dimanche 18 novembre 2012

Les fédéralistes d’aujourd’hui: que du $$$$????

Je reproduis un autre excellent papi-el de MATHIEU BOCK-CÔTÉ (MBC)..dans le Journal de Montréal

et en voici mon commentaire

En fait Mathieu, les fédéralistes québécois n'ont plus de réels principes nationalistes intérieurs. Depuis 20 ans...en ont ils déjà eu???

Ils sont affairistes, point à la ligne. Et quand je dis affairistes...je suis poli (CEIC).

De plus, quand ils disent que le fruit n'est pas mur...quelle locution vide et manipulatrice. Pour eux, le fruit ne sera mur que le jour qu'il n'y aura plus de souverainiste au Qc, donc jamais...

Les québécois qui n'ont pas encore compris que NOUS somme pris en otage par le fédéral...ne peuvent comprendre le débat sur la présence du drapeau "Canadian" dans nos institutions nationales québécoises...
Toutefois...soyons bien clair...pour paraphraser ton volume...Nous sommes actuellement au Québec à une "Fin de Cycle"  généralisée. Montréal, Laval, les fédéralistes de principes, les souverainistes de gauche...

Tant qu'à moi...Il faut que le Québec...Naisse..ou renaisse???

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Affaire du drapeau : la politique de la carpette

 

18 NOVEMBRE 2012

Je vous parlerai de «l’affaire du drapeau». Je laisse à d’autres le rappel de l’histoire protocolaire du Québec même si elle est loin d’être négligeable, dans le cas présent. Je me penche plutôt en quelques mots sur sa signification historique et politique. Car cette étrange «querelle de drapeaux» n’est pas qu’une querelle de drapeaux. Mais le symptôme d’une évidence dont nous perdons pourtant de plus en plus la trace, dont nous n’avons plus vraiment conscience: le caractère fondamentalement problématique du fédéralisme au Québec depuis 1982.

Un fait: depuis 1982, le Québec est exclu de l’ordre constitutionnel canadien. Les souverainistes le savent, évidemment et y voient une raison fondamentale de rompre le lien fédéral. En 1982, avec le rapatriement unilatéral de la constitution piloté par Trudeau, le Québec est passé de peuple fondateur à province parmi d’autres. Ses droits historiques ont été bafoués lors d’un coup de force dont on peine à comprendre tous les effets. L’Assemblée nationale a été mise sous tutelle par le régime canadien, qui a reconduit son historique pouvoir de désaveu en le confiant notamment à la Cour suprême du Canada.

Mais les fédéralistes le savent aussi. À tout le moins, ils l’ont déjà su. Pendant longtemps, ils savaient que le coup de force de 1982 était odieux et représentait quelque chose comme un coup d’État, ce qu’a déjà reconnu Trudeau, d’ailleurs. Ils le savaient tellement qu’ils se sont engagés dans de grandes réparations constitutionnelles. C’était le projet de Meech qui posait cinq conditions minimales pour signer la constitution de Trudeau. Cinq conditions minimales sans lesquelles le maintien du lien fédéral serait un déshonneur pour le Québec.

J’aime rappeler la chose: alors qu’il croyait encore à la signature de Meech (quelques semaines avant l’échec de l’entente), Robert Bourassa confessait qu’avec cette entente, le Canada deviendrait enfin un «vrai pays» pour les Québécois. J’en ai toujours compris que selon son propre point de vue, sans Meech, le Canada n’était pas un vrai pays pour notre peuple. Que Robert Bourassa n’ait pas eu le courage historique d’en tirer les conséquences politiques est une autre affaire. Mais le fond des choses est là : pendant longtemps, les fédéralistes étaient fidèles au Québec d’abord. Ils n’étaient pas encore devenus des inconditionnels du Canada.

On l’oublie, mais le PLQ, à ce moment, a failli virer souverainiste. C’était l’époque d’un Québec qui ne voulait plus négocier que d’égal à égal avec Ottawa. Il fallait se parler de peuple à peuple. C’était l’époque où les fédéralistes envisageaient clairement leur conversion à la souveraineté. C’était l’époque où il y avait plus de points en commun entre un fédéraliste québécois et un souverainiste québécois qu’entre un fédéraliste québécois et un fédéraliste canadien. C’était l’époque où les fédéralistes québécois rejetaient viscéralement l’héritage de Trudeau. C’était l’époque du rapport Allaire qui pavait le chemin vers une indépendance réalisée par le PLQ.

Nous sommes 20 ans plus tard. Et les choses ont bien changé. Et c’est ici que l’affaire du drapeau devient importante. Le Canada ne s’est toujours pas amendé et sa constitution a modifié pour le pire le destin du Québec. Mais le leadership fédéraliste déchire sa chemise parce qu’un gouvernement souverainiste propose de restaurer la primauté des symboles nationaux québécois à l’Assemblée nationale. Il s’indigne parce que les souverainistes cherchent à rappeler d’une manière tout à fait légitime le caractère hautement problématique du fédéralisme canadien au Québec.

Pour eux, désormais, le coup de force de 1982 n’est plus qu’un détail: évidemment, ce serait mieux si le Québec signait la constitution un jour. Lorsque le fruit sera mûr, comme on dit souvent. Mais cette signature est banalisée, presque insignifiante. Car en attendant, ce n’est plus grave. Comme si le fait d’évoluer sous un régime constitutionnel mettant clairement en tutelle notre Assemblée nationale n’était plus grave. Comme si nos fédéralistes avaient perdu le sens du politique et vivaient désormais dans le déni historique perpétuel.

Ce qui me frappe ici, c’est à quel point les fédéralistes québécois pratiquent la politique de la carpette. Ce qui me frappe, c’est à quel point les fédéralistes québécois n’ont plus aucun seuil de rupture avec un Canada qui a pourtant censuré constitutionnellement notre existence nationale. Auparavant, nos fédéralistes ne voulaient rester dans la fédération qu’à la seule condition qu’elle se réforme en respectant les revendications historiques du Québec. Aujourd’hui, ils acceptent le Canada tel qu’il est, et s’en font même une fierté. Ils n’ont même plus le souvenir de leurs propres combats québécois.

Le zèle fédéraliste, c’est celui d’un camp qui est occupé à dédramatiser systématiquement la perte d’autonomie et de souveraineté du Québec dans la fédération. C’est celui d’un camp qui en est venu à refuser l’idée même que le Canada puisse causer problème. Et c’est ici qu’ils se choquent autour de la querelle du drapeau. Car ils ne peuvent tolérer ce rappel historique élémentaire et malheureux : en se ralliant implicitement à l’ordre constitutionnel de 1982, les fédéralistes québécois ont laissé tomber le Québec. Quelque part, ils le savent. Et n’aiment pas qu’on leur remémore.

