lundi 30 mars 2015

Les religions empoisonnent-elles nos vies?

Je reproduis ici mon commentaire que je viens de laisser sur l’excellent billet d'Esther Bégin paru dimanche le 29 mars 2015 dans le Journal de Montréal

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Superbe texte Esther et un sujet d’actualité hautement important.

Depuis quelques semaines je faisais des recherches (à temps perdu) sur le net de documents pour étayer un billet sur mon site de WeBillet perso sur les religions. Je voulais l’intituler :

« Les droits et libertés reliés aux religions sont à revoir à 100%? Pour en finir avec ce Tab…de dossier de m… »

Je me cherchais un angle de vue, ton excellent billet me donnes l’opportunité de faire une pierre 2 coups… Finir mon Webillet tout en te répondant.

Mes recherches m’ont conduit à quelques supers articles sur le net et surtout à un volume, celui de Christopher Hitchens intitulé :

Dieu n'est pas grand : Comment la religion empoisonne tout

Je n’ai pas lu le volume au complet mais des extraits et des critiques…

Le fruit de ces recherches sur les religions m’a amené un questionnement sur le sujet que je soumets à tous tes lecteurs… (et les miens aussi) pour fin de réflexion individuels visant à une reconsidération et/ou à une introspection des points de vue sur les religions (toutes sans aucune exception)

Voici donc une (longue) liste de questions qui doivent être non pas répondu immédiatement mais plutôt…aider à une réflexion en profondeur.

Considérez-vous que les religions

1. Empêchent beaucoup de forme de liberté individuelle?

2. S'immiscent dans l'univers personnel d'un individu pour y imposer son diktat ?

a. Prescrit des règles strictes quant à la nutrition, nous dire quoi manger et quand (exemple : Durant le carême avant Pâques pour les catholiques, pas de sucreries, du poisson les vendredis, pas de porc pour les musulmans, la nourriture qui doit être certifié hallal pour les musulmans, la nourriture qui doit être certifié Kacher pour les juifs.

b. À la sexualité : Œuvre de chair ne désirera qu’en mariage seulement

c. À la façon d'élever les enfants : Père et mère tu honoreras (Relation autorisé par la religion de Domination parent-enfant)

3. Exagère dans l'application irréfléchie de certains préceptes?

4. Définissent Dieu, la religion et le spirituel en un seul concept?

5. Via certains prêtres, imams ou rabbins obligent des individus à suivre un style de vie ayant de trop nombreuses restrictions?

6. Exacerbent notre propension à la culpabilité en multipliant les interdits les plus arbitraires.

7. Diabolisent la science?

8. Se fait complice de l'ignorance et de l'obscurantisme?

9. Sont des sources de haine, de tyrannie et de guerres?

10. Met notre monde en danger?

11. Manipulent en utilisant les « miracles et le merveilleux «  pour assoir ses théories?

12. Amènent un lot de fondamentalistes, intégristes, extrémistes?

13. Et Dieu sont des inventions de l'homme ignare et naïf, la projection céleste de tout ce qu'il n'a jamais su expliquer?

14. Sont totalement incompatible avec l'usage de la raison versus le maintien de la foi?

15. Sont responsables (ou sont utilisées à des fins autres, par des hommes) de nombre de souffrances, de vices et de massacres?

16. Provoquent un paradoxal discours des fondamentalistes à une lecture littérale des écrits sacrés?

17. empêchent le droit aux principes fondamentaux du pluralisme laïc et du droit de ne pas croire?

18. Et les dieux sont: "de fabrication humaine"?

19. Et les Églises portent forcément sur toutes les imperfections de l'homme qui pourraient permettre d’affublé (les religions) de se nourrir des "amoralités et immoralités" et ainsi les encourager?

20. Se sont inspirés de mythes inventés par l’homme pour soulager l'homme de ses terreurs, de ses peurs?

21. Ne font pas suffisamment la différence entre « servir Dieu », et « se servir de Dieu » pour mener un ou des combats politiques et idéologiques?

22. Se simplifient parfois à outrance afin de permettre de se retrancher derrière un « c'est mon choix et ma foi » pour imposer sa loi aux autres?

23. Par la volonté d’un « croyant » cherchent à imposer ses lois en plaidant par exemple « mon foulard, c'est mon choix et ma foi », d'où tient-il qu'il s'agit là d'un ordre de Dieu ?

24. Et sa liberté de pratique incluent-elles le droit de faire dire à Dieu n'importe quoi ?

25. via ses “pratiquants peuvent « se servir de Dieu » pour imposer leur volonté, faire chanter tout le monde et, surtout, s'attribuer le privilège de se mettre au-dessus des lois ?

26. Via des croyants extrémistes et manipulateurs, exploitent (puissamment et habilement) l'essence du politique qui se trouvait dans le champ du religieux?

27. La loi et la Justice de Dieu devraient régner sur le monde entier, et pas uniquement dans les pays musulmans.

28. Qui encouragent le port de signes ostentatoires comme par exemple : le voile islamique, sont utilisées afin de motiver des choix politiques et idéologiques?

De cette recherche, j’en ai conclu qu’il est grand temps de réfléchir sérieusement sur l’option de revoir en profondeur le lien entre la charte des droits et libertés et les religions. Je reviendrai avec un autre WeBillet sur l’aspect légal et les religions..

Les religions inventées par les hommes pour des fins manipulatrices…sont donc un couteau à plusieurs tranchants…

Ne serait-il pas temps d’arrêter de se blesser avec celles-ci?

En bout de ligne, posons nous la question fondamentale suivante:

Les religions (toutes) empoisonnent elles nos vies?

 

No de Billet: 17113-51-30-03-1

vendredi 20 mars 2015

Québécois qui veut l’être – René Lévesque

Je reproduis ici le commentaire que je viens de laisser sur l’excellent billet de Mathieu Bock-Coté publié le 20 Mars 2015 dans le journal de Montréal

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Superbe texte Mathieu …Bravo…encore une fois..

Je retiens un passage de ton texte qui me fait réagir :

Quand tu dis et je te cite :

« C’est la perversion du multiculturalisme de pousser les immigrants à se définir comme des immigrants toute leur vie, alors qu’une politique d’intégration nationale devrait les amener à s’identifier au peuple qu’ils rejoignent. L’expérience le prouve: c’est lorsque les immigrants s’identifient pleinement au peuple québécois qu’ils peuvent se montrer ouvert envers la souveraineté. Et c’est justement l’objectif d’une politique de l’identité nationale d’amener les immigrants à prendre le pli culturel de leur nouveau pays, en apprenant à dire Nous avec la majorité, en s’inscrivant dans son histoire, en se l’appropriant.»

Y a un gars connu qui a déjà dit : « Québécois, québécoise qui veut l’être »

René Lévesque avait compris qu’il fallait que les immigrants s’intègrent au Québec pour que notre nation grandisse, s’épanouisse avec eux. Avec eux faisant partie du NOUS.

Sauf que les fédéralistes ont tout fait pour empêcher ca.

Pierre Drouilly dans une recherche sur les résultats du référendum de 1995 disait : Les non francophones expriment un refus systématique et obstiné du Québec français.

Pourquoi?

Est ce que ce fait du référendum de 1995 est semblable à la situation de 2015?

2e élément que Drouilly disait : L'opposition presque unanime des minorités au projet de souveraineté du Qc.

Pourquoi?

Est-ce que ce fait du référendum de 1995 est aussi semblable à la situation actuelle de 2015?

Il faut dire que la politique du multiculturalisme a produit l’effet voulu. Les fédéralistes ont été extrêmement fort dans la gestion des perceptions des immigrants du Québec.

Les immigrants du Québec ne veulent pas être québécois, ils veulent être « Canadian ». Tout en restant ghettoïsé. Ils n’ont pas compris ce que les fédéralistes font avec eux. Ils les manipulent comme des marionnettes et eux…sont incapables de se sortir de leur torpeur….de peur de perdre quelques choses…Leur citoyenneté canadienne.

Il faut dire aussi que depuis 2003, le PQ a tout fait les erreurs qu’il fallait pour ne pas avoir une voix forte. L’interlude de 2013-2014 (18 mois de pouvoir minoritaire de Pauline Marois) a été remplit de mauvaises décisions, de mauvaises stratégies et surtout d’une porteuse de flambeau qui ne passait tout simplement pas l’opinion publique. Il a été quasi impossible de « travailler » avec la charte des valeurs de manière forte et positive, on était minoritaire. Résultat le PQ a redonné le pouvoir au PLQ sans réellement avoir les bons outils en main pour performer…

Toutefois le boucan des derniers jours sur la phrase de PKP sur l’immigration qui nous coutait un comté par année, a eu un coté extraordinairement bon : mobiliser encore une fois les indépendantistes qui s’étaient endormis.

Est-ce que les souverainistes sont fermés?

Le peuple québécois est un peuple très ouvert en général et très ouvert pour nos amis du reste du Canada, très ouvert sur le reste du monde, très accueillant mais surtout fier de leur langue en particulier.

