lundi 30 juillet 2012

Réplique à JC. Pomerleau: Cette fois-ci vous dérapez...

 

Je reproduis ma réplique que j’ai envoyé au site Vigile.net sur un texte de Jean Claude Pomerleau sur

La trahison de Lucien Bouchard

téléchargement (3)Ouchhhh ca fait mal ...et je l’ai vécu...comme disait l’illustre lutteur Édouard Carpentier...

M. Pomerleau cette fois-ci je ne suis pas du tout d’accord avec vous et je ne peux vous laisser dire des choses...fausses.
J’aimerais vous citer quand vous dites :
"De par sa nature, le Parti Québécois a toujours été un parti de coalition, ratissant autant chez les verts, la gauche, et le centre droit."

En fait ceci est plus que faux...Vous auriez dû dire...que le PQ aurait aimé...ratisser large...mais n’en a jamais été capable. Et cela est dû au fait que pour les Parizeauistes de toujours au PQ...la souveraineté, l’indépendance nationale ne peut être fait qu’à gauche...les gens de centre et de centre-droit ( dont je suis) n’ont jamais eu de place au PQ.

J’ai été tour à tour président de comté (97-98)...de PAT donc de Montréal-Centre et ensuite attaché politique (98-99) d’une ministre...et je me permet de dire...que dès mon départ en 1999, je n’ai jamais repris ma carte du PQ...et ce en restant profondément souverainiste...Je me sentais de trop..

M. Pomerleau..c’est avec des textes du genre...que la souveraineté ne se fera pas..jamais...vous faites fuir les centristes, et les centristes de droite....dont le PQ a cruellement besoin pour réussir à gagner un référendum.
images (10)Votre analyse vitriolique sur Lucien Bouchard...sera populaire envers les gens de gauche...mais...me fait avoir des hauts le cœurs...sur la suite des choses...

Je ne me vois pas..à la veille d’un référendum que les Parizeauistes forceront Pauline à le tenir (ou à démissionner) avec un Lucien Bouchard du coté fédéraliste parce que vous aurez réussi à motiver..pour NOUS rentrer dedans...Si vous doutez de la foi souverainiste et nationaliste de certains...(Bouchard, Duceppe, Legault Facal, et j’en oublie...) je vous recommande un volume...très puissant :
Fin de cycle - De Mathieu Bock-Coté...

Il dit ce que je disais, il y a 15 ans...lors de nos épiques discussions...quand j’avais en face moi mes bons amis...Mario Beaulieu et Christian Gagnon....demandez leur si...je n’avais pas ce discours...

M. Pomerleau...cette fois-ci vous dérapez...

No de billet: 60082-21-70-03-1

vendredi 27 juillet 2012

Quand le PLQ de Jean Charest détruit l’image internationale du Québec (loi 78)

Je reproduis ici un excellent papi-el publié hier sur le quotidien Belge Le Soir.

Beauthier crie haro sur une loi québécoise

Rédaction en ligne

jeudi 26 juillet 2012, 20:41

L'avocat bruxellois Georges-Henri Beauthier et deux confrères européens ont décidé de mettre au pilori la nouvelle loi québécoise qui encadre le droit de manifester. Ils soumettent à signature une pétition intitulée « Une loi d'exception « .

Beauthier crie haro sur une loi québécoise

©Reuters

« Le Québec n'est pas vraiment au bord de la faillite. Il n'a pas subi de dégradation économique et financière marquante. Il est cependant, au travers d'une loi d'exception, un exemple du danger que courent nos libertés », écrivent dans une lettre de pétition Georges-Henri Beauthier, William Bourdon et Juan Garces, respectivement avocat à Bruxelles, Paris et Madrid.

Ils dénoncent une disposition d'un projet de loi québécois (« loi 78 »), obligeant les groupes de manifestants de plus de 50 personnes à communiquer aux policiers l'itinéraire de leur marche. Cet itinéraire doit être transmis au minimum huit heures avant le début de toute revendication dans la rue, sous peine de lourdes amendes.