No de billet56682-21-11-81-1

jeudi 15 novembre 2012

Coderre et Lisée sur les réseaux sociaux: Pour ou contre?

 

Question: Est ce les politiciens doivent être sur les Réseaux (RS) ou médias Sociaux (MS)???

Mon point de vue est le suivant: OUI et NON.


1-Oui parce que les politiciens sont en principe des personnes normales... égalent à tous les autres personnes.


2-NON dans la mesure que leur présence n'est que du marketing politique.


Quelques exemple: Denis Coderre:

Il est le pire de tous. Il a utilisé les médias sociaux pour son marketing personnel de politicien. Il est un très grand manipulateur des perceptions des gens..dit ordinaires. Il veut qu'on l'aime..qu'on le trouve sympathique, qui est capable de se retrouver au même niveau que la masse..et en finalité...C'est ca son seul vrai objectif: qu'on vote pour lui et son parti.


Autre exemple: Jean François Lisée.:

Déjà...On le critique pour son omniprésence médiatique...en fait il est partout. Lisée est avant tout un communicateur de profession. Il communique en tant que ministre beaucoup, beaucoup, beaucoup. Trop??? a t il le même but que Coderre? oui...c'est sur c'est un politicien mais avec une autre approche..un autre angle.


Souvenez vous de l'épisode du verglas. Lucien Bouchard et André Caillé était à la radio et télé tous les jours. Ils furent adulé pour leur présence quotidienne en donnant l'heure juste dans la situation d'urgence du moment..


Y a peut etre un autre angle qu'il faut regarder le tout....On a le loisir de s'abonner ou pas à quelqu'un...Je suis abonné à ceux et celles qui m'intéresse...


J'identifie qu'un seul bémol...dans les RS et MS. On devrait trouvé un système ou un moyen pour bloquer la possibilité du marketing politique sur les RS et MS...tout en ayant la possibilité de s,Informer adéquatement..sur les enjeux politiques...


Coderre me bloque c ok..mais j'y donnes d la marde en masse..anyway...et je continue tous les jours en lui en donner..


Lisée...je lui réponds pas à rien...trop d'info on s en lasse..je suis quasi indifférent à ce qu'il dit...est ce un symptôme de son omniprésence...fort probable...


La modération à bien meilleur gout... même sur les médias sociaux...

No de billet: 05682-21-11-51-1

mercredi 14 novembre 2012

Montréal….Quel désastre…et c’est pas fini. Le racisme mafieux vs les souverainistes

 

Dans un premier temps, je voudrais dire que je suis désolé pour mes fidèles abonnés si j’ai été un peu beaucoup absent ces derniers mois…J’ai eu des raisons personnelles majeures…pour ces absences…encore désolé..je vais essayer de me reprendre..en main…

De plus, il y avait un bout que je ne m’étais pas senti inspiré par un évènement de l’actualité mais aujourd’hui…oui.

Montréal …que désastre..et c’est pas fini. Le racisme mafieux vs les souverainistes

Je ne veux aller dans les détails actuels de ce qui se passe à Montréal. Il y en a plein les sites suivants:

Mon propos aujourd’hui sera sur le futur de Montréal. il est loin d’être rose..à mon avis. Je m’explique

On constate avec ce qui se passe à la commission Charbonneau que Montréal est carrément mené par la mafia, les bureaux d’ingénieurs d’avocats et toutes les entreprises qui ont des contrats publiques de la ville. Et c’est loin d’être fini.

J’ai posé la question à un ami - journaliste qui est proche de la scène municipale de Montréal…je lui posais les questions suivantes:

  1. Mathématiquement, la population entière de la ville de Mtl telle qu'elle est actuellement est composée de quel pourcentage d'allos, d'anglos, de libéraux, de souverainistes?
  2. Coderre est un fédéraliste, est il assuré de de gagner simplement en comptant le nombre d'allos, d'anglos, de libéraux dans l'actuelle ville de Mtl qui préfèrent la corruption à avoir un maire souverainiste à Montréal..ce qui démontrerait très clairement le caractère raciste de ces gens là

Voici quelle a été sa réponse:

Je ne crois pas qu'un souverainiste puisse gagner. Coderre sera bel et bien avantagé: attiré à la fois des allos, des anglos, des banlieues...et des francos.

Ca veut dire quoi tout ca:

Pour moi c’est très claire: La ville de Montréal a été est et sera toujours mené par des racistes fédéralistes anglos. allos, libéraux.

Le pire c’est qu’il y a une majorité de personnes vivant à Montréal qui préfèrent que la ville soit aux mains de corrompus, de mafieux, d’un système de financement occulte et illicite. Cette population majoritairement non francophile favorise les criminels aux souverainistes.

Est on en présence de racisme mafieux….???

Oui…et c’est pas fini…

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No de billet: 93682-21-11-41-1

vendredi 2 novembre 2012

Règlement de compte…au PQ Corral…l’affaire Bouchard - Michaud

Je retranscris ici un commentaire que j’ai fait sur un article de Pierre Cloutier et Richard Le Hir sur Vigile.net, concernant les demandes d’excuses d’Yves Michaud

 

 

La campagne annuelle des purs et durs de la souveraineté pour redorer le blason d'Yves Michaud prend de nouveau le bâton du pèlerin pour en arriver à ses fins.

M. Cloutier, M. LeHir , il y a un passage de votre texte que je tiens à citer et commenter. le voici:

 

Le 14 décembre 2012, il y aura 12 ans que cette infamie perdure, jetant le discrédit sur la plus représentative et la plus importante de nos institutions démocratiques, et cela malgré les tentatives de M. Michaud pour faire réparer cette injustice, laver son honneur et défendre sa réputation qui, vous le savez fort bien, est le plus important et le plus fondamental des droits civils d’un citoyen.

Laver l'honneur et la réputation d'un individu est fondamental.
Aucun doute, j'en suis...et M.Cloutier...je suis sur que vous comprenez très bien...ce que je veux dire..

Y a t il eu du droit-poubelle dans cette décision de l'Assemblée Nationale?
A t on fouillé dans les " bobettes" de Michaud pour en arriver à cette motion??? NON

Mais qu'en est il réellement de l'honneur et de la réputation d'Yves Michaud dans l'opinion publique québécoise???

