lundi 26 mars 2012

L’été de tous les dangers pour Power Corp???

Je reproduis ici un billet de Richard LeHir paru sur Vigile.net 

LE MODUS OPERANDI DES SPOLIATEURS (14)

L’Empire Desmarais dans tous ses états… financiers !

Tempête violente à l’horizon

Richard LE HIR
Tribune libre de Vigile
dimanche 18 mars 2012      1101 visites      3 messages


Power Corporation et ses filiales cotées en bourse viennent de rendre publics leurs états financiers pour l’exercice 2011 (508 pages !).

À en croire les livres de Power, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, et elle n’a pas été touchée, comme d’autres de ses importants congénères, par les vicissitudes de la conjoncture. Comprenne qui pourra.

Ce n’est pourtant pas qu’il n’y ait pas matière à s’inquiéter, comme Power le précise elle-même à la p. A23 du document sous le sous-titre « Facteurs de risque »,

Le cours de marché des titres de Power Corporation peut être volatil et connaître des fluctuations importantes en raison de nombreux facteurs dont plusieurs sont indépendants de la volonté de Power Corporation. Les conditions économiques peuvent avoir un effet défavorable sur Power Corporation, notamment les fluctuations des taux de change, du taux d’inflation et des taux d’intérêt ainsi que les politiques monétaires, les investissements des entreprises et la santé des marchés des capitaux au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Asie.

Au cours des dernières années, les marchés des capitaux ont connu d’importantes fluctuations des cours et des volumes, qui ont particulièrement touché les cours des titres de participation détenus par la Société et ses filiales et qui n’ont pas toujours été liées à la performance opérationnelle, à la valeur des actifs sous-jacents ou aux perspectives des sociétés en question.

De plus, ces facteurs, de même que d’autres facteurs connexes, peuvent donner lieu à une baisse de la valeur des actifs qui est considérée comme importante ou durable, ce qui pourrait se traduire par des pertes de valeur. Lors de périodes de volatilité accrue et de remous sur les marchés, les activités des filiales de Power Corporation pourraient être touchées de façon défavorable et le cours de négociation des titres de Power Corporation pourrait en subir les conséquences.

Et effectivement, le cours de négociation des titres des entreprises de services financiers de Power (Corporation Financière Power, Great-West Lifeco, Société financière IGM) a chuté considérablement depuis le début de la crise financière fin 2007 (env. 40 %).

Vous auriez tort de croire que cela n’a aucune incidence sur vous. La Caisse de dépôt et de placement du Québec détient des titres de Power Corporation, et fort probablement aussi de ses filiales cotées en bourse. Il en va donc de votre sécurité financière. Malheureusement, la Caisse ne publie pas de liste des actions qu’elle détient et de leur nombre et nous ne pouvons pas connaître son degré exact d’exposition aux entreprises du groupe Power.

Or compte tenu du degré de risque que la crise financière en cours depuis maintenant près de 5 ans fait peser sur la valeur du portefeuille de la Caisse et sur sa capacité d’assurer la sécurité financière des Québécois, c’est le genre d’information qu’il serait important d’avoir, d’autant plus que Power reconnaît dans ses états financiers que les entreprises de son groupe se font des prêts entre elles. Même si, comme les états financiers l’indiquent, ces prêts se font aux conditions du marché, il faut comprendre qu’en cas de défaut, toute la pyramide s’écroulerait très rapidement.

En effet, les entreprises de services financiers du groupe reçoivent des dépôts sous formes de primes d’assurance ou de placements, et l’utilisation de cet argent à d’autres fins que celles pour lesquelles elles ont été déposées soulève de graves questions

L’examen des états financiers du groupe Power permet de mesurer toute la complexité de sa structure financière, une complexité que traduit d’ailleurs le nombre élevé des modifications qui ont été ou vont encore être apportées à sa façon de rapporter son information financière suite à l’adoption récente de nouvelles normes, et des notes aux états financiers, ces précisions qu’apportent les vérificateurs pour justifier leurs méthodes et limiter leur responsabilité.

Malgré tout, on parvient rapidement à comprendre que le groupe Power a réussi à se constituer et à acquérir une taille imposante essentiellement avec « l’argent des autres », et entre autres, le vôtre par l’entremise de la Caisse de dépôt.

En effet, les trois entreprises de services financiers ont chacune leur actionnariat propre et Power se trouve dans chaque cas à être l’actionnaire de contrôle. Le risque financier se trouve donc à être partagé entre Power et les autres actionnaires.

Qui plus est, ces trois entreprises se prêtent de l’argent entre elles ou en prêtent à la compagnie mère, comme en font état les rapports financiers. Et lorsqu’on examine attentivement ces derniers, on constate au chapitre des « Engagements et obligations contractuels » (p. A 25) que Power a plus de 12 milliards d’engagements, dont plus de 6 milliards de dette à long terme (plus de 5 ans) et près de 4 milliards d’obligations à court terme (moins de 5 ans) à l’égard d’entités de titrisation. C’est beaucoup.