Maîtres Beauthier, Bourdon et Garces, qui espèrent à travers cette pétition, attirer l'attention de la communauté internationale sur la situation des droits humains au Québec, critiquent par ailleurs le fait que les associations étudiantes seront désormais tenues responsables des « fautes commises par des tiers dans le cadre de manifestations organisées par lesdites associations « .

La hausse des frais de scolarité

Rappelons qu'au Québec la crise entourant l'adoption de la loi 78 est née du débat passionné sur l'augmentation de 75 % sur cinq ans des droits de scolarité à l'université. Le gouvernement estime que le réseau universitaire québécois est sous-financé, et que seule une contribution plus importante des étudiants peut pallier ce problème.

La décision du gouvernement a ensuite donné lieu à une contestation étudiante d'une ampleur inédite au Canada tout au long de l'hiver et du printemps. C'est entre autres pour forcer le retour dans les auditoires des étudiants en grève, et réorganiser le calendrier scolaire des facultés ayant débrayé trop longtemps, que le gouvernement provincial a adopté la loi 78.

Depuis le début de la crise il y a cela plus de 100 jours, le gouvernement du Québec est toutefois revenu sur sa proposition initiale. Il suggère maintenant d'améliorer davantage le programme de prêts et bourses, et d'étaler la hausse des frais académiques sur sept ans plutôt que cinq ans. Il n'empêche, qu'au final, la facture des étudiants augmentera de 82 %. Les associations étudiantes continuent de plaider pour le gel des frais de scolarité.

La bataille des frais universitaires risque maintenant de gagner le terrain électoral. Les rumeurs d'élections québécoises sont en effet plus fortes que jamais. Selon les scénarios qui circulent, le premier ministre Jean Charest les déclencherait le 1er août prochain en prévision d'un scrutin le 4 septembre. Le gouvernement libéral au pouvoir ne s'en cache pas : la prochaine campagne sera l'occasion pour l'ensemble des Québécois – étudiants comme contribuables – de se prononcer sur la question de l'augmentation des droits de scolarité. Une élection aux allures de référendum…

Pour aller plus loi : La loi 78

L'adoption de la loi 78, en mai dernier, a donné paradoxalement un second souffle au mouvement de protestation étudiant, en cours depuis le 13 février dernier. S'est jointe à cette contestation la voix du Barreau du Québec, qui a dit craindre pour les libertés fondamentales des citoyens. Même l'ONU, par la bouche de sa Haute Commissaire aux droits de l'homme, Navanethem Pillay, a décrié la loi 78 dans un récent discours, affirmant qu'elle « restreigne le droit à la liberté d'association et à l'assemblée pacifique « . La sortie publique de la Haute Commissaire n'a toutefois pas ému les gouvernements de Jean Charest et Stephen Harper, respectivement premier ministre du Québec et du Canada, qui ont dit s'étonner de l'attention portée à la Belle Province par les Nations unies, alors que des régimes dictatoriaux continuent d'engendrer la terreur partout sur la planète.

La polémique n'a de cesse de croître et met en opposition plusieurs instances juridiques. Si la Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec juge abusives plusieurs dispositions de la loi 78, la Cour supérieure de la province s'est quant à elle prononcée, fin juin, pour son maintien. Un jugement de la Cour d'appel a par ailleurs confirmé lundi dernier le jugement de la Cour supérieure, qui, la première, a rejeté une requête déposée par les associations étudiantes et syndicales exigeant la suspension de certains articles de la loi 78. Les deux instances juridiques sont du même avis : elles estiment qu'un examen plus approfondi de la loi est nécessaire avant de trancher la question. Cette analyse détaillée aura lieu à l'automne. La constitutionnalité de la loi sera alors débattue sous tous ses angles.

Philippe Rodrigues-Rouleau (st.)

No de billet: 48972-21-70-72-1

mardi 24 juillet 2012

Fin de Cycle de M. Bock-Côté ou Pour que les mots prennent tous leurs sens….

 

Avec la chaude température de ce superbe été et des rafraichissements houblonnés parcimonieusement ingurgités, la fin de lecture du fondamental livre “Fin de cycle” de Mathieu Bock-Côté fut un moment quasi orgasmique.