Et cette spécificité est la valeur la plus importante à mes yeux.

Les souverainistes sont tout aussi ouvert que tous les autres québécois. Nous sommes ouverts à ce que les immigrants qui veulent être québécois, qui veulent en être…québécois québécoises seront accueillis à bras ouvert par NOUS. Ils feront enfin partie du Nous, le peuple québécois…

Mais la question est : Eux le veulent-ils aussi??? Voilà où on en est Mathieu

No de billet: 54113-51-30-02-1

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jeudi 12 mars 2015

Le hijab n’est pas un droit religieux… récupérable politiquement

esther_begin_webJe retranscris ici le commentaire que je viens de laisser sur l’excellent blogue d’Esther Bégin dans le Journal de Montréal

Bravo Esther, un super billet, avec un sujet vaste et ayant un impact politique important.

Je remarque 2 éléments de ton billet qui sont, à mon avis fondamentaux. Je te cite :

1. Peut-être que ce qui nous sépare Monsieur Harper et moi sur la question du niqab, c’est que je ne présume pas d’emblée qu’il est IMPOSÉ aux femmes musulmanes. Je crois que la majorité de celles qui le portent ont ELLES-MÊMES choisi de le faire.

Ce point est important. Est-ce que le niqab ou le hijab ou tout autre signe ostentatoire aux niveaux de la tête que peuvent porter ces personnes sont des obligations religieuses ou sont fait par pur choix personnel?

À la lumière d’un autre dossier que tu as traité dans ton blogue (La juge Marengo) il semble clair que ces « voiles » n’ont aucun lien avec des obligations religieuses.

Donc ca devient une décision personnelle. ( Humm il me semble qu’un certain PM au Québec a déjà statué la dessus sur un sujet relié Sourire))).

Plusieurs autres angles et points de vue peuvent être émis ici.

Par exemple :

Quand un ou une justiciable, devant un tribunal du Québec, cherche à imposer sa loi en plaidant « mon foulard, c'est mon choix et ma foi », d'où tient-elle qu'il s'agit là d'un ordre de Dieu ? La liberté de religion inclut-elle le droit de faire dire à Dieu n'importe quoi ? Jusqu'où peut-on « se servir de Dieu » pour imposer sa volonté, faire chanter tout le monde et, surtout, s'attribuer le privilège de se mettre au-dessus des lois ?

Maintenant la question qui se pose c’est : est ce qu’au Canada, au Québec on l’accepte ou pas? Si ce n’est pas ou plus pour être légaliste, une question de droit et liberté de religion, doit on l’accepter dans notre société???

Personnellement, ma position est tranchée et très claire, c’est un gros NON. Notre société, notre culture, nos mœurs, nos habitudes, nos valeurs de liberté, nos valeurs de transparence, notre volonté d’égalité homme – femme nous amènent inéluctablement à interdire le port de « tout voile » de ce type. ET ceux et celles qui n’accepte pas cette position et nos valeurs peuvent retourner dans leur pays d’origine.

Deuxième élément qui est superbement dit:

2. Je ne suis pas à l’aise avec le niqab. Mais je le suis encore moins avec des politiciens qui récupèrent un enjeu de société aussi sensible pour le transformer en un outil politique par pur opportunisme électoral et pour nous diviser davantage.

Wowwww… Surement ta prise de position la plus vraie, la plus solide, Celle avec laquelle je suis 200% d’accord (pour une fois J lol ) avec toi, et ce depuis que je commente tes billets.

Effectivement la récupération politique d’enjeu de société est un sport que TOUS les politiciens, commentateurs, analystes, blogueurs, blogueuses, observateurs de la scène politique adorent faire.

Pas plus tard que ce matin, je parlais avec une personne que la vraie solution aux maux de notre société serait de dépolitiser tout. Dépolitiser la santé, dépolitiser l’éducation et en fait tous les autres ministères qu’un gouvernement peut avoir.

Ca serait idéal mais quasi impossible à faire…à moins de changer de fond en comble, à moins de faire renaitre, refonder notre société sur de nouvelles bases d’organisations de pays.

Ouf on n’est pas sortie de l’auberge avec ce point…et c’est pour ça que je le referme immédiatement.

Mais n’empêche qu’il est hautement odieux qu’un politicien (peu importe ses allégeances) « exploite » des sujets de ce type, d’in incommensurable impact et divisif au maximum.

En conclusion, NON au port du niqab et tous ces dérivées au Canada, au Québec et OUI à la dénonciation sans retenu de récupération à des fins politiques de sujet sensible…

Humm est ce que ca s’applique au mot référendum et chicane que les fédéralistes récupèrent négativement à satiété contre les souverainistes???

Ok Esther.. ca c’est un autre débat Sourire))))))

No de billet: 19013-51-30-21-1

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mercredi 11 mars 2015

Restrictions mentales au CHUM? On prend le peuple pour des VALISES

barretteJe reproduis ici le commentaire que je viens de laisser sur le blogue de Bryan Myles sur le magazine en ligne L’Actualité.

 

 

Bon billet Bryan

Mais….je vais intituler mon WeBillet  ici
http://lucmenard-politiqc360.blogspot.ca/2015/03/restrictions-mentales-on-prend-le.html en réponse à ton blogue.
« Restrictions Mentales au CHUM??? On prend le peuple pour des Valises »

3 passages de ton billet m’interpellent et je les cites :

1.    Alors, ce ministre, c’est un atout ou un boulet ?
    Les deux propositions sont difficilement réconciliables. Le recteur de l’Université de Montréal, Guy Breton, y est parvenu par un prodigieux exercice de restriction mentale et de mauvaise foi, accusant les médias d’avoir exagéré l’ampleur de la crise au CHUM

Le pire c’est que tu soutiens cette affreuse, odieuse, inacceptable restriction mentale. Aucun doute pour moi, On prend le peuple, les québécois, québécoises pour des valises que l’on peut remplir sans limite, de magouilles de mensonges, de demi-vérités, de corruption, de collusion et de liens mafieux…ca nous fait rien.

Pas croyable mais vrai… Penses-tu que ça du bon sens d’essayer de nous faire gober que Barrette a encore toute la crédibilité voulu pour rester Ministre de la Santé?
On essaye en plus de nous faire avaler de force qu’il est parti en vacances. Saint Sacrament celle-là c’est la pire des pires.
La firme de relation publique "Mirador de Radio Canada"  a conseillé Coulliard de cacher Barrette une grosse semaine pour se faire oublier.
Mais pour qui on nous prend NOUS, le peuple…des caves???

2.    Il est tentant d’analyser ce nouvel épisode de la saga du CHUM à l’enseigne du cynisme. Mais à bien y penser, l’intérêt public est mieux servi par le retour de Jacques Turgeon à la direction générale du CHUM.

L’intérêt public serait mieux servi si les journalistes, les médias faisaient bien toute leur ta…de Job. Ici, il faut varloper sans limite le gouvernement du PLQ, le gouvernement incompétent de Philipe Couillard et de son ministre de la Santé qui a provoqué une crise sans précédent ce n’est pas rien. Et vous, les journalistes vous laisseriez passer cette situation sans critiquer le gouvernement… là vous ne faites pas votre job de 4e pouvoir…
Ce n’est pas pour rien que la profession de journaliste s’est décrédibilisé par-elle-même. À vrai dire, vous avez perdu le titre de 4e pouvoir…
 
3.    Gaétan Barrette est le plus grand perdant de cette crise qui n’avait finalement pas sa raison d’être. Il n’est pas désavoué pour autant.

Tout et son contraire. Une crise sans précédent, des répercussions qui sont loin d’être terminé (qui dit que dès une intervention de Barrette dans un autre dossier…et une autre guerre de pouvoir n’éclatera pas)  et finalement ont conclu par une autre restriction mentale magique (comme la balle magique de JFK) que  le Ministre n’est pas à être désavoué. Celle-là c’est la plus forte.


C’est soit il a provoqué une crise unique dans l’histoire du Québec  par ses magouilles louches pis ca c’est passible de la brisure définitive du lien de confiance que l’on peut avoir envers lui

ou

soit il a rien fait de mal. Il est le meilleur des meilleurs Ministre de la Santé du Québec.


Force est de constater que Barrette est le pire magoulleux et le pire menteur du gouvernement du Québec

Barrette doit être DÉMISSIONNÉ-CONGÉDIÉ IMMÉDIATEMENT. Il n’a plus d’affaire-là.

Restriction mentale ou manipulation des esprits…Même but : Prendre le peuple pour des cons…

Chus pu capable de ca…

 

No de Billet: 95013-61-30-11-1

dimanche 8 mars 2015

PKP est sur la coche. CPQ infiltré par des fédéralistes

Je reproduis ici le commentaire que je viens de laisser sur le blogue de Bryan Myles paru aujourd’hui dans le magazine L’Actualité

 

Mise à jour : 9 mars 13h00 

Très bon sujet Bryan mais encore une fois… ( trop de blogueurs - blogueuses et journalistes font des restrictions mentales manipulatrices) l’analyse est incomplète qui fait que le titre est fallacieux voir tendancieux.