On a vu et revu Yves Michaud à maintes reprises à la télé et dans les journaux du Québec...depuis 12 ans...et ma foi...son image de marque ne semble pas trop amoché.

Est elle si entachée que ca?

N'est ce pas plutôt un combat politique et encore une sainte fois..une tentative de règlement de compte entre un pur et dur de la souveraineté et Lucien Bouchard.

Est ce que ces excuses officielles feraient en sorte de réparer les liens entre Yves Michaud et Lucien Bouchard???

Faire des excuses officielles serait une reconnaissance de l'erreur des faits, des circonstances et du contexte.

Est ce que M. Michaud après ses excuses officielles se rallieraient à Lucien Bouchard???

Je ne suis pas avocat...mais une question sans réponse me trotte dans la tète: En reconnaissant son erreur et en faisant des excuses officielles..est ce que ca pourrait ouvrir un porte à Yves Michaud pour demander une réparation financière???

Je crois qu'il y a autre choses que du droit dans ces demandes d'excuses officielles...reconnaissez le..

L'affaire Michaud et sa sempiternelle quête d'excuses officielles n'est qu'une autre tentative de régler le cas...de Lucien Bouchard...

Les souverainistes qui pensent que la souveraineté ne se fera qu'à gauche...se trompent et se sont toujours trompés souverainement...Je vous recommande fortement de lire ou de relire..le livre de Mathieu Bock-Coté " fin de cycle". Ceux qui ne sont pas d'accord avec ses conclusions...font fausse route...sur la souveraineté

Le dossier Michaud est oublié depuis longtemps dans la population en général...IL n'y aura aucun gain politique à faire avec ces excuses...bien au contraire..

C'est pour ca..que je dis ceci: Je suis dans le camp du NON cette fois-ci…...non..je ne vous suis pas...dans ce règlement de compte…au PQ Corral…

Luc Ménard
Le souverain dénonciateur
http://lucmenard-politiqc360.blogspot.ca/

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No de Billet: 01682-21-11-20-1

jeudi 18 octobre 2012

Faire renaitre le mouvement Souverainiste??? oufff pas facile ca…

 

Je publie le commentaire que je viens de faire sur le blogue de mon préféré…Mathieu Bock-Côté

Encore une fois Mathieu...tu es en plein dedans...Bravoooooooo


Toutefois ton questionnement sur les "sacrifices" que le PQ, que l'ON et que QS doivent faire sont trop élevés pour être réalisables. Les "ÉGOS" des protagonistes sont tellement gonflés ( et ils se prennent tellement au sérieux)  qu'il m’apparait utopique de penser...qu'ils sont capable de "gros bon sens nationalistes et souverainistes.


Je retiens un passage fondamentale de ton texte: je te cites:


"Mais si le «recentrage» du PQ est nécessaire, il ne sera pas suffisant non plus. Ce parti devra, d’une certaine manière, se refonder, renaitre, en quelque sorte. Car il est toujours à deux doigts de descendre en vrille qui lui ferait connaitre le même sort que l’Union nationale sous Jean-Jacques Bertrand"


Là tu fais fort. Ce risque de descente aux enfers est réel pour le PQ. Souhaitable? Inévitable?

Je le penses...il faut que les Souverainistes se regroupent une fois pour toute dans un nouveau parti qui fait la promotion du nationalisme, de la souveraineté, tel que tu le décris dans ton livre "Fin de Cycle"..


.Le seul malheur dans tout ca...c'est le temps perdu à ne pas faire la souveraineté...Shit...

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No de billet 15582-21-01-81-1

dimanche 14 octobre 2012

Paaa…j’t’aime

 
Mise à jour du 14 octobre 2012
 
Je vais apporter de petites modifications à mon billet à Marc-André…Des précisions…s’imposent. Elles seront en jaune. Merci …
 
Ah oui si vous trouvez les couleurs criardes…je n’y peux rien…je suis daltonien..lol Sourire)))


Marc andr
Depuis le 12 août dernier mon  cœur, mon âme, mes sentiments, mes émotions sont à fleur de peau.

Je suis de retour petit à petit... sur la WeBosphere

Dans la nuit de samedi à dimanche 12 août dernier, un membre de ma famille est décédé.

J’avais promis d’écrire quelques choses sur mes WeBillets pour me soulager…un peu...la douleur était  encore trop vive.
 
Je ne trouvais pas le courage, pas les bons mots, pas le bon titre, pas le bon angle, pas la bonne inspiration à donner à mon billet hommage…

Je crois l’avoir trouvé ce matin…même avec des larmes perlant mon visage.

Cet évènement est dans mon top 3 des jours les plus émotifs de ma vie.

Mon neveu, le fils de mon frère, s'est tué en VTT.
Marco (Marc-André – 23 ans) nous a donné plusieurs  leçons de vie en famille.
 
Je n’ai pas d’enfant…et j’en aurai pas…et c’est correct comme ca…mais…ma conjointe…sait..elle c’est quoi perdre un enfant…elle a perdu son fils, Sébastien,  lorsqu’il avait 5 ans..Une douleur viagère, une tristesse sans fin, un souvenir à vie…mais aussi le courage et la force de continuer de vivre…
 
Mon frère André, ma belle sœur Louise, ma nièce et filleule Mélanie, son conjoint Michael vont passer ces mêmes moments…où ils auront besoin d’une très forte dose de courage…et surtout…de se remémorer chaque instant des interactions qu’ils ont eu avec Marco les binnes…(son affectueux surnom d’ado)
 
Ma conjointe me racontait qu’elle avait passé beaucoup de  temps à prendre soin de son fils malade (maladie du cœur)…Certains, certaineslui reprochaient d’en passer trop…et de ne pas suffisamment penser à elle…
Danielle me disait en rétrospective qu’elle ne regrettait rien de ces trop brefs moments avec son fils.
André, Louise, Mélanie et Michael et tous les proches amis de Marc-André…pourront très certainement dire la même chose d’ici quelques temps…On regrette rien…
 
Je vais vous raconter une anecdote de toutes celles que j’ai entendu de la bouche de son père. Elle me revient sans cesse depuis les funérailles…elle illustre d’une manière claire le type de relation père-fils qu’ils avaient. Elle relate tout en peu de mots…en fait en 2 mots

André faisait tout avec son fils..aller à la chasse, à la pêche,, faire du bateau, du camping, etc.…Marco était très proche de son père…. Lorsque son père revenait de son travail à la Baie James, il arrivait à Marco d’aller retrouver son père et sa mère…dans leur lit…Marco avait un début de pilosité au menton…et s’amusait à gratter ses poils durs sur le dos de son père….qui lui répondait…dans Notre langage de bleuets…


- Porte ta peau, dégage…grand slaq…etc.…x/$%?&*/*,,,,

Marc-André continuait à agacer son père avec ses poils durs…tout en lui répondant…en 2 mots:

- Paaaa j’t’aime…..