Comme dirait mon humoriste-imitateur français préféré Laurent Gerra dans la peau de Jack Lang: Mathieu Bock-Côté: “Quel bel homme”

J’ajouterais “Quel beau volume”

Ca faisait un bout que je m’étais pas arrêté pour lire un livre sur la politique de bout en bout.

Avec son style d’écriture, Mathieu est unique.

Ce livre n’est pas pour les néophytes de la sociologie et de la politique. Il trace l’historique et le pourquoi de l’évolution de  la pensée souverainiste depuis ses débuts jusqu'à la fin du cycle de vie de cette vision.

Dans le fond “Fin de Cycle” de M. Bock-Côté est pour moi une analyse en nano-parties des mots,  en sociologie et en politique ou plus candidement: Pour que les mots prennent tous leurs sens….

MBC ne cherche pas à manipuler. (aller lire sur mon site perso les 10 stratégies de manipulation de masse)

Il dit les choses telles qu’elles ont été,  sont et probablement seront.

Il y a 2  passages sublimes que je veux absolument ré-analyser.

1- C’est lorsqu’il analyse les parents qui veulent que leurs enfants parlent l’anglais sans accent.

Or ce que MBC dit: quel est le bon anglais sans accent?

Ma vision de ce passage est celui-ci: est ce l’accent des USA, de l’Angleterre, du Texas, de l’Australie qui est la bonne???

En fait ce que je crois qu’il veut démontrer c’est qu’il existe pas de bon ou de mauvais accent. Qu’il n’existe pas de bon ou de mauvais indépendantiste, que certains bonzes de l’indépendance pensent que la souveraineté est bonne qu’à gauche…et mauvaise à droite.

Et le fait que cette position utopique est dévastatrice pour la souveraineté, l’indépendance nationale du Québec.

Il en fait l’historique qui a amené le mouvement souverainiste à se diviser sur cette utopie.

2e passage carrément capital, fut sa conclusion.

En résumé, sans vendre le punch ….il dit: Voici ma définition du conservatisme.

“Mon conservatisme”

Il donne SON sens de ce mot.

Quand on sait que les politiciens ont le culte de l’image, de la gestion de la perception, de la manipulation des esprits via les mots creux et vides, via des formules dénuées de sincérité, d’honnêtetés, via les éthiques salis des politiciens…on comprend à ce moment le degré d’incompréhension, le degré de cynisme envers la politique et les politiciens, le degré d’intention immobiliste de la population en générale malicieusement provoqué par un parti politique présentement au pouvoir, le degré d’écoeurantite aigu des québécois, québécoise en générale. C’en est rendu pathétique.

Ma compréhension du livre de MBC m’est encore plus sympathique dans la mesure que lorsque j’étais militant, président de l’association du PQ de Pointe-aux-Trembles(97-98) le point de vue de MBC était mien. Demandez le à mes “amis” Mario Beaulieu et Christian Gagnon”.

Je défendais le point de vue que la méthode Parizeau (gauchiste) allait être suicidaire pour la souveraineté. Ce que je prônais…c’est une vision pour plaire à un plus grand parapluie, un plus grand arc en ciel disponibles aussi pour les centristes de droite souverainistes….en fait de donner la marge de manœuvre à notre chef du moment, Lucien Bouchard…je le dis pour la XIème fois…je suis un Bouchardiste…(pas toujours d’accord avec tout…mais…lucide…envers lui)

Pour faire une histoire courte..en 1999, j’ai quitté le PQ, parce que j’entrevoyais la direction que l’establishment Parizeauiste prenait qui nous amenait directement dans le cul de sac…que MBC décrit si bien dans son livre “Fin de Cycle”

Voilà…ce que je penses du volume de Mathieu Bock-Coté. Il m’a inspiré le nouveau nom du parti politique qui devrait faire l’indépendance Nationale:

Union Nationale Indépendante du Québec

logo UNIQ

UNIQ

Soumis pour réflexion

 

 

No de billet: 73972-21-70-42-1

jeudi 19 juillet 2012

RIP: PLC au Québec

Je reproduis ici un autre puissant texte publié dans le Journal de Montréal par mon 2e préféré: Mathieu Bock-Côté

 

Lettre au Parti libéral du Canada qui se pose des questions sur le Québec

MATHIEU BOCK-CÔTÉ - 17 JUILLET 2012

Chers amis du Parti libéral du Canada,

La Presse nous apprenait ce matin que vous vous inquiétez. Vous vous demandez pourquoi vous n’avez plus d’appuis au Québec. Et pourquoi les Québécois francophones refusent depuis des années de vous faire confiance.