Pour être en mesure de faire face à ses obligations à court terme, il va donc falloir que la conjoncture soit très favorable (croissance économique solide, faibles taux d’intérêt, stabilité des marchés financiers, stabilité politique à l’échelle globale).

Or, ce n’est pas du tout ce qui s’annonce. En effet, s’il faut en croire les prévisions du Laboratoire européen d’anticipation politique (LEAP) dans son dernier bulletin GEAB N°63 sorti à peu près en même temps que les états financiers de Power, les mois qui viennent vont être passablement agités :

« Ce sont donc, selon LEAP/E2020, cinq orages dévastateurs qui vont marquer l’été 2012 et accélérer ainsi le processus de basculement géopolitique mondial :

 rechute des USA dans la récession sur fond de stagnation européenne et de ralentissement des BRICS
 impasse pour les banques centrales et remontée des taux
 tempête sur les marchés des devises et des dettes publiques occidentales
 Iran, la guerre « de trop »
 nouveau krach des marchés et des institutions financières. »

Ceux d’entre vous qui seraient portés à mettre en doute la fiabilité de ces prévisions doivent savoir que le taux de fiabilité des prévisions du LEAP pour les cinq dernières années est supérieur à 80 %.

Et même si elles ne se réalisent pas toutes (ce que je souhaite ardemment), il y a tout lieu de penser que Power Corporation va être assez violemment malmenée au cours des prochains mois, et plus ce sera le cas, plus votre sécurité financière en souffrira, selon le degré d’exposition de la Caisse de dépôt aux activités de l’Empire Desmarais.

Et le pire, c’est que Power Corporation le sait, et fait ouvertement comme si de rien n’était, tout en se démenant autant qu’elle le peut par en dessous pour réduire son exposition, afin que ce soient d’autres qu’elle qui fassent les frais de la tempête sur le point de s’abattre sur elle.

En effet, si Power n’est pas abonnée à la lettre de LEAP, elle est abonnée à au moins dix autres lettres qui n’ont eu de cesse de l’alerter au cours des dernières années aux menaces qui la guettent. Elle a donc eu le temps de se préparer en conséquence. Certains diront que ce n’est que de la bonne gestion. D’autres, plus critiques, se demanderont qui va faire les frais de cette « bonne gestion ».

Et autant ceux qui ne se posent pas de questions que ceux qui s’en posent peuvent être assurés qu’ils en feront les frais, car les questions que je soulève ici auraient dû être soulevées il y a bien longtemps par les administrateurs de la Caisse de dépôt, le gouvernement, l’opposition, et la presse spécialisée.

 

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No de billet : 07042-21-30-62-1

mardi 13 mars 2012

17,000 milliard de $$$ engloutis dans les PCAA? Origine, historique et questions sans réponses

 

Je vous propose un vidéo qui présente l’entreprise financière Goldman & Sachs (GS).

Elle serait responsable, du moins selon l’auteur du vidéo, de la perte de 17,000 milliard de $$$ dans les PCAA.

Toutefois,  au delà de la rhétorique de l’implacable recherche de l’appât du gain…cher à l’humain…ce vidéo laisse plusieurs questions sans réponse. Je vous propose donc de le regarder ( il est de 48 minutes, mais il en vaut la peine). Après, bien vouloir lire mon questionnement.

 

 


Goldman Sachs : Les nouveaux maitres du monde par Super_Résistance
  1. Où sont passé les 17,000 milliard et pourquoi avait on besoin de cet argent???
  2. S’il est vrai que les anciens dirigeants de GS sont dans les plus hautes sphères gouvernementales un peu partout dans le monde, mais surtout aux USA, est ce à dire qu’il existe déjà un gouvernement parallèle mondial?
  3. Est ce que le complexe militaro-industriel mondial et surtout concentré aux USA ont des liens avec GS?
    1. Est ce que le réseau voyou Made in USA responsable des évènements du 11 septembre 2001 font partie de ce gouvernement???
  4. Est ce raisonnable de penser que les 17,000 milliard de $$$$ ont été utilisé pour financer les guerres…du complexe militaro-industriel américain en collaboration avec le gouvernement parallèle mondial???

Tant qu’à moi…il n’y a qu un pas à faire pour relier tout ce beau monde dans le même paquet….

Y a t il une solution à ca????

Une idée comme ca: Un réseau social mondial contrôlé par la population en général pour la mise sur pied d’un gouvernement du peuple par le peuple…Qu’en pensez vous???

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lundi 12 mars 2012

Le OUI à 45%–La balloune du NPD pete????

Reproduction d’un article sur canoe.ca et vigile.net

SONDAGE

Le Bloc québécois déloge le NPD

Un nouveau sondage qui place le Bloc québécois en tête dans les intentions de vote des électeurs de la province.