Il faut nuancer le tout.

PKP fait maintenant de la politique. Et un des grands objectifs de la politique est si je me trompe pas, de tout faire pour que les individus votent pour toi et ton parti politique.

Dans son intervention anti-Gesca- LaPresse-PowerCorp-Desmarais auprès du DGEQ, PKP fait de la politique. Il essaye de séduire les souverainistes anti- Gesca- LaPresse-PowerCorp-Desmarais, afin qu’ils votent pour lui lors de la course à la chefferie.

Et ca marche. Beaucoup de souverainistes, d’ailleurs comme moi, qui avaient délaissé le membership du PQ par lassitude du tournage en rond que les péquistes font depuis 15 ans reviennent au PQ.

Depuis le 7 avril 2014, qui marque la fin des «  hasbeen et des politiciens professionnels » à la tête du PQ, je suis revenu aux affaires….

Donc l’aspect politique est couvert et PKP est sur la coche

Maintenant la cible, tu parles du CPQ Bryan. Tu dis que PKP ne pouvait faire une plainte au CPQ parce que Québécor ne fait plus partie du CPQ.

Or et c’est là que la restriction mentale est honteuse, tu as « omis » de décrire dans les détails qui fait partie du CPQ actuellement. J’ai été voir ce petit détail : Qu’est ce que je constate : Le CPQ est infiltré par PowerCorp-Radio-Canada-Bell-Média…tous des « bons » amis de PKP.

Quand tu as des « amis » comme ca …tu n’as pas besoin d’ennemis…

Maintenant juste pour étayer mon point encore plus.

Quelle a été la dernière décision du CPQ notable?

La plainte contre le journaliste Alain Gravel de Radio-Canada

Pour faire une histoire courte. Que sert une tape sur les doigts 12 mois après les faits…et quand l’effet recherché a été de nuire à la réélection d’un parti politique. Une pichnotte qui met un énorme doute sur l’efficience et l’utilité du CPQ.

Mise à jour: 9 Mars 13h00

De plus un autre détail intéressant qu’il faut faire savoir. Bryan Myles a été président en 2009 jusqu’en 2013 de la Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec.. Sous son règne , il y a eu le lock out au Journal de Montréal. Il faut se rappeler que ca a brassé pas mal à ce moment. Peut on être objectif envers quelqu’un qui a fait “reculer” la profession de Journaliste? Peut on être non corporatiste quand tu as été président de la FPJQ?

Sous le couvert de ne pas être à la solde des Desmarais… Y a quand même des jupons…partiaux qui dépassent…

 

Non PKP c’est pas trompé de cible, quand on constate que cette soit disant cible est partiale en partant..

Toute une nuance ca

No de billet: 77903-51-30-80-1

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jeudi 5 mars 2015

House of Cards et les autres, Réalité ou fiction?

Je retranscris ici le commentaire que je viens de laisser sur l’excellent billet de Mathieu Bock-Coté paru cette semaine dans le Journal de Montréal.

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house-of-cards1Intéressant sujet Mathieu.

La transposition de la vraie vie en politique en séries télévisées ou films de « fiction » n’est jamais facile à faire.

Il faut faire la distinction entre la réalité, la fiction et le simple divertissement télévisuelle. J’aime avoir un œil critique de ces séries.

Depuis quelques années, nous sommes bien servis sur d’excellentes séries, de super bon films sur la vie à l’interne des politiciens. Il y a aussi les téléséries dérivées qui tournent autour…du travail de Président des USA et de quelques autres pays dans le monde avec les diverses agences de renseignements et leur armée.

Les meilleurs pour moi :

West_Wing_S4_DVD1. West Wing – à la Maison Blanche (en français) ( de la politique rose bonbon)

2. Scandale : avec la sulfureuse Kerry Washington ( ca joue très dure)

3. House of Cards (que je n’ai pas vu)

4. Borgen, une femme au pouvoir, qui relate la vie d’une femme qui devient 1ere Ministre de son pays, le Danemark ( de la politique rose bonbon)

Les autres jouent dans le très durs

5. 24heures Chrono – Cellule Anti-terroriste lié à la fois à la CIA et au FBI 24h-chrono

6. Homeland – La CIA

7. NCIS – Enquête criminel de la Navy - USA

8. DOS – Division des opérations Spéciales – Division d’espionnage de l’armée USA

9. Espions d’État – La CIA

10. MI-5 – Le FBI de la Grande Bretagne

11. Les Missions impossibles, la série et les films – Espionnage de la CIA

12. Les James Bond - Espion britannique

13. Les prisonniers – les espions du Mossad israélien

Et plusieurs autres…

 

Que peut-on conclure du visionnement de toutes ces « fictions »???

Évidemment ceux et celles qui ont vécu des expériences de vie à l’intérieur des machines politiques et ce à haut niveau, Ex : ministre, député, attaché politique, au niveau du Québec, du Canada et aussi à l’international sont plus passionnés que d’autres sur ces fictions. Ils font des comparaisons avec ce qu’ils ont vécu, avec ce qu’ils ont entendu, lu et vu.

Mais soyons d’accord que dans la réalité politique, il y a de tout : Les idéalistes, les réalistes, les opportunistes, les arrivistes et tous les autres istes possibles, mais il y a surtout ceux qui gagnent tout le temps…et ceux qui perdent tout le temps.

Oui il y a des « crosseurs » en politique, où tout leur est permis afin de gagner. Tout est permis, même tricher, même mentir, même tuer s’il le faut. Gagner le pouvoir, gagner la puissance, gagner de l’argent. Et quand on gagne tout ca… tout le temps, ça devient addictif voir maladif. Tout devient raison pour gagner.

Les perdants ceux qui restent toujours en marge pour une tonne de raisons, bonnes ou mauvaises existent aussi en plus grand nombre.

Tu le sais aussi bien que moi Mathieu, (J’ai été attaché politique d’une Ministre dans le cabinet Bouchard 1997-1999) la politique est une drogue dure. Quand on goutte à cette drogue, on a de la difficulté à se sortir de là. On a de la misère à revenir sur le plancher des vaches…redevenir terre à terre. À s’enlever l’arbre d’en face de nous…et de revoir toute la forêt.

Souvent quand on est dans le « beat » dans le rythme de 6.5 jours sur 7 – 15 heures par jour..on a pas beaucoup le temps de reconnecter avec le vrai.

Des fois on perd le sens des valeurs.

Je serais plus enclin de dire qu’il y a dans la réalité une minorité dominante toujours gagnante, qui garde le pouvoir tout le temps et ce à n’importe quel prix. Et ce dans tous les pays de la planète, Ca fait d’eux des méchants et surtout des bons sujets de séries télévisées.

À mon avis, la politique rose bonbon n’existe pas, la réalité est que les enjeux financiers et personnels sont trop gigantesques pour laisser aller le pouvoir aux gouvernants idéalistes…

Désolé Mathieu…On peut toujours rêver de faire de la politique propre…mais oufff ce n’est pas pour demain. Pour reprendre un des thèmes que tu martèles depuis longtemps :

il faudrait refonder, faire renaitre une nouvelle forme de démocratie, une nouvelle forme de direction de pays

Sans ca… les House of Cards de ce monde et les 24 heures Chrono…seront que de pales images de la vraie réalité sale de la politique

En politique la réalité dépasse souvent la fiction…

No de Billet: 46902-51-30-50-1

mardi 3 mars 2015

PowerCorp-Desmarais entrain de “voler” NOTRE Hydro-Québec

Je reproduis ici l’excellent billet de Richard LeHir paru le 2 mars 2015 sur le site Vigile.quebec

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Hydro-Québec en crise !

Les loups sont dans la bergerie et ils engraissent à vue d’oeil

Une spoliation tranquille, sournoise et silencieuse en cours depuis vingt ans

Richard LE HIR

Chronique de Richard Le Hir

lundi 2 mars

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Dans ma chronique précédente consacrée à Hydro-Québec, Un quadruple départ très mystérieux, j’évoque la situation très particulière dans laquelle se trouve l’entreprise du fait de l’enquête de l’UPAC actuellement en cours. J’invite d’ailleurs les lecteurs qui n’en auraient pas encore pris connaissance à le faire, ce qui leur facilitera grandement la compréhension de ce que je m’apprête à révéler.

Dans les jours qui suivent la mise en ligne de mon texte, le journaliste Michel Morin de TVA souligne dans un reportage que, fait sans précédent, quatre sièges au conseil d’administration sont actuellement inoccupés, et que le gouvernement tarde à les remplacer.