Cette anecdote image tout, résume tout. Y a rien à ajouter…sur ce que devrait être une relation familiale…père-fils, mère-fils, mère-fille, père-fille, frères-sœurs

Que de perte de temps sur les chicanes (frères-sœurs-parents qui ne se parlent plus) beaucoup trop présentes dans une grande majorité des familles québécoises.

Combien de familles sont déchirées par des égos démesurés? Par des batailles de coq à savoir qui sera le plus beau, le plus fin, le plus intelligent et qui prendra le contrôle financier (parce qu'il y a toujours l'aspect de l'argent dans ces guéguerres de pouvoir) de la famille??? Balivernes, fadaises, niaiseries, tataouinage de merde, futilités….criss d’enfantillages…
 
Marco nous a fait la preuve encore une fois que la vie est trop courte pour perdre une minute du temps précieux de la vie en famille.
 
Trop aimer ses enfants est impossible.
C’est la 3e fois que je vis cette expérience dans ma famille.
  1. Francine, une cousine qui a perdu ses 2 garçons dans un incendie le 17 juillet 1988.  David 7 ans né le 29 janvier 1981  et Jean-Sébastien 10 ans né le 13 novembre 1978
  2. Danielle ma conjointe, son fils Sébastien décédé à l'âge de 5 ans, né le 8 septembre 1985.
  3. Une anecdote d’un bizarre hasard:
    • Je suis né le 8 septembre 1958 – retourné l’année de naissance de Sébastien et c’est 85-58
    • j’ai connu Danielle à l'âge de 41 ans.. Sébastien aurait eu 14 ans…41-14
    • Y a t il quelqu’un qui pourrait faire la numérologie de ces hasards??? Sourire))
  4. Là…Marc - André - 23 ans né le 18 novembre1988
Ça ne fait que confirmer, ce que je pense depuis longtemps…trop…tout  y a pas de problème avec ca.
 
2 exceptions:
  • La boisson: Les problèmes reliés à l’alcoolisme ( alcool social oui ok)
  • LES DROGUES, aucune drogue,  à ne pas toucher sous aucune considération
Je ne vois pas de problèmes au TROP TOUT pour le reste des éléments de la vie.

Il reste que de (bien ou mal) gérer ca. Mais j’avoue aussi d’emblée que ce n’est pas toujours facile de gérer le TROP.
 
Que dire en terminant, y a pas de mots pour décrire l'émotion et l'impuissance que je ressens depuis dimanche midi le 12 aout dernier lorsque je l'ai su. Un choc, une tristesse présente pour longtemps, un deuil incommensurable..
 
Avant le drame, la famille Ménard ne comptait que 2 garçons dans les petits fils de la descendance de Jacques...mon père qui est décédé il y a plus de 20 ans.
  1. Marc-André Fils de  mon frère André et de ma belle sœur Louise
  2. et Pierre, fils de ma sœur Aline et de mon beau-frère Romain.
 
Marc-André je t’aimais
 
Pierre je t’aime…

Un passage...obligé pour mieux comprendre la vie...
Snif snif exponentiel :((
 
Voilà je l’ai écrit…je l’ai pondu…ca fait (un peu) du bien…finalement…Merci Marco les binnes… Sourire)) ;((( Merci Pierre Sourire)))
 
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2012/08/20120813-072700.html
http://www.radio-canada.ca/regions/saguenay-lac/2012/08/13/001-accident-mort-vtt.shtml
http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/201208/13/01-4564561-un-jeune-homme-de-23-ans-perd-la-vie.php
http://www.domainefuneraire.com/salon/maison-funeraire-hebert-fils/avis-de-deces/marc-andre-menard-86320

Vos marques de sympathie peuvent se traduire par des dons à la Société canadienne de la Sclérose en plaques, Section Lac St-Jean, 1230, boul. Wallberg, Suite 307, Dolbeau-Mistassini (Qc) G8L 1H2.
 
Mots clés Technorati :
No de billet 64282-21-80-13-1

mardi 9 octobre 2012

Le financement des partis politique au Québec – 3 ans plus tard

J’ai écrit ce ci il y a 3 ans

 

C’est toujours d’actualité???

 

jeudi 5 novembre 2009

Pour la création d’une Société d’état pour le financement des partis politiques au Québec.

à 08:08 par Luc Ménard

Suite à la divulgation des trop nombreux dossiers de corruption impliquant et touchant l’intégrité fondamentale de tous les politiciens au Québec, il conviendrait, à mon avis, de faire une refonte en profondeur de toute la structure régissant le financement des partis politiques au Québec.

Dans le fond le système qu’il faut mettre en place doit répondre à la question suivante:

Question:

Comment peut on organiser, structurer, diriger, coordonner, gérer, contrôler et s’assurer que les partis politiques ou plus particulièrement les candidats et administrateurs de partis ne subissent pas d’influences indues (qui sous entend, un retour d’ascenseur) de bailleur de fonds, tout en ayant les outils appropriés pour pouvoir accéder et exercer une fonction élective?

Réponse:

Il faut soustraire de tout lien, de tout contact, tout candidat ou tout parti politique à la sollicitation de revenus direct ou indirect, avec les individus ou personnes morales.

Il devrait en être de même pour les dépenses relatives aux activités et aux outils nécessaires pour pouvoir exercer une fonction élective.

Il faut couper tous les contacts pour un éventuel souscripteur-bailleur de fonds $$$ de quelques natures et provenances que ce soit.

Il faut de plus ré-inventer la structure et les méthodes de contact avec les électeurs avant et pendant les campagnes électorales. L’utilisation d’internet à son maximum serait la voie à privilégier. J’aimerais rappeler que des campagnes électorales victorieuses ont été faites avec des moyens extrêmement limités. ( Mairesse Boucher à Québec, André Arthur dans Portneuf et Richard Bergeron à la mairie de Montréal.)

Les objectifs de cette Société d’état seraient de:

  1. de couper tout lien entre les revenus et les dépenses pour tout candidat.

  2. éliminer les pseudos-bénévoles non rémunérés en limitant les besoins des candidats

  3. réduire le plus possible les dépenses nécessaires à l’élection d’un candidat.