Vous croyez avoir une explication simple. C’est la faute au scandale des commandites! Les Québécois vous en veulent encore, croyez-vous. Et vos grands stratèges ajoutent: c’est parce que nous avons refusé de nous en excuser.

La solution? Un peu de repentance, et vous sortirez de votre pénitence électorale. Vous repartirez alors à zéro. Vite! Il faut jouer la scène des grandes excuses publiques. Du passé, vous feriez enfin table rase!

Ok. Comment dire, amis libéraux? C’est plus compliqué que ça. Ce n’est pas que le scandale des commandites, d’argent ou de corruption. Derrière les commandites, il y avait quelque chose de plus gros. De beaucoup plus gros.

C’est que ce scandale ne venait pas de nulle part. Il était le dernier écho du coup de force de 1982. Je vous parle du rapatriement unilatéral de la constitution. Je vous parle d’une révolution dans l’histoire constitutionnelle canadienne. Qui s’est jouée contre le Québec.

De l’histoire ancienne? Pas tant que ça. Une constitution influence en profondeur un peuple. Elle est faite pour ça, d’ailleurs. Une constitution pose les fondements du pouvoir dans un pays. Elle le structure, le charpente. On peut s’en moquer. Elle ne se moque pas de nous.

Vous vous en souvenez, de 1982? De la constitution que Pierre Elliot Trudeau a imposé de force, contre l’Assemblée nationale, alors qu’il avait promis, au référendum de 1980, de s’ouvrir aux revendications historiques du Québec? C’est une page noire de notre histoire.

La constitution de Trudeau niait le Québec. Il n’était plus un peuple sur deux mais une province sur dix. Il n’était plus une nation fondatrice, mais une communauté culturelle parmi d’autres dans la mosaïque  multiculturelle canadienne.

Le Canada se livrait au même moment au gouvernement des juges, au nom d’une Charte des droits désormais présentée comme un texte sacré. Être Canadien, cela voudrait désormais dire croire religieusement à l’œuvre de Trudeau.

Pour vous, ce Canada, il est sacré. Quiconque le remet en question passe pour hérétique. D’ailleurs, au moment de Meech, en 1990, lorsqu’on a cherché à faire reconnaitre le Québec comme société distincte, les héritiers de Trudeau s’y sont opposés. On aurait gâché son œuvre.

Au référendum de 1995, les Québécois sont venus bien prêt de quitter ce Canada qui avait renié la théorie des deux peuples fondateurs. Ils ont voté oui à 49,4%. Les Québécois francophones ont voté oui à 61%. Le Canada a eu chaud. Il avait failli se rompre. Il s’est dit: plus jamais ça.

Il a misé sur le plan B. Ça aussi il faut s’en souvenir. Il ne fallait plus accommoder les Québécois mais combattre leur nationalisme. Ce plan B, vous l’avez porté. Il diabolisait le nationalisme québécois. Il menaçait le Québec de partition. Son grand stratège siège encore avec vous, soit dit en passant.

En son cœur, il y avait la loi C-20. Avec elle, le Québec n’a le droit de quitter qu’avec la permission du Parlement fédéral. Ce dernier, par ailleurs, serait seul juge de la clarté de la question référendaire. On appelle cela une mise en tutelle et un déni du droit à l’autodétermination du Québec.

Les commandites s’inscrivent aussi dans le contexte du Plan B. Il fallait acheter la loyauté. Du moins celle de la frange de leurs élites qui a toujours trouvé dans sa capacité à faire accepter aux Québécois leur subordination politique la condition de ses privilèges. Ça devait être ça, le fédéralisme rentable.