Son enquête lui permet également d’apprendre que Michel Plessis-Bélair, un membre du conseil d’administration qui y siégeait depuis 2004, et également vice-président du conseil d’administration de Power Corporation, avait remis sa démission de celui d’Hydro-Québec le 11 novembre dernier, soit très curieusement un jour AVANT que Pierre Karl Péladeau, candidat à la chefferie du PQ et brièvement président du CA d’Hydro-Québec en 2013 et 2014, ne révèle sur sa page Facebookque Plessis-Bélair se trouvait en conflit d’intérêts pendant qu’il y siégeait du fait de l’importance des intérêts du groupe Power dans des entreprises concurrentes d’Hydro-Québec, notamment GDF-Suez et TOTAL .

Alors que Michel Morin avait adressé sa demande d’information au service des communications d’Hydro-Québec et qu’il ne recevait que des réponses partielles à ces questions, c’est du bureau même du nouveau président Michael Penner qu’il allait recevoir la réponse, une façon très inhabituelle de procéder pour quiconque est familier avec la gestion des communications dans une entreprise de l’envergure d’Hydro-Québec.

Michael Penner doit démissionner

Il n’en fallait pas plus pour me mettre la puce à l’oreille. Avec l’aide d’une recherchiste très déterminée, je me suis mis à la recherche d’informations sur Michael Penner, bombardé à la tête du CA d’Hydro-Québec sans autres qualifications que ses états de service au PLQ et son endossement de la candidature de Philippe Couillard à la tête du parti avant son élection comme premier ministre, comme nous l’apprenait The Gazette au moment de sa nomination. Le Canada Jewish News, pour sa part, nous apprenait qu’il était juif en titrant fièrement Hydro-Québec gets its first Jewish chair.

Notre quête nous a permis de trouver des choses très bizarres (comme dans Île-Bizard). Ainsi, on savait déjà que Michael Penner est le chef d’une entreprise dont le nom est Bonneterie Richelieu, que cette entreprise n’est pas cotée en bourse, et que Michael Penner n’a donc aucune expérience de la présidence du conseil d’une grande société comme Hydro-Québec, avec toutes les obligations fiduciaires et de transparence qui vont de pair avec une telle responsabilité, ce qui avait grandement surpris le spécialiste en matière de gouvernance qu’est Yvan Allaire, le président du conseil de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques.

Ce que seuls quelques initiés pouvaient savoir, c’est que Michael Penner n’est pas l’unique actionnaire de Bonneterie Richelieu. En effet, il détient une part majoritaire des actions de l’entreprise par l’entremise d’une société à numéro, 4337581 Canada. Le second actionnaire dans l’entreprise, Anthony Infantino, détient aussi ses actions par l’entremise d’une société à numéro, 9054-6539 Québec Inc. Le registre des entreprises nous apprend qu’il habite une de ses résidences cossues de l’Île-Bizard, comme ont habité ou habitent encore plusieurs personnalités bien connues du monde de la politique et des affaires.

Mais le plus surprenant, c’est de découvrir que la fille d’Anthony Infantino, Tina Infantino, comptable de profession, est présentement à l’emploi d’Hydro-Québec à titre de conseillère en ressources financière et en gestion (analyse de projets capitalisables) après avoir occupé des fonctions de contrôle financier dans des firmes de génie-conseil bien connues, WSP (anciennement GENIVAR) pendant quelques mois en 2014, et, tenez-vous bien, SNC-Lavalin de 2000 à 2011. .

On ne quitte pas un employeur comme SNC-Lavalin avec 11 ans de maison sans qu’il n’y ait une raison majeure. Vu les responsabilités qu’elle y occupait, il y a de bonnes raisons de croire qu’elle s’est trouvée mêlée aux cafouillages qui ont entouré les mésaventures de l’entreprise en Libye et au CUSM. Elle ne serait pas la seule. On se souvient que, dans le même contexte, Michael Novak, le mari de l’actuelle ministre de l’Immigration a dû quitter ses fonctions de vice-président directeur Affaires gouvernementales, autochtones et économiques mondiales chez SNC-Lavalin.

Le profil LinkedIn de Tina Infantino nous apprend même qu’elle a quitté son employeur précédant Hydro-Québec en juillet 2014. Elle est donc entrée au service d’Hydro-Québec directement dans la foulée de la nomination de Michael Penner à la tête du CA d’H-Q. Cette relation étroite entre les personnes dans le temps dégage de tels effluves de favoritisme qu’ils justifieraient sa destitution, tant elles minent la confiance que doivent avoir les Québécois dans sa capacité de s’acquitter de sa responsabilité en matière d’éthique et de gouvernance, la première responsabilité, et la plus importante, de tout président de conseil d’administration. Pour le bien d’Hydro-Québec, il devrait avoir le courage et la décence de démissionner discrètement de lui-même avant que les répercussions de ces révélations ne l’y contraignent sous les feux de la rampe.

Et lorsqu’on creuse encore davantage, on a la surprise découvrir qu’Anthony Infantino. le père de Tina, est encore, ou à tout le moins a été, un acteur important de l’industrie de la construction en étant propriétaire ou actionnaire d’entreprises comme FirstOnSite Restoration L.P (faisant affaires au Québec, sous le nom de Restauration Première Réaction), Rosco Après-Sinistres, ou Construction Miraflore Inc, à Montréal-Nord. « Comme par hasard », on a également découvert qu’un certain James V. Infantino, parent de la même famille, faisait partie de l’Équipe Tremblay – Union Montréal en 2008, et que le nom d’Anthony Infantino figure dans la liste des contributeurs jointe aux états financiers 2012 de l’Équipe Tremblay - Union Montréal.

Vous ne serez évidemment pas surpris d’apprendre que la famille Infantino a développé des rapports étroits avec le PLQ au fil des années à Montréal-Nord, l’ancien fief de Tony Tommassi, ce ministre que le pourtant très tolérant Jean Charest a contraint à démissionner dans un parfum de scandale qui s’est soldé devant les tribunaux par un plaidoyer de culpabilité à des accusations criminelles de fraude à l’encontre du gouvernement.

Fiou ! ... Et nous n’avons fait qu’effleurer la surface ! C’est quand même incroyable les effluves de scandale qui montent à la surface à chaque fois que l’on soulève le couvercle de la mamrmite libérale. On comprend mieux le commentaire du commissaire Robert Lafrenière de l’UPAC à la fin de l’an dernier lorsqu’il annonçait qu’Hydro-Québec serait l’une de ses quatre grandes priorités pour 2015. Ses enquêteurs ont du pain sur la planche !

Évidemment, toutes ces informations soulèvent la question du degré d’indépendance qu’Hydro-Québec doit avoir vis-à-vis non seulement du gouvernement, mais aussi des partis politiques, comme nous l’avait déjà appris le cas de la vice-présidente exécutive Marie-Josée Nadeau, largement couvert dans ma chronique précédente évoquée plus haut. Elles soulèvent aussi encore une fois, dans la foulée immédiate de la démission du ministre Bolduc, la question du jugement de Philippe Couillard dans les personnes qu’il choisit pour leur confier des responsabilités importantes.

Mais tout ce ceci n’est encore que de la bien petite bière.

Une privatisation à la pièce

Bien plus grave encore, il y a toute la question de la privatisation d’Hydro-Québec, amorcée en douce, à la pièce, il y a vingt ans, sous le mandat de Lucien Bouchard pour le compte de son ami Paul Desmarais, avec la nomination d’André Caillé à la tête d’Hydro-Québec. Caillé provient du secteur du gaz où il a fait sa marque pendant dix ans à titre de PDG de Gaz Métropolitain. Pour Hydro, habituée jusque-là à être gérée par des dirigeants issus de l’intérieur, la transition est brutale.

Plusieurs des décisions prises par Caillé pendant son mandat à la tête d’Hydro-Québec auront pour effet de retirer des mandats au personnel de l’Hydro pour en confier la réalisation à des partenaires privés par l’entreprise de sa filiale TM4. Il entraînera aussi Hydro-Québec dans les couteux projets de centrale au gaz qui coûtent cette année seulement 1,2 milliards $ À Hydro. À ce sujet, il est instructif de relire ce communiqué de 2009 de MCN21 qui explique comment les Québécois se sont fait escroquer en toute légalité des milliards de dollars du fait des mauvaises décisions du gouvernement Charest et de ses exécutants chez Hydro-Québec, prises avant tout pour avantager des intérêts proches du pouvoir Libéral.

Ce travail de sape, dur sur le moral des troupes, se poursuivra sous Thierry Vandal, nommé par Jean Charest en 2005. Il prendra également de nouvelles dimensions lorsque ce dernier se verra obligé par le gouvernement de développer une filière éolienne dépourvue de toute logique stratégique ou économique dans le contexte des opérations hydro-électriques d’Hydro-Québec.

Dans la chronique qu’il tient au Journal de Montréal, le professeur de sciences comptables à l’UQAM Léo-Paul Lauzon établissait l’automne dernier à 8 milliards de dollars annuels le montant de « vrais profits » qu’Hydro-Québec pourrait générer en plus pour son actionnaire le gouvernement du Québec, en cessant de faire des cadeaux aux « transnationales milliardaires », de quoi largement équilibrer ses comptes publics annuels, et même dégager d’importants surplus.