  4. De rendre juste, équitable et égale les moyens mis à la disposition des candidats. Élimination de la possibilité d’élire le candidat qui le plus de moyen $$$

Je propose quelques pistes de solutions:

Sous la responsabilité du DGE, il y aurait création d’une société d’état pour la gestion du financement des partis politiques au Québec. La SGFPPQ ( nom à améliorer)

Les grandes lignes du mandat de cette société serait les suivante`:

  • Mandat d’organiser structurer gérer et contrôler à la source:

    1. Le financement publiques et privées des partis politiques dépenses de chaque parti. (le principe de la CSST)

    2. De gérer toutes les sources de revenu de chaque parti politique officiel.

    3. De gérer toutes les sources de dépenses de chaque parti politique officiel.

      • Elle aura la responsabilité de pourvoir au besoins matériels de chaque parti, locaux, matériels physique, équipements électroniques. etc.

  • Cette société obligera les partis a utiliser que les moyens gratuit et à large diffusion qu’internet offre.

  • Divulgation de toutes les listes de membres de partis par district respectif dans le registre de parti politique officiel du Québec. ( Ce n’est pas la liste électoral qui est complètement autre chose)

    • Ce qu’il faut savoir c’est que présentement cette liste de membres est une pièce de très grande importance, quasiment secret d’état et enveloppé de mesures de protection digne de la CIA, pour les individus qui exerce une position élective. Cette liste vaut très cher $$$$. En gardant secret cette liste, il élimine toute possibilité de contestation ou de défaite dans une éventuelle investiture de parti. En divulguant cette liste de membre, elle rend possible la participation à moindre cout d’un plus grand nombre de personnes possibles à la vie politique.

  • La portée de cette Société viserait toutes les élections à tous les niveaux de la société civile, toutes les consultations populaires (référendum), candidature à un poste électif, et ce à tous les niveaux de fonctions électives publiques (scolaire, municipal, de circonscription, investiture de parti par circonscription, arrondissement, conseiller, maire, député, chefferie de parti).

    • Aucune élection ne serait tenu au Québec et ce à tous les niveaux, sans que cette Société contrôle les revenus et dépenses de ces élections.

  • De prévoir un tas de conséquence sévère dans le non respect de ces règles. À titre d’exemple:

    • coupures de 50% du budget de dépenses pour tous les candidats de ce parti

    • interdiction de se présenter a titre de candidat de parti pour les 20 prochaines années.

    • de donner la victoire à la partie adverse suite a une élection.

      • Le référendum de 1995 aurait eu une autre finalité dans ces circonstances

    • de pénaliser le parti fautif en coupant de 50% le nombre de représentants

    • etc.

Les grands principes seraient les suivant:

  1. Liberté individuelle de donner au parti de son choix jusqu'à une limite de 250$.

    • Dans le formulaire de contribution individuel, il devra obligatoirement déclarer le nom de son entreprise pour lequel l'individu travail. Dans le cas d'un individu qui ne travaille pas, il devra fournir la liste des membres de sa famille et leur employeur. Toutes ces entreprises seront rayée automatiquement du registre national des entreprises accrédités, invités et autorisés à répondre à des appels d’offre publics, à des contrats de tous les services publics nationaux, régionales ou locales.

  2. Liberté de contribution de personne morale (entreprises privées) au parti de son choix jusqu’à une limite de 3000$.

    • Toutefois cette entreprise sera rayée automatiquement du registre national des entreprises accréditées, invitées aux appels d’offre publique, à des contrats de tous les services publiques nationales, régionales ou locales.

    • Les 2 premières règles auront pour effet de décourager les entreprises à corrompre un parti ou un candidat puisque qu’elle n’aura plus le droit de faire des soumissions pour des contrats publics.

  1. Cotisation à la source (genre assurance-chômage) (exemple 5$ par tranche de 100 $ de salaire) à tous les citoyens en âge de voter.

  2. Cotisation à la source ( genre CSST exemple 5$ par tranche de 100$ de remise de taxes mensuels ou sur 1% du chiffre d’affaire déclaré) des entreprises.

  3. Répartition de dépenses de partis gérer par la Société au prorata des votes obtenues à l’élection précédente à chaque parti politique au Québec

    • Avantage sur le contrôle des dépenses

    • possibilité pour des tiers partis d'obtenir du financement

  4. Dans chaque municipalité, villes, de plus de 3000 personnes (nombres à préciser) obligation de création de parti politique qui devra obligatoirement se relier à un parti politique national ( PLQ, PQ, ADQ,) qui sera régit par les mêmes règles de revenus et dépenses

    • Obligation à tout parti politique légalement inscrit à un registre de parti politique officiel de s’inscrire dans une ou l’autre des option politique suivante: Fédéraliste, Souverainiste, autonomiste, etc.

    • Cette obligation est inspirée de la France ou chaque candidat à des postes électifs a une affiliation officielle avec un parti national. De plus, il a l’avantage de ne plus piéger l’électeur sur les affiliations secrètes ou étiquettes de pseudos neutralités. Une transparence totale sur les allégeances politiques des candidats. aucune ambigüité sur ses affiliations.

      • Exemple les mélanges PQ-PLQ aux élections municipales seraient impossible.

      • Diane Lemieux, André Lavallée ou Michel Labrecque avec Gérald Tremblay ca avait aucun sens.

      • Louise Harel, Réal Ménard, Elsie Lefevre avec Benoit Labonté (qui a été attaché politique de Paul Martin et il a été soutenu financièrement par Paul Desmarais) ce qui n’avait encore aucun bon sens.

  5. Aucune campagne de financement des partis ne sera autorisé. Toute contribution, membership. etc. doit être fait par chèque qui serait au nom de la société d’état qui récolterait tous les dons pour les partis politiques.

    • Chacun pourrait spécifier à quel parti il souhaite contribuer sans jamais être en contact avec un membre de ce parti.

  6. Cette même entreprise ne pourra bénéficier d’aucune aide direct ou indirecte des paliers publiques ( genre CDP, SGF, Investissement Québec etc. )

  7. Toute contribution individuelle ou de personne morale sera rendu publique sur le site internet de la Société avec divulgation du parti et de détails pertinents.