Alors, vous comprenez, tout cela est compliqué. Les Québécois n’ont pas des griefs superficiels à votre égard. Il leur arrive d’avoir plus de mémoire qu’on croit. Le PLC veut s’excuser pour quelque chose? Qu’il s’excuse d’avoir imposé au Québec une constitution qui diminuait les pouvoirs de l’Assemblée nationale. Qu’il s’excuse d’avoir imposé un régime politique où la Cour suprême peut déconstruire la loi 101.

Qu’il s’excuse de nous avoir imposé la religion du multiculturalisme qui marginalise chez elle la nation québécoise et justifie l’idéologie des accommodements raisonnables. Qu’il s’excuse de nous avoir imposé une Charte des droits qui consacre pratiquement le gouvernement des juges.

Qu’il s’excuse de nous avoir imposé la loi C-20 et d’avoir mis en tutelle l’Assemblée nationale. Qu’il s’excuse d’avoir diabolisé le nationalisme québécois pendant des années en le présentant comme une passion xénophobe. Qu’il s’excuse d’avoir cherché à acheter la loyauté des Québécois.

Oui. Qu’il s’excuse de tout cela. Et surtout, qu’il agisse en conséquence. Qu’il nous explique qu’il amendera sa constitution, qu’il désavouera l’héritage de Trudeau, qu’il s’ouvrira aux revendications historiques du Québec, qu’il n’essaiera plus jamais de nuire à la loi 101 et qu’il plaidera pour son application aux entreprises fédérales, par exemple.

Mais il ne s’excusera pas de ça. Bien sûr que non. Parce qu’il est fier de son héritage. Parce qu’il se croit le gardien du Canada. Parce qu’en renonçant au trudeauisme, qui est l’idéologie officielle du Canada de 1982, il renoncerait à son identité.

C’est justement là le problème du PLC au Québec. C’est l’héritage dont il est fier qui l’empêche de se réconcilier avec les Québécois francophones. C’est l’idéologie qui lui sert d’identité politique qui l’empêche de renouer avec eux. Le remariage est impossible.

Les Québécois francophones ne sont pas pressés d’aller vers l’indépendance, d’accord. Cela ne veut pas dire qu’ils sont prêts à embrasser ceux qui un jour, l’ont floué et s’en font encore une fierté.

Amitiés,

Mathieu Bock-Côté

No de billet:10972-21-70-91-1

Économie - Comprendre la crise (4): Comment les États font faillitte | Le blogue de Jean-François Lisée

Économie - Comprendre la crise (4): Comment les États font faillitte | Le blogue de Jean-François Lisée

lundi 16 juillet 2012

Élections au Qc, le choix sera entre la mafia, la corruption du PLQ-Charest et le français, l’indépendance nationale du PQ-Marois

 

Tous les signes avant coureur sont là: les rats libéraux qui quittent le navire avant qu’il coule définitivement, la tournée du Québec par les chefs de partis politiques, la publicité partisane du PLQ payée à même vos taxes, et même François Legault qui se mets les pieds dans les plats…sur Twitter.

La prochaine élection générale au Québec revêtira très certainement un manteau ( léger, il fait chaud quand même ) historique.

Le Québec, les québécois, québécoises,  auront à faire un choix d’un ampleur insoupçonné.

Parce que le portrait suivant risque d’être le bon:

Le bilan politique du PLQ-Charest depuis 2003 est désastreux et remplis de scandale tout azimut. Une liste incommensurable d’ineptie décisionnelle frisant la négligence criminelle grave est disponible sur le net.

Le français au Québec et particulièrement dans la région de Montréal n’a jamais tant reculé. Laval est rendu très ethno-anglicisé aussi.

Les dossiers de corruption, de collusion et de magouille liés au financement du PLQ se multiplient de tout bord tout coté.

La tenue des élections générale anticipée, (il reste plus de 16 mois au mandat légal de Jean Charest et du PLQ), le 4 septembre est directement lié à la tenue de la commission Charbonneau sur la corruption et la collusion dans la construction au Québec.