Pour perpétuer l’asservissement des Québécois à leurs intérêts, le gouvernement Couillard veut poursuivre dans la même voie, nous imposer l’austérité, et brader en bas du coûtant les surplus d’électricité du Québec à l’Ontario.

Disons les choses très clairement. La privatisation d’Hydro-Québec est à l’agenda du gouvernement Couillard, tout comme elle l’était à celui du gouvernement Charest et aussi du gouvernement Bouchard.

Dès les premiers jours de son mandat, le gouvernement Couillard a confié à deux économistes, Luc Godbout et Claude Montmarquette, le mandat de dresser un portrait des finances publiques. Leur rapport, remis quelques semaines plus tard, très alarmiste, contenait une suggestion qui m’est d’autant plus familière que je l’ai déjà faite il y a 23 ans alors que j’étais président de l’Association des manufacturiers du Québec, soit de privatiser 10 % du capital d’Hydro-Québec et d’affecter le produit de la vente à une combinaison de fins comme la réduction partielle de la dette et l’amélioration des services en éducation et en santé.

À l’époque, les journaux de l’Empire Desmarais avaient accueilli très favorablement cette suggestion, la gratifiant d’un titre en première page de La Presse et d’un éditorial favorable de Michel Audet (ancien sous-ministre de l’Énergie des Richesses naturelles) dans Le Soleil. Ignorant alors tout l’intérêt de l’Empire Desmarais pour une telle privatisation, j’avais été très surpris de cette réaction enthousiaste.

J’allais être encore plus surpris de recevoir chez moi tard le soir, quelques jours plus tard, un appel personnel de Robert Bourassa, alors premier ministre, qui commença d’abord à me féliciter de la créativité dont j’avais fait preuve en élaborant un tel plan, pour ensuite passer plus d’une heure à m’expliquer à quel point sa mise en oeuvre serait une erreur. Il fut si convainquant dans ses explications sur l’importance du rôle moteur d’Hydro-Québec dans le développement du Québec et de son économie que je suis devenu un défenseur acharné de sa mission dans toute son intégralité et son intégrité.

S’il n’était pas indépendantiste, Robert Bourassa se situait dans la lignée du « PLQ artisan de la Révolution tranquille » et il était particulièrement conscient et fier des progrès qu’elle avait permis au Québec et aux Québécois de faire sur le plan économique. L’estime et le respect qu’il avait pour René Lévesque malgré leurs divergences politiques tenait d’ailleurs largement à l’admiration qu’il éprouvait pour le rôle de ce dernier dans la nationalisation d’Hydro-Québec.

Mais revenons-en maintenant à la réaction du gouvernement Couillard à la suggestion des économistes Godbout et Montmarquette qui estimaient pour leur part que la conjoncture s’y prêtait. Jugeant sans doute la réception un peu fraîche, Couillard s’empressa de temporiser dans un point de presse tenu à l’issue de la première réunion du conseil des ministres après l’élection : « L’idée de privatiser en partie des sociétés d’État n’est « pas à court terme » dans les cartons. « Ce n’est pas quelque chose qu’on va vouloir lancer tout de suite ».

Donc, pas tout de suite. Mais l’idée demeure dans l’air. Un mois plus tard, talonné à ce sujet au Salon Bleu lors de la période de questions par Bernard Drainville, le critique du PQ en matière de ressources naturelles qui veut savoir « quand », le ministre et président du Conseil du Trésor Martin Coiteux répond évasivement « Tout est sur la table »,ce qui n’empêche pas Denis Lessard de La Presse de conclure que cela ne se fera pas.

Mais si ce n’était pas à ce moment-là, l’idée n’en demeure toujours pas moins d’une très grande actualité, comme en font preuve l’extrait du dernier ouvrage de Claude Castonguay (mon ancien patron du temps où j’étais vice-président du Groupe La Laurentienne dans les années 1980)publié dans La Presse ces jours derniers Sa suggestion est exactement la même que je faisais en 1992. Faut-il se surprendre que son ouvrage, intitulé « La fin des vaches sacrées », soit publié aux Éditions La Presse ?

Faut-il aussi se surprendre qu’Alain Dubuc, le chroniqueur bien connu de La Presse, s’appuyant sur Claude Castonguay, écrive lui aussi ces jours-ci dans La Presse

« Le Québec dispose d’une seule véritable richesse naturelle. Ce n’est évidemment pas le pétrole. Pas non plus les mines. C’est son hydroélectricité. Le Québec est le quatrième principal producteur d’hydroélectricité au monde après les trois géants que sont la Chine, le Brésil et les États-Unis.

Cette richesse fabuleuse, nous l’utilisons mal. Nous exploitons et consommons notre électricité sur la base d’un modèle mis en place il y a un demi-siècle. Ce modèle, celui de la nationalisation et ensuite du développement massif de notre potentiel, nous a bien servis. Mais il ne tient plus la route. »

Faut-il enfin se surprendre que le gouvernement ait récemment lancéune consultation publique sur sa nouvelle politique énergétiqueavec l’idée de l’adopter dès l’automne prochain ?

L’affaire des batteries

Une dernière affaire toute récente vient confirmer les pires inquiétudes
Hydro-Québec cède la production de ses batteries d’avant-garde à des entreprises « françaises »

Peu avant Noël, un correspondant me faisait parvenir une information étrange tirée d’une nouvelle parue en France sur le site Usine nouvelle, spécialisé dans l’information sur le développement industriel. Le titre,Le pôle de recherches d’Hydro-Québec créateur d’emplois à Lacqalluma tout de suite ma curiosité. Qu’allait donc faire Hydro-Québec à Lacq, une petite ville des Pyrénées-Atlantiques surtout connue pour avoir été le site d’une importante exploitation de gaz naturel de 1951 à 2013, d’abord sous le contrôle de la pétrolière Elf-Aquitaine, puis de TOTAL après la fusion d’Elf-Aquitaine et de l’ancienne Compagnie Française des Pétroles (CFP), survenue en mars 2000 (pour mémoire, Paul Desmarais père siégeait au conseil d’administration d’Elf-Aquitaine).

J’étais en peine de comprendre la logique de la publication de cette information touchant Hydro-Québec en France alors qu’il n’en avait jamais été question dans aucun média québécois. La lumière s’est faite la semaine dernière avec la publication d’un autre article sur un site plus important cette fois-ci, la Tribune. Je le reproduis ici in extensotant son contenu est aussi surprenant qu’il est consternant pour tout Québécois soucieux du développement industriel et économique chez nous :

La batterie du futur, capable de supplanter toutes les technologies actuelles sera vraisemblablement produite en Béarn à l’issue d’une aventure humaine de quatre ans entre deux ingénieurs français et le géant de l’énergie Hydro-Québec. Denis Lagourgue, un de ces ingénieurs, raconte.

Ce n’est pas une innovation, c’est potentiellement une révolution. Ce n’est pas la phrase d’attaque du PDG de la firme US "à la pomme" présentant un nouvel outil de communication, mais peut-être le résumé d’une histoire industrielle qui est en train de s’écrire en Béarn, à Pau, plus précisément sur le site de Lacq.

Le géant de l’énergie nord américain, Hydro-Québec et son outil de recherche l’Institut de Recherche Hydro-Québec (IREQ) ont choisi, à l’issue de quatre ans d’instruction du dossier, de s’associer avec une TPE tout juste créée à Lacq, Powertrend Energy Conversion, pour transférer une des innovations de l’Institut Hydro-Québec, dans le but, à terme, de produire des batteries issues d’une technologie révolutionnaire, et ce pour toute l’Europe.

Une technologie qui supplante toutes les autres ?

Une technologie associant phosphate de fer et nano-titanate, capable de donner naissance à des batteries électriques plus petites, plus légères, plus sûres, elles ne chauffent presque pas, capables de stocker 10 fois plus d’énergie que leurs concurrentes de même taille et pouvant supporter 30.000 cycles de rechargements. Soit des performances dix fois supérieures à celles affichées par les batteries les plus perfectionnées du marché. A l’image des batteries Lithium Métal Polymère (LMP), issues, elles aussi, d’un brevet de l’Institut de Recherche Hydro-Québec et de chercheurs texans, et qui font aujourd’hui la fierté de Vincent Bolloré qui les produit en Bretagne et au Canada. Des batteries qui équipent d’ailleurs ses Bluecar.

En clair, cette technologie pourrait bien répondre à la problématique des énergies éoliennes, hydroliennes, photovoltaïques... à savoir la question, non résolue à ce jour, du stockage de masse de l’électricité afin de la rendre disponible quand les besoins l’exigent. "Avec cette techno, dans l’équivalent, en taille, d’un container, ont peut stocker entre 2 et 4 MW. On pourrait en mettre aux pieds des champs d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques et/ou en faire des stations services de rechargements de véhicules électriques" prophétise Denis Lagourgue, l’ingénieur en mécanique franco-canadien porteur du projet.

