, organisateurs, attachés politiques, membres d'associations de comté) , les purs et durs, leur proximité à cette implication ne leur permette pas ce recul nécessaire pour maintenir une objectivité qui fait défaut depuis toujours au PQ. C'est sûrement une des raisons que le PQ fait du sur place depuis 10 ans. La cause en souffre aussi.

Somme toute, le PQ, c'est la petite vie d'une bonne famille québécoise. Des moments de bonheur extrême aux déchirements les plus traumatisants...Le PQ une bête féroce qui dévore ses chefs...et c'est pas fini