  8. Déclaration officielle de toutes les activités des partis

  9. Limitation des dépenses de parti annuel au prorata des votes obtenues à l’élection précédente

  10. Limitation des dépenses de parti en période électoral au prorata des votes obtenues à l'élection précédente

  11. Fourniture par la Société d’état des outils internet de communications: Sites, blogues, diffusion en web TV etc.

  12. Aucune pancarte ne sera autorisé en période électorale

  13. Aucune pub radio ni télé autorisé

  14. Aucun sondage publié durant la période électoral.

  15. Toutes les personnes travaillant pour un parti politique seront des employés de la Société avec carte d’identification distincte. La rémunération sera la même pour tous les employés de parti.

  16. Budget limité pour tout rassemblement
    • Donc le love-in 3 jours avant le référendum aurait été illégal, donc les camp du non aurait perdu automatiquement
    • Aucun avantage fiscal ne sera relié à la contribution obligatoire des individus ou des personnes morales

Il restera toujours cependant des choses extrêmement difficiles à contre carrer. Exemple

  • Un individu qui est payé par son entreprise et «prêté» à un parti politique

  • un individu ou une entreprise qui donne de l’argent comptant. À quoi sert cette argent comptant???

  • un individu qui paye des dépenses du parti avec la carte de crédit d’entreprise

  • La double structure: l’officiel et la secrète , le budget officiel et le budget secret

    • Toutefois avec mes suggestions de contrôle de dépenses par un tiers, ces cas ne seraient plus légion. En contrôlant les fournitures, les activités et internet, l’argent comptant pourrait être plus facilement rétracable.

Toutefois il y a d autres points qu’il faudrait réévaluer:

  1. Le salaire des administrateurs publiques (conseillers. attaché politique, maire, députés, ministre, PM, ) devrait être majorés.

  2. Droit de vote et de contribution financière obligatoire à des partis au nouveau résident-immigrant après 2 ans seulement de résidence.

  3. Une élection à 2 tours comme en France pour toute élection à plus de 2 candidats

  4. Développement du vote électronique sécurisé ( genre banque).

    • Je comprends pas qu’on soit capable de faire des transactions $$$$ sécurisés, pratiquement sans faille et on est pas capable de voter électroniquement

  5. Utilisation lourde d’internet comme moyen de transmission d’information.

  6. Durée maximale de 8 ans de mandat électif.

    • Plus de carrières politiques de 30 ans. Plus de politiciens professionnels. Obligation d’avoir 5 ans d’expériences minimum dans un autre domaine.

    • Compensation financière pour service rendu au développement du Québec

Voilà une esquisse de ce que je propose comme refonte de l’organisation des partis politiques au Québec.

J’aimerais beaucoup que vous me donniez votre avis des points forts ou faibles de ces suggestions. Tout ca dans le but de bonifier cette proposition.

 

No de billet: : 57482-21-01-90-1

vendredi 21 septembre 2012

Réponse à mon ami Mario Beaulieu: Que préfère t on? Avoir raison ou gagné???

 

Voici ce que j’ai répondu à un twitt intéressant de mon ami et ancien collègue de Montréal-Centre au PQ de 97-98 Mario Beaulieu. Mario est à la tête, entre autres du Mouvement Québec Français.

Son twitt avait un lien vers le site du mouvement et à son billet intitulé:

De quoi Lucien Bouchard a t'il peur au juste?

@Mario_Beaulieu

Salut Mario, Lucien Bouchard et tous les souverainistes de centres et de centre-droit comme moi n'ont pas peur que le français prennes la place qui lui revient.

Ce qu'on redoute et c'est pour une 100,000e fois la même raison que l'on se parlait...tu t'en souviendras en 97-98...l'effet de ces débats là (sur la place publique) sur l'appui à un référendum sur la souveraineté.

Vous (les tenants de l'aile Parizeauiste) pensez qu'en parlant de souveraineté tous les jours..toutes les heures, toutes les minutes et toutes les secondes, les indécis, les mous, les fatigués et tous ceux qui ne savent pas s'ils vont voter oui ou non, de part et d'autres....vont trouver  la lumière.


Lucien Bouchard et ses défenseurs dont je suis..( tu le sais depuis qu'on se connait) pensent qu'il faut attendre le moment opportun ( et je pense qu’après la commission Charbonneau en sera un de choix)pour déclencher un processus amenant à un référendum sur la souveraineté. Il faut éviter "d'écœurer" ce marché là avec un sujet qui serait usé à la corde.

Il est rare que je suis d'accord avec Patrick Lagacé mais hier..il en a poussé une bonne, la voici et je le cites:


"les souverainistes... préfèrent avoir raison que gagner."

J'oserai ajouter que les Parizeauistes...ont cette vision là. On a raison...

Les Bouchardistes ont la vision, on veut gagner avant...d'avoir totalement raison...

J’ai oublié quelques choses à mon tweet Mario. As tu lu le volume de Mathieu Bock-Coté, “Fin de cycle”…Si tu l’as pas lu…je te le recommande sincèrement….sa conclusion reflète…tu t’en souviendras..nos “belles” discussions” que l’on avait avec aussi Christian Gagnon…

Voilà Mario...

No de billet 39382-21-90-12-1

jeudi 13 septembre 2012

Lucien Bouchard et Mathieu Bock-Coté ferait une équipe formidable?

 

Voici mon commentaire sur le fameux billet de Mathieu Bock-Côté paru sur le site du Journal de Montréal…je ne comprends pas..Pourquoi il ne l’a pas approuvé et diffusé…De toute façon le voici:

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1310703026161_AUTHOR_PHOTOWowwwww et rewowwwwwwwwwwww....Bravo Mathieu Un bijou d'analyse! Je dois dire que ce billet regroupe 2 des mes préférés. Lucien Bouchard images (10)et toi.
J'ai lu et relu ( je dois ajouter que c'est unique dans ma vie) ton volume "Fin de Cycle".
Ta conclusion est fantastiquement fondamentale. Son titre veut tout dire: "mon conservatisme".

Ne pourrait pas aussi dire ici que Lucien Bouchard nous décrit "son conservatisme".

Et ma foi...la sienne et la tienne recoupent beaucoup de point en commun.  Lui aussi d'une manière différente décrit une fin de cycle...D'ailleurs, avec tout ce qui c'est dit suite aux résultats du 4 septembre dernier, nous ne sommes pas à la veille d'un référendum...heureusement.
Malgré semble t il la contribution de Lucien Bouchard à la naissance de la CAQ, je ne crois pas à une longue existence de ce parti. Il implosera d'ici 5 ans. Sa position électoraliste sans position constitutionnelle lui sera fatale. Toutefois, il aura eu l'avantage pour l'heure, de contribuer à éviter une nouvelle catastrophe référendaire...à court terme. Imaginons...une très courte victoire d'un PQ majoritaire le 4 septembre dernier...il y en aurait déjà à planifier la date du référendum.