Hydro-Québec a préféré Pau et Powertrend à la Chine

Le plus étonnant, c’est que ce projet soit porté, en France, par une TPE, Powertrend Energy Conversion, qui à ce jour se limite à deux hommes, l’ingénieur tarbais, pionnier de la mécatronique de puissance, installé à Tarbes, Alain Jullien et donc Denis Lagourgue. "Ma rencontre avec ce génie visionnaire qu’est Alain Jullien a été déterminante dans cette aventure" tient à préciser Denis Lagourgue. "Ensemble, nous avons pu créer, à Tarbes, un consortium réunissant notamment Alstom, Schneider Electric, l’Université de Pau, l’Enit... autour du centre de recherche et une plateforme d’innovations : Primes. Nous avons pu créer une véritable chaîne de valeur autour de l’électronique de puissance, domaine dans lequel la France était absente. Cette expertise, et notre idée commune de créer un campus technologique associant recherche, industrie et formation autour de leur innovation, le tout sur un site unique, ont séduit Hydro-Québec qui nous fait confiance".

De la confiance, il en a fallu puisque le géant canadien a tiré un trait sur une proposition chinoise d’achat de brevet d’une valeur de 1 milliard de dollars pour lui préférer l’offre du français Powertrend... Surtout quand on sait que pour de le déploiement de la "batterie du futur" en Asie, Hydro Québec a cédé son brevet au géant japonais Sony...

Dans le plus grand secret à l’issue de plusieurs visites des décideurs du groupe canadien en France, deux protocoles d’accord ont été signés en décembre 2012, puis en mars 2014, avant la signature finale du 5 juillet dernier. Celle-ci prévoit qu’Hydro Québec transfère sa technologie de rupture à la société Powertrend Energy Conversion... dans laquelle elle prend des parts. "En fait, Hydro-Québec ne procède jamais de cette manière, mais nous lui avons offert 20% du capital de la société", raconte Denis Lagourgue. "A nos côtés et à ceux d’Hydro-Québec, la région Aquitaine, à hauteur de 10%, soit 5 M€ environ et cinq ou six multinationales vont également entrer au capital de Powertrend qui, dans un premier temps se situera entre 40 et 50 M€."

D’ici la fin de l’année, c’est près de Pau, à Lacq, que sortiront de terre les prémices de ce qui devrait devenir un site industriel majeur. Un site de 80 hectares (le site N°5 de Pau-Lacq), désormais réservé, dont la localisation ne doit rien au hasard.

"Chemparc et le Conseil Régional ont su comprendre l’intérêt économique, stratégique, de cette rupture technologique"

"Si nous avions d’abord pensé à Tarbes, parce que nous y étions installés, il est apparu très vite que nous n’aurions pas la place nécessaire pour l’avenir industriel du projet. Lacq s’est imposé très vite grâce aux compétences des décideurs de Chemparc et à la réactivité du Conseil régional et de Thibaut Richebois (Ndr. directeur de la recherche, de l’enseignement supérieur et du transfert de technologie au Conseil régional) qui a su très vite comprendre l’importance de cette rupture technologique et son impact économique potentiel ".

Dans un premier temps, "la phase 1 du projet qui durera jusqu’en 2017 va mobiliser 50 M€ d’investissement et génèrera 150 emplois" assure Denis Lagourgue. Powertrend, qui a loué des bureaux au sein de Chemparc, va d’abord créer, d’ici la fin de l’année, un laboratoire de recherche dédié au stockage de l’énergie. "Le contrat signé avec Hydro-Québec, c’est un contrat de partage de l’intelligence. Dans le cadre de ce projet, un institut de productique et de process va voir le jour à Pau, tout comme la première usine de poudre en nano particules d’Europe... le triptyque labo, industrie et formation est en route. Alain Jullien et moi sommes arrivés là où nous voulions aller. Il n’y a pas de projet de qualité dans le domaine de la recherche et de l’innovation sans l’enseignement et la formation derrière."

La phase 2 du projet, qui doit, à partir de 2017, permettre l’industrialisation de la production de batteries, devrait, elle, mobiliser au moins 400 M€ et générer, à terme, environ 600 emplois supplémentaires. On parle, d’ores et déjà, de la possible création de 16 usines de production de batteries de toutes tailles et usages, dévolues au marché européen, sur le bassin de Lacq. "Mais cette phase-là ne sera pas pilotée par Powertrend. Nous n’aurons jamais la surface financière pour le faire. Nous passerons le relais à un très gros industriel de taille mondiale". Un contact serait déjà très avancé...

Voilà 600 emplois industriels de première qualité que les activités de recherche d’Hydro-Québec vont créer en France plutôt qu’au Québec ! Il n’y a pas de mots assez forts pour qualifier une telle trahison de nos intérêts, et l’on comprend mieux dès lors la discrétion et le silence qui ont entouré toute cette affaire au Québec.

D’autant plus qu’il s’agit d’une technologie particulièrement innovante, « de rupture », donc susceptible de favoriser la création de toute une nouvelle filière industrielle, avec d’importantes retombées additionnelles en termes d’investissement et d’emploi. »
Vous aurez noté que toute cette affaire s’est conclue « dans le plus grand secret.

Pourquoi ? Au bénéfice de qui ? Pour le découvrir, il faut interroger Google sous Chempark (l’anglicisation galopante et snobinarde des Français me tape sur les rognons ! ). On découvre qu’il est exploité par la Société béarnaise de gestion industrielle (SOBEGI) dans laquelle se retrouvent les partenaires suivants : TOTAL, actionnaire à 60 %, et COFELY, une filiale de GDF-Suez présente à Montréal, actionnaire à 40 % .

Vous aurez aussi noté à la toute fin de l’article ces phrases :

« Mais cette phase-là ne sera pas pilotée par Powertrend. Nous n’aurons jamais la surface financière pour le faire. Nous passerons le relais à un très gros industriel de taille mondiale". Un contact serait déjà très avancé... »

Après avoir découvert les noms de TOTAL et de GDF Suez dans le portrait, vous reste-t-il le moindre doute sur l’identité du groupe mondial qui possède la surface financière nécessaire ? Et ça prend une bonne dose d’humour cynique pour rajouter « Le contact serait déjà très avancé. »

L’ouvrage que j’ai consacré à Paul Desmarais père s’intitulait « Desmarais : La Dépossession tranquille ». Avec le recul et la multiplication de nouveaux exemples tous plus culottés les uns que les autres, je me rends compte que j’étais très en deçà de la réalité.

Fidèle à la méthode que j’ai développée pour le bénéfice des lecteurs de Vigile, j’ai voulu démonter le « modus operandi des spoliateurs ».

C’est la photo qui apparaît sur le site de La Tribune (citée plus haut) qui m’a fourni la piste. On y découvre Élie Saheb, le vice-président exécutif – Technologie chez Hydro-Québec, en compagnie d’un représentant français. Et en fouillant sur le site d’Hydro-Québec, on découvre un communiqué qui nous apprend qu’Élie Saheb a reçu la Médaille de l’Académie des technologies en 2011. Ne connaissant pas cet organisme, je me suis rendu sur son site pour obtenir les précisions suivantes :

« Créée sous forme d’Association en 2000, sous la présidence de Pierre Castillon, l’Académie des technologies devient un Établissement public administratif en 2006 et est placée en 2013 sous la protection du Président de la République, rejoignant ainsi ses consoeurs de l’Institut de France dans une reconnaissance de sa mission et de l’intérêt public de son action. »

Bigre ! C’est les grosses ligues !

Revenant au communiqué d’Hydro-Québec sur l’attribution de la médaille à Élie saheb, on y apprend qu’elle lui a été remise par un certain Bruno Revellin-Falcoz, ingénieur civil de l’aéronautique et ancien vice-président délégué général de Dassault aviation.

Tiens donc, un représentant de l’Empire Dassault avec qui la filiale TM4 d’Hydro-Québec avait conclu une entente sur l’exploitation du moteur-roue en 2003 , entente qui allait avorter en 2009 dans des circonstances étranges où l’on apprenait qu’Hydro-Québec avait racheté la part de Dassault dans TM4 pour une somme non divulguée. La part ? Quelle part ? Et combien Hydro-Québec a-t-elle payé pour racheter cette part ?

Ces questions pourraient sembler non pertinentes, mais il faut savoir que Dassault est représenté au conseil d’administration de Power Corporation par Serge Dassault, et qu’au moment où Hydro-Québec rachetait la participation de Dassault dans TM4, Michel Plessis-Bélair, le vice-président du conseil de Power Corporation, siégeait au conseil d’Hydro-Québec. Délicat ! Et tout cela ne serait pas nécessairement scabreux si Dassault n’était pas aussi impliquée dans la fabrication de batteries.