Canoë
lundi 12 mars 2012


Dominique La Haye - OTTAWA – L’effet de la vague orange qui a déferlé sur le Québec aux dernières élections fédérales s’estompe, selon ce que révèle un nouveau sondage qui place le Bloc québécois en tête dans les intentions de vote des électeurs de la province.

Selon le sondage réalisé par la firme Léger Marketing pour le compte de l’Agence QMI, près du tiers des Québécois donneraient leur appui au Bloc québécois, soit 31 %, si des élections fédérales avaient lieu maintenant.

Le NPD, qui a pourtant remporté la forte majorité des sièges au Québec lors du scrutin du 2 mai dernier, arrive deuxième (27 %), suivi du Parti libéral du Canada (22 %). Les conservateurs de Stephen Harper arrivent pour leur part loin derrière, ne récoltant qu’un mince 14 % d’appuis.

Le sondeur Christian Bourque de Léger Marketing indique que les résultats du sondage - selon lequel le Bloc québécois devance le NPD - confirment une tendance observée dans d’autres sondages dévoilés précédemment.

« Il y a différentes raisons, c’est-à-dire qu’entre deux élections d’un gouvernement majoritaire, ce n’est pas facile pour les partis d’opposition de se faire valoir, indique M. Bourque. C’est encore plus difficile quand vous n’avez pas de chef et qu’un des chefs politiques fédéraux les plus populaires des dernières années décède. »

M. Bourque fait aussi remarquer que le faible pourcentage récolté par le Parti conservateur, jumelé à l’ensemble des résultats du sondage, indique qu’il y a « une véritable crise de confiance et de crédibilité » entre le Québec et le gouvernement Harper.

Ailleurs au pays, les conservateurs demeurent cependant bien en selle, loin devant les deux autres partis d’opposition. En effet, si l’on exclut le Québec, les troupes de Stephen Harper récoltent 40 % des appuis dans les autres provinces. Le NPD arrive second avec une légère avance sur les libéraux.

Indépendance

Le sondage révèle aussi que si 45 % des Québécois préfèreraient que leur province devienne un pays souverain, un peu plus de la moitié d’entre eux ne croient cependant pas que cela se réalisera.

Dans le reste du Canada, plus des deux tiers des gens ne pensent pas que le Québec sera un jour un pays souverain et les trois quarts d’entre eux préfèrent que la province demeure dans la fédération. L’Alberta se démarque cependant des autres provinces, alors que près du quart des répondants souhaitent que la Belle province fasse l’indépendance.

Même si les Canadiens préfèrent dans l’ensemble que le Québec reste au sein du pays, la majorité d’entre eux (61%) estiment que le Canada se porterait aussi bien, voire mieux sans la province. Près des trois quarts d’entre eux croient cependant qu’un Québec souverain se porterait moins bien. Les Québécois se montrent pour leur part assez divisés sur ces deux questions.

Le sondage a été réalisé auprès de 2509 personnes réparties dans toutes les régions du Canada, dont 637 au Québec, du 28 février au 5 mars 2012. La marge d’erreur est d’environ 2 % et ce, 19 fois sur 20.

***

Québec province gâtée ?

OTTAWA - Le Québec fait figure d’enfant gâté aux yeux de plus du tiers des Canadiens qui perçoivent la province comme étant celle qui reçoit plus que sa juste part au sein de la fédération.

C’est ce que révèle un sondage Léger Marketing réalisé pour le compte de l’Agence QMI.

Selon cette enquête, les Québécois ne partagent cependant pas cette opinion d’eux-mêmes, alors que plus de la moitié (59 %) estiment que leur province ne reçoit pas sa juste part au sein de la fédération canadienne.

Dans une proportion identique, les provinces de l’Atlantique estiment, elles aussi, qu’elles ne reçoivent pas leur juste part. Pourtant, selon les données du sondage, la moitié des Canadiens (incluant le Québec) croit que c’est l’Est du pays, avec l’Ontario et le Québec, qui reçoit plus que sa juste part.

Près de la moitié des Ontariens affirment que leur province reçoit son dû. En Alberta, une forte proportion des gens se disent aussi satisfaits sur ce plan.

Selon le sondeur Christian Bourque de Léger Marketing, ces tendances pour le Québec et les provinces de l’Atlantique ont dans le passé été constatées. La donne a cependant changé de façon significative, dit-il, pour l’Alberta qui se montre plus satisfaite et moins revendicatrice que dans le passé.

« Ça confirme jusqu’à quel point cette province-là se sent à l’aise et à la maison avec un gouvernement conservateur majoritaire », constate-t-il.

Le sondage a été réalisé auprès de 2509 personnes réparties dans toutes les régions du Canada, dont 637 au Québec, du 28 février au 5 mars 2012. La marge d’erreur est d’environ 2 % et ce, 19 fois sur 20.

 

No de billet: 61932-21-30-21-1