Je termine en disant ceci: Je rêve d'un parti appelé

logo UNIQ 3-8-12 - 345L'Union Nationale Indépendante du Québec (UNIQ) Avec à sa tète, Lucien Bouchard pour 5 ans et son successeur Mathieu Bock-Coté....

 

Mise à jour de 13h00

Je viens de regarder l’entrevue de Léo Bureau Blouin avec Lucien Bouchard….du bonbon…

Alors…Je suggère donc que LBB se joigne à l’équipe…de L’UNIQ

Je suis sur que je me joindrais à vous...  et qui sait...ce parti avec " son conservatisme, son nationalisme, ses bases historiques, son appel à un nouveau projet rassembleur orienté vers l'indépendance du Québec" pourrait unir tes 3 derniers camps..de ton texte...Malheureusement le PQ et ses satellites...sont voués maintenant à l'échec...perpétuel...
Je vais surement acheter le volume de mon ancien patron ( j'ai été attaché politique d'une ministre sous Lucien Bouchard)...Bravo encore.

No de billet:62382-21-90-31-1

mercredi 12 septembre 2012

La passion de la politique: Lucien Bouchard et Mathieu Bock-Côté

Je reproduis ici un texte fantastique de Mathieu Bock-Côté du Journal de Montréal

 

Le testament de Lucien Bouchard

MATHIEU BOCK-CÔTÉ - 12 SEPTEMBRE 2012

bouchard

Il s’agit d’un tout petit ouvrage. Mais d’un très beau livre. Je parle de Lettres à un jeune politicien (VLB, 2012) de Lucien Bouchard. Celui-ci nous avertit d’entrée de jeu : il ne s’agit pas d’un condensé de sa pensée politique. Non plus que d’un livre de Mémoires («pas encore», précise-t-il). Plutôt d’une série de lettres à un jeune plus ou moins imaginaire pour le convaincre de s’engager en politique. L’exercice se situe à mi-chemin entre la confession autobiographique et de la philosophie de l’action.

Bouchard y revient sur son parcours pour en tirer quelques leçons. Il survole certains grands problèmes du Québec contemporain. Il se livre surtout à une méditation sur l’engagement politique, sur les vertus et les limites de l’homme d’État. À l’ancienne, on dirait qu’il réfléchit sur la grandeur et sur le déclin du politique. Il parle en connaissance de cause. Lucien Bouchard s’y livre à son meilleur. L’homme s’y exprime avec aplomb. Et sans rancune. Celui qui le lira comprendra mieux la politique. Plusieurs se sentiront interpelles par le message qui s’y trouve.

À quoi sert la politique ?

La question de fond qui traverse l’ouvrage, c’est le rôle de l’action politique. À notre époque, on s’en moque. On survalorise l’économie, la technologie, l’éthique, la communication, l’humanitaire. Mais la politique n’a plus le beau rôle. Un jeune homme ou une jeune femme qui rêve d’engagement ne se mettront plus au service de l’État. Bouchard le soutient : les meilleurs ne s’y engagent plus. Ils ont peur de s’embourber dans la bureaucratie, de se faire lessiver par la presse, de trop y sacrifier sans y obtenir de réelles gratifications. Bouchard est pourtant clair : il faudrait en revenir à une vision élevée de la politique. Elle n’est pas qu’une petite arène où se joue la comédie de l’ambition.

Le politique, c’est le lieu où une société se projette collectivement, où elle s’imagine un destin. «L’avenir du Québec […] passe obligatoirement par la voie politique» (p.114). C’est le lieu d’intersection entre l’idéal et le principe de réalité. L’homme politique doit porter l’idéal et projeter son peuple dans l’avenir. Il doit aussi savoir dire non pour éviter que la société ne se laisse avaler par un fantasme, insiste à plusieurs reprises Lucien Bouchard. L’homme politique n’est ni rêveur, ni père fouettard. En d’autres termes que les siens, la vision de la politique de Bouchard relève davantage du tragique que de l’utopique. La politique n’est pas l’instance par laquelle tout devient possible, mais par laquelle une société forge son destin à travers des choix difficiles. De la richesse ou de la pauvreté de notre conception de la politique dépend l’avenir du Québec.

La politique, nous dit-il, est une ascèse, en revenant sur les origines de son engagement. «Pour mes collègues […] et moi, le substitut à la prêtrise, c’était la politique et le désir de participer à ce vaste mouvement d’émancipation de la société québécoise que fut la Révolution tranquille» (p.30). Il y a donc, si  on le lit bien, une charge sacrée en politique – une grandeur irréductible dans l’engagement au service du commun. Cela permet d’endurer les injures, les attaques personnelles, de tolérer les mesquineries qui accompagnent nécessairement le service public – «il t’en faudra, de la force de caractère, pour surmonter le manque de respect, les critiques acerbes et les attaques personnelles» (p.78). Connait-on un seul grand homme qui n’ait pas la cicatrice d’un coup de poignard au beau milieu du dos? Bouchard pourrait appliquer ce commentaire à tous ceux qui évoluent dans le domaine public. Il faut croire aux vertus supérieures de l’action publique pour tolérer les crachats qui pleuvent sur ceux qui consentent à monter sur une tribune.

C’est à partir de cette fonction que se dessine le rôle de l’homme politique. Si je lis bien Bouchard, un politicien canalise les désirs d’une société, les explicite, et les transforme en vision et en objectifs qu’il cherchera à atteindre. De là l’importance donnée par Bouchard à la parole publique, au discours, tout au long de son ouvrage. La politique demeure l’art de la parole. Bouchard est clair avec son jeune politicien : «il faut que tu établisses avec les gens une communication fondée sur le rationnel, mais portée par la passion. Tu dois faire rêver tes auditoires, les mettre en mouvement. Ce n’est pas évident, je te l’assure» (p.64). Le grand discours, nous dit Bouchard, n’est pas qu’un exercice de style. C’est la rencontre d’une vision et d’une circonstance. L’homme politique doit savoir parler. Éveiller les émotions pour les mettre au service d’un grand projet. Connecter la passion et la raison. Il y a là une part d’intuition qui manque à ceux qui ne voient pas l’homme dans la cité mais seulement le consommateur (de biens privés ou de biens publics) dans une société segmentée en clientèles ou qui s’imaginent l’homme trop bête pour se soucier de l’intérêt général. Peut-on faire une bonne politique sans croire au moins partiellement à la permanence de la nature humaine, même si chaque culture et chaque époque la travaillent différemment?