Mais pour en revenir à Élie Saheb, en parcourant le site de l’Académie des technologies, on y retrouve sa notice biographique sur laquelle apparaît une information essentielle, absente du communiqué d’Hydro-Québec sur l’attribution de sa médaille. En effet, Élie Saheb est membre du conseil scientifique d’EDF (Électricité de France), le pendant français d’Hydro-Québec.

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Ce tour d’horizon ne serait pas complet sans la découverte du nom d’Élie Saheb comme signataire de la convention signée entre Hydro-Québec et Petrolia pour l’octroi à Petrolia d’une licence d’utilisation de données sismiques obtenues dans le cadre de son programme pétrolier et gazier d’exploration sur l’Île d’Anticosti.

J’invite ceux d’entre vous qui ignoreraient qui se cache derrière Pétrolia à prendre connaissance des deux articles suivants : Anticosti : les traces de Power Corp sont partout , et L’étrange nouveau partenaire de Pétrolia : Maurel & Prom, ou le « faux-nez » de Total et de l’Empire Desmarais.

Pour qui roule donc Éle Saheb ? À qui vont ses loyautés ? En a-t-il ? .N’a-t-il que des intérêts ? Lesquels ? A-t-il agi de sa propre initiative dans cette affaire ? Sur les directives de quelqu’un ? De qui ? À l’intérieur d’Hydro-Québec ? À l’extérieur ?

Un comité de vigilance et une enquête publique

Après ce très sombre portrait de la situation chez Hydro-Québec, il est évident qu’un solide coup de barre s’impose si les Québécois ne veulent pas perdre cet étrange croisement entre une poule aux oeufs d’or et une vache à lait que constitue Hydro-Québec, et qui excite tant la convoitise de l’Empire Desmarais et de tous ceux qui bavent d’envie devant son potentiel, comme l’Ontario, par exemple.

Vu les dégâts déjà commis, il est devenu urgent de constituer un comité de vigilance qui réunirait tous les groupes intéressés au sort d’ Hydro-Québec en tant que bien collectif des Québécois, et de tenir une enquête publique pour déterminer les responsabilités dans les dérives identifiées plus haut. Hydro–Québec est notre bien collectif le plus précieux. Aucun fiduciaire digne de ce nom, dûment informé des faits, ne saurait tolérer les assauts intéressés dont elle est l’objet depuis trop longtemps sans tout faire en son pouvoir pour y remédier urgemment.

Mon prochain livre
Le travail que je fais sur Vigile depuis 2010 pour documenter les activités de la famille Desmarais et de son partenaire belge Albert Frère a attiré l’attention d’un éditeur européen qui m’a demandé de publier à leur sujet, chez lui, un ouvrage adapté au marché européen et à l’espace francophone mondial.J’ai accepté sa proposition.

L’ouvrage paraîtra d’abord en Europe à la rentrée de septembre prochain, et ensuite au Québec, sans doute pour coïncider avec le Salon du livre de Montréal, à l’automne.

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Commentaires

  • normand régis, 3 mars 12h16

    Merci pour votre enquête approfondie de notre capital collectif .

  • André Gignac, 3 mars 11h44

    @ Frédéric

    Je suis d’accord avec votre idée d’un coup d’état rapide sinon le Québec, c’est FINI, surtout avec cette entrée massive d’immigrants, PLUS D’UN MILLION, depuis le dernier référendum de 1995. En plus, ça entre au Québec à raison de 55 000 têtes par année. Un VRAI GÉNOCIDE bien planifié par les fédéralistes pour nous faire disparaître et pour empêcher l’indépendance du Québec de se réaliser. Et que des fédéralistes québécois francophones, de surcroît, embarquent dans ce jeu, pour moi, ce sont des TRAÎTRES à la nation québécoise.

    Je n’ai pas peur de m’exprimer ; ce n’est pas la loi C-51 de Harper qui va me faire taire. Sommes-nous un peuple de TI-COUNES pour nous laisser détruire de la sorte sans rouspéter ? Ça n’a aucun bon sens ! Cessons de philosopher, cessons ce bavardage inutile et faisons l’indépendance bout de cr.... C’EST DE L’ACTION QUE ÇA PREND AU QUÉBEC !

    Le gouvernement québécois est infiltré de saboteurs fédéralistes, le PQ l’est autant. Ça prend une RÉVOLUTION au Québec, est-ce assez clair ? Il y a une maudite limite à être masochistes de la sorte ! Et il faut faire sauter ce maudit tabou sur l’immigration au Québec ; le "politically correct", j’en ai marre ! C’est une question de VIE OU DE MORT pour le peuple québécois. Il ne faut pas attendre de Messie, de sauveurs mais compter seulement sur nous-mêmes, le temps presse !
    WAKE UP QUÉBEC !

    André Gignac 3/3/15

  • Gaston Carmichael, 3 mars 10h00

    Dans les derniers 12 ans, le PLQ a été au pouvoir durant 10 ans et demi.

    Que ce soit à Télé-Québec, Hydro-Québec, ou dans tout l’appareil gouvernemental, ce sont des fédéralistes qui sont en contrôle. Quand Jean Charest disait vouloir avoir les deux mains sur le volant, ce n’était pas des paroles en l’air.

    Après le court épisode du PQ au pouvoir en 2012, la première chose qu’a faite le gouvernement Couillard en reprenant le pouvoir, fut de renverser les nominations faites par le PQ. À commencer par le patron de la SQ.

    Les tablettes au gouvernement sont sûrement fort encombrées de fonctionnaires ayant affichés un peu trop de sympathie indépendantiste.

    Aujourd’hui, si vous avez une carrière florissante, et désirez militer avec un parti indépendantiste, vous risquez gros. JMA l’a appris à ses dépends. Impossible pour lui de poursuivre sa carrière d’économiste au Québec.

    Les artistes, traditionnellement plutôt indépendantistes, ont appris à faire taire leurs convictions politique s’ils veulent mettre de la margarine sur leur pain. Bien sûr, il y en a encore quelques-uns qui osent, mais c’est pas mal plus discret que dans les beaux jours de Lévesque.

    PKP, étant indépendant de fortune, peut se le permettre. Toutefois, ce faisant, il nuit à Québécor. Parce que Québécor est maintenant dans la mire de tout ce qui est fédéraliste au Canada. Quand PKP a brandi son poing, Vidéotron fut inondé d’annulation d’abonnements. La cote boursière de Québécor a chuté de quasiment 10%.

    Aujourd’hui, la chasse aux indépendantistes touche même ceux qui font une contribution politique à un parti indépendantiste. Michelle Blanc l’a appris à ses dépends quand les mercenaires de power Corp se sont mis sur sa trace.

    Frédéric pose une excellente question. Mijotons là-dessus.

  • Marie-Mance Vallée, 3 mars 07h23

    Bravo, M. Le Hir et merci !
    J’ai fait suivre.

  • Frédéric, 3 mars 01h52

    Ma question : n’y a-t-il rien qu’on puisse faire ?
    Faudra-t-il un coup d’État à l’africaine pour nous débarrasser de ces saloperies ?

  • Jean-Pierre Plourde, 2 mars 23h34

    3 mars 2015.

    L’élection de Jean Charest en 2003 ne fut pas un hasard.

    Au lendemain du référendum volé de 1995, plusieurs personnages importants furent parachutés d’Ottawa pour se faire connaitre ici afin d’y prendre le pouvoir politique et se faire élire peu importe les promesses.

    Les deux plus importants furent :

    1. Jean-Charests élu sous la fausse promesse de réduire nos impôts d’un milliard de dollars par année pendant cinq ans.
    2. Denis Coderre devra se présenter à la mairie de Montréal afin d’aider les forces fédéralistes à détruire l’opposition de la majorité et favoriser les amis et opposer les régions dans des objectifs contraire à ceux promus par Jean Charest, une stratégie planifiée et entretenue chez les Montréalais afin de créer une forme de jalousie et promouvoir le déplacement du pouvoir des régions vers Montréal. Les régions c’est l’autre 50 % de la population du Québec. On veut forcer l’émigration de la main-d’oeuvre des régions vers Montréal.

    La différence se trouve au niveau de l’élite fédérale au lieu de provinciale. Robert Bourrassa faisait parti de l’élite Québécoise tout en étant ambivalent.

    L’élite provinciale libérale au Québec à été remplacée par la fédérale.

    Ottawa est au pouvoir à Québec et nous en sommes devenu une succursale. Les enjeu pour les fédéraux sont importants, sans Québec, le Canada ne pourra pas réduire l’importance de sa pollution pétrolière, il a besoin de notre Hydro-Québec et de toutes autres sources renouvelable, quitte à nous faire payer le gros prix pour des éoliennes non rentables pour contrecarrer la pollution qu’il produit dans l’ouest.
    On ne nous aime pas seulement pour ce qu’on est culturellement mais aussi pour ce que l’on possèdait.
    Je parle au passé par ce que les amis fédéraux ont frauduleusement transféré nos actifs territoriaux à l’une de nos minorités de moins de 1% dans l’ignorance totale et l’indifférence de nos citoyens désinformés par Gesca et la propagande des médias fédéralistes.
    Le négociatiateur du transfert de nos territoire est un grand amis des fédéraux, un Président du groupe Alcan, impliqué dans le groupe option Canada de 1995. Il fut nommé notre négociateur par Jean-Charest. Ce Président est en conflit d’intérêt contre nos aspirations, sa compagnie exploite les mêmes territoires que nous à son profit.