Répondre à la question: pourquoi le PLQ de Charest ne veut pas attendre après la tenue de la Commission Charbonneau pour tenir des élections, nous en dit long sur l’honnêteté de ces gens là.

Le choix que les Québécois, Québécoises auront à faire est à la fois simple et complexe. Simple dans le sens le PLQ est là depuis 9 ans…la logique de l’alternance voudrait que le PQ prennes le pouvoir

Mais je crois que la décision que les Québécois, Québécoises auront à prendre est 100 fois plus complexe que ca.

La situation actuelle est telle que les scandales qui risquent d’éclater avec la commission Charbonneau visant particulièrement le PLQ pourrait faire le même effet que la Commission Gomery a fait au PLC…et…provoquer une hausse suffisante des appuis à un référendum gagnant sur la souveraineté.

C’est là que ce situe à mon avis le choix dans l’élection générale au Qc, le choix sera entre la mafia, la corruption du PLQ-Charest et le français, l’indépendance nationale du PQ-Marois.

Pour les anti-OUI, ils préfèreront dire: de la corruption il y en a toujours eu et il y en aura toujours, le PQ aussi est corrompu. Donc je continue à voter PLQ-Charest. Et je préfère la mafia, la corruption que la souveraineté à Pauline.

Pour les souverainistes mous, les indécis, les fédéralistes mous, les fatigués des 2 cotés, ce sont eux qui décideront de l’avenir du Québec. Ils sont généralement au centre droit de l’échiquier politique. Nationaliste mais insécure économiquement parlant…ils veulent des garantis que la souveraineté du Québec n’aura pas d’incidence sur leurs bas de laine…

C’est tout ca..la complexité du choix….

On verra…mais…ce que l’on peut dire immédiatement…cette élection est historique ….le premier pas…vers un nouveau référendum???

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mercredi 4 juillet 2012

Souverainistes-Indépendantiste-Nationaliste unissons nous pour que ce soit les 3 derniers mois du PLQ et de Charest !


Je lisais un tweet ce matin qui disait qu’il y avait une rumeur qui courait que des élections générales au Québec soit déclencher dès le 1er aout. D’autres rumeurs pointeraient sur le 15-16 aout pour des élections le 17 septembre.
D’une manière ou d’une autre il y a une question qu’il faut se poser immédiatement:
Que faire pour que ce soit les 3 derniers mois du PLQ et de Charest au pouvoir? Souverainistes-Indépendantiste de tout horizon unissons nous pour que ce soit les 3 derniers mois du PLQ et de Charest
Parce le défi est là…il faut ABSOLUMENT que les québécois et québécoises mettent dehors le parti le plus corrompus de l’histoire du Québec et je pointes bien évidemment le PLQ.
De plus, en faisant ca, on mettrais fin au règne de Jean Charest et de Paul Desmarais. Ca serait très certainement la fin de la carrière politique de Jean Charest au Québec.
Mais pour réaliser ca, il faut que le mouvement indépendantiste – souverainiste et nationaliste se regroupe sous une seule bannière…
Oui je sais…pincer vous le nez…je vais le dire…OUI il faut élire Pauline Marois et le PQ. C’est encore le meilleur outil actuel pour en arriver à notre objectif: Faire du Québec un pays.
Faisons une trêve des chicanes intrinsèques, des divisions des égos, des pseudos séparatistes de gauche, des à gauche de la gauche, des centristes de droite, des indépendantistes de droite, qui sont pas capable de se comprendre…sur la façon de faire l’indépendance. Mettons de coté pour 3 mois les visions divergentes de l’indépendance nationale, de la souveraineté du Québec.
Il faut faire de cette prochaine élection…l’élection qui nous permettra de faire l’histoire.
Il faut une Union Nationale indépendantiste (UNI) ….tous UNI avec un seul but: Battre les libéraux et faire déguerpir Jean Charest…

Apres…on verra…la Commission Charbonneau et Stephen Harper…seront les vrais cibles..j’ai déjà hâte le 18 septembre…et vous????

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