    Vous trouverez le nom de cette personne et tous les autres documents relatifs à notre situation, partiellement sur Vigile et sur mon blogue. saglacweb.blogspot.com

    Ou recherchez sur le web :
    "Jean-Pierre Plourde" + "Montréal, le traité de l’approche commune va te faire mal",

    Ces deux personnages, une fois élus, ont eu le mandat de remplacer toute notre élite par la fédéraliste à tous nos postes de direction, ce fut à peine voilé.

    Le premier secrétaire de Jean Charest fut un autre président d’Alcan, cet autre personnage fit la promotion de l’achat par l’Hydro-Québec de Hydro Nouveau-Brunswick.

    La veille du référendum, ce second personnage fut envoyé à Londre pour faire pression sur le parlement anglais pour qu’il ne reconnaisse pas le nouveau pays du Québec si le référendum devait passé.

    La très grande majorité de nos citoyens sont encore ignorant de toutes ces magouilles.
    La dette qu’on nous demande de rembourser fut artificiellement créée par Charest. À la prise de pouvoir par Charest, notre dette était de 138 milliards, elle est aujourd’hui de 274 milliards. Cette différence fut investit dans les infrastructures du plan nord sans garantie de retour sur nos investissements.

    L’austérité de Couillard aujourd’hui, c’est pour nous faire rembourser les gaspillages du plan nord tout en nous privant de nos autres revenus et en s’attaquant à notre plus importante ressouce naturelle, l’éducation de nos enfants dans notre culture.

    Jean-Pierre Plourde,
    Représentant de trensquebec.qc.ca pour le Saguenay Lac St-Jean.

  • Sylvie Moses, 2 mars 22h43

    Article du 12 décembre 2014 en France.
    Et ça continu, 600 emplois à Lacq en Aquitaine. Pourquoi pensez-vous que Couillard sera présent cette semaine à Aquitaine ?

    De la richesse et de la création d’emploi pour la France. Imaginez, les cerveaux sont ici, ils ne peuvent pas dire qu’il n’y a pas de terrain pour construire et des employés spécialisés dans ce secteur sont en recherche d’emploi. On nous prend réellement pour des valises ou quoi….

    Le PLQ a fait de la SOQUIP une grosse coquille vide et la même chose s’est produite pour Hydro-Québec International et maintenant ce sont nos plus grandes découvertes qui sortent du Québec. Assez, c’est assez.

    http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2014/12/12/une-deuxieme-implantation-pour-hydro-quebec-a-lacq,1223897.php

  • ERROL TREMBLAY, 2 mars 20h03

    LA VRAI RICHESSE QUE LE QUEBEC CONNAIT C’EST L’ELECTRICITE, POWER CORP CHERCHE DEPUIS LONGTEMPS AVOIR UN FLEURON CANADIEN (CP,AIR CAN),ET PROBABLEMENT BIEN D’AUTRE QUE L’ON NE SAIT PAS .TOUJOURS BLOQUE PAR L’ESTABLISHMENT CANADIEN (PAS UN PUR ANGLAIS).AVEC LE PARTI LIBERAL QUI ON PLACE LEURS GENS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION D’HYDRO, IL N’EST PAS ETONNENT QUE LA FAMILLE DEMARAIS ESSAI D’EN PRENDRE LE CONTROLE . LE REVE DE PAUL DEMAIRAIS LAISSE E N HERITAGE A SES GARCONS .
    IL FAUT ETRE TRES VIGILANT POUR NE PAS PRIVTISER HYDRO .POUR LE BIEN COMMUN DE TOUS LES QUEBECOIS.

  • Julien Cote, 2 mars 16h40

    Je ne comprends pas que cette enquête ne soit pas rendu publique.Mais moi j’ai souvent écrit dans des commentaires ailleurs, qu’il devrait y avoir une enquête publique sur Hydro-Quebec.

  • Alain Contant, 2 mars 11h31

    La nomination de ce parfait inconnu, Michael Penner, à la présidence du C.A. d’H.Q. m’avait intriguée. Votre article fait plus que me répondre. La nature humaine étant ce qu’elle est, il faut beaucoup de vigilance si on ne veut pas voir le bien commun passer entre les mains de particuliers. L’oeuvre des Philippe Hamel, des Adélard Godbout et des René Lévesque attire beaucoup de convoitise, et en la confiant à des gens qui ignorent probablement qui furent ces hommes, et Dieu sait qu’il y en avait d’autres pour les aider, ce qui nous tient lieu de gouvernement ne fait que préparer une privatisation déjà bien engagée. Si la méthode Reagan-Tatcher a profité à quelqu’un, c’est bien à ceux qui ont fait un coup de Bourse et qui se sont octroyé de plantureux jobs à la tête de ces entreprises nouvellement privatisées.

    Le Mouvement Desjardins est à l’abri car on ne peut prendre le contrôle d’une coöpérative où chaque membre a un vote, pas plus. Y aurait-il là quelque piste intéressante ? Qu’on permette aux épiceries de vendre du scotch et de la vodka, je veux bien. Mais H.Q. ne saurait redevenir une grosse Montreal Light Heat and Power, entreprise scélérate parmi les plus scélérates.

  • Jean Claude Pomerleau, 2 mars 07h36

    Hydro-Québec - De l’électricité achetée en pure perte

    La société d’État s’est faite complice du PLQ en multipliant les contrats d’approvisionnement auprès du secteur privé, accuse J.-F. Blain
    16 janvier 2013

    http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/368455/de-l-electricite-achetee-en-pure-perte

    ...

    800 M$ d’achats d’électricité inutiles

    http://www.journaldemontreal.com/2014/11/09/800-m-dachats-delectricite-inutiles

    ...

    Les hausses de tarifs de l’électricité constituent un transfert d’argents de nos poches (actionnaires-clients) vers les poches des amis du régime. La dépossession à grande échelle, et ce n’est pas fini.

    JCPomerleau

  • Jean Claude Pomerleau, 2 mars 07h01

    J’ai participé sur radio infocité à l’émission de M Richard Le Hir, sur le thème de la privatisation à la pièce d’Hydro Québec :

    http://qc3.ca/hydro.mp3

    Devant ce stratagème de détournement du bien publique qui dure depuis asses longtemps, il serait temps que l’opposition du Parti Québécois se mette à niveau avec le défi que pose la situation à l’Hydro Québec.

    Concrètement, que ce parti appui la proposition de créer un comité de vigilance sur Hydro Québec, comme il l’a fait pour appuyer ce comité de vigilance sur le dossier de l’informatique (1).

    JCPomerleau

    ....

    (1) http://www.journaldemontreal.com/2015/02/18/tableau-des-raisons-pour-une-enquete-publique-sur-linformatique-a-quebec

    Le Collectif réclamant une enquête publique dans les technologies de l’information est formé des groupes suivants :

    Association pour la science et le bien commun
    Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
    Centrale des syndicats démocratiques (CSD)
    Centre Justice et Foi/Revue Relations
    Coalition des Tables régionales d’organismes communautaires (CTROC)
    Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics
    Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU)
    FACIL, pour l’appropriation collective de l’informatique libre (FACIL)
    Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ)
    Fédération autonome de l’enseignement (FAE)
    Hackons la corruption
    Ligue des droits et libertés
    Regroupement des organismes communautaires de la région 03
    Réseau québécois d’action communautaire autonome
    Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ)
    Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Martin_Coiteux_president_du_Conseil_du_tresor_Une_enquete_publique_sur_linformatique_au_Quebec/?tRqTejb

  • Frédéric, 2 mars 06h40

    Doit-on fonder tous nos espoirs en l’UPAC ?

  • Frédéric, 2 mars 06h05

    Hydro, une bombe après l’autre !
    Aucun commentaire encore ?
    Sommes-nous trop abasourdis devant ces horrifiantes révélations ?
    Desmarais/Power et leurs valets du gouvernement libéral nous font la GUERRE, littéralement, le mot n’est absolument pas trop fort.
    Le silence des médias est leur grand allié.
    Les petites indignations ne suffisent plus du tout !
    Une enquête publique est la stricte moindre des choses.
    Il faut aller en guerre, et je ne parle pas de CASSEROLES.

  • D. Drouin, 2 mars 04h09

    Après avoir lu cet article il y a quelques jours,http://www.vigile.quebec/L-Aquitaine-bientot-leader-mondial, à partir de Arkema (dans le texte) j’ai essayé faire un lien avec Power Corp et j’ai trouvé ceci :

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/20150203trib7f2d3071d/le-chimiste-francais-arkema-met-la-main-sur-bostik-filiale-de-total.html

No du Billet:98803-51-30-30-1