L’éducation de l’homme politique

Ce qui exige, pour mobiliser les sentiments disponibles dans une société, une immense culture (à tout le moins, une véritable culture), une psychologie fine des émotions collectives du peuple auquel on s’adresse – ce qui implique aussi qu’on en connaisse l’histoire. On trouve là parmi les plus belles pages de Bouchard – on pouvait s’y attendre, lui qui fut le grand orateur du Québec des 30 dernières années. Mais pour parler à l’homme, il faut une culture. Une culture immense qui immunise contre les modes et qui permet de ressentir – et d’agir sur – les sentiments fondamentaux qui irriguent la cité : l’honneur, la fierté, la solidarité, sont de ces sentiments qui lient les hommes même lorsqu’ils se divisent. Je cite encore une fois Bouchard : «plus tu te renseigneras, mieux tu seras armé pour défendre tes opinions – et pour résister aux modes» (p.50). Il faut savoir suivre sa route même quand l’opinion publique va dans une autre direction.

Les passages qu’il consacre à son rapport aux livres sont magnifiques. Il y raconte comment lui, jeune homme, y trouvait dans la lecture le seul exutoire possible dans un univers réel un peu trop morne. Il apprenait et cultivait l’imaginaire. Ce n’est pas sans raison qu’il fera de la Grande bibliothèque un de ses grands projets. La chose était connue et Bouchard la confirme : il a acquis au fil des ans l’intégrale de la Pléiade. On pourrait y voir un fétichisme de collectionneur – ce ne serait pas si mal, d’ailleurs.  Et pourtant, ce serait faux. Cela témoigne surtout d’un homme qui sait ce qu’est un classique. Car on lit les classiques non pas pour s’enfermer dans le musée des humanités passées, mais parce qu’ils explorent les questions fondamentales de la condition humaine. On y revient non pas pour fuir l’homme, mais pour partir à sa rencontre.

L’homme politique qui ne sait pas qu’on gouverne mieux les hommes en les ayant étudiés profondément n’en est pas un : c’est un manager, un gestionnaire. L’homme politique qui n’est pas capable de se retirer chaque jour pendant quelques moments pour plonger dans une œuvre fondamentale risque tout simplement de mal gouverner. Car on exerce bien mal le pouvoir si la vision qu’on a de sa société se résume aux connaissances engendrées et produites par les grands appareils bureaucratiques. Le politicien n’est alors qu’un technocrate avec un mandat électoral. L’homme d’État véritable doit non seulement livrer la marchandise attendue par ses fonctionnaires, mais penser son époque, et se situer par rapport à elle – ce que dit Bouchard à sa manière en soutenant qu’il doit y avoir adéquation entre l’homme politique et «l’esprit de son temps».

La dignité de la politique

L’homme politique doit donc rassembler les hommes malgré leurs divisions. Il doit être l’homme d’exception, que sa fonction relève, et non pas un quidam, confondant l’exercice du pouvoir avec un concours de popularité. On le voit ainsi très sévère envers les bavardeurs qui acceptent – et encouragent même – le basculement de l’action politique dans la société du spectacle – envers ceux, dirait-on, qui désacralisent la parole publique. Je me permets de le citer longuement : «en plus d’être intègre et compétent, le dirigeant politique doit respecter sa fonction. Celle de ministre ou de premier ministre a besoin d’une certaine distance. Comprends-moi bien. Je ne veux pas dire par là qu’il faille se tenir à l’écart de la population. Mais il faut, selon moi, s’abstenir de participer à des émissions de variétés. Quand un politicien va se faire enguirlander dans ce genre d’émissions, c’est inadmissible parce que ça dévalorise la fonction.

Si tu exerces une fonction élective, tu dois te rappeler en tout temps qu’on t’a conféré un statut à ne pas laisser déprécier. Il ne s’agit pas de se penser plus «fin» que les autres. Un rôle institutionnel requiert un certain niveau de dignité, voilà tout. Un  premier ministre peut et doit, bien sûr, être drôle, convivial. Cela ne signifie pas pour autant qu’il doive faire le joli cœur sur des plateaux remplis d’humoristes. Quand tu respectes ta fonction, tu ne dis pas à l’animateur et à ses invités : «on est des chums, tu peux me dire n’importe quoi, et moi je vais faire semblant que je trouve ça drôle. Tu m’insultes, mais je ris avec toi. Je fais partie de la gang». Voilà ce que j’appelle banaliser la fonction. On est, tu en conviendras, bien loin des enseignements du Fil de l’épée, ouvrage dans lequel de Gaulle explique que l’autorité du chef a besoin d’un certain mystère» (p.44-45). La grandeur. La réserve. La distance. Bouchard parle ici le langage de l’autorité (l’autorité n’est le pouvoir autoritaire, pour ceux qui seraient tentés par ce fâcheux amalgame) – il n’hésite pas à citer un vieux romain qui disait qu’un homme politique ne se fait pas élire pour suivre ses électeurs mais pour les gouverner. Le génie de la démocratie ne consiste pas à abolir l’autorité mais à rendre révocables ceux qui l’exercent.

Il faut donc s’engager, dit Bouchard, qui mise avec un mélange de ferveur et de candeur sur la jeunesse, comme le faisait un de nos vieux historiens dont on ne dit plus le nom et qui n’a jamais désespéré d’elle. Il la voit partout. Grouillante. Riche de projets. Désireuse de se dépasser. Mais on ne doit pas confondre. Les jeunes auxquels il s’adresse ne scandent manifestement pas des slogans anarchistes dans la rue, non plus que ne chargent les policiers en croyant y voir des représentants tardifs de la SS. La politique n’est pas que pure protestation morale ou parade de mode idéologique. Non plus que mobilisation circonstancielle. Elle est moins festive qu’austère. Cela consiste à s’engager durablement dans l’arène électorale pour exercer le pouvoir. Si on le lit bien, Bouchard parle des jeunes entrepreneurs, des jeunes avocats, des jeunes universitaires – de la jeune élite québécoise, finalement, des «meilleurs esprits» de notre société. N’a-t-il pas intitulé son premier chapitre «De l’importance d’avoir une carrière préalable» ?

L’étiquette

On s’engage toujours pour un parti, nous dit Bouchard. Doit-on pour autant porter une étiquette? Il insiste : non. La gauche, la droite, voilà des concepts qui semblent l’embêter et qui divisent artificiellement ceux qui pourraient autrement se rassembler. Probablement a-t-il raison. Mais à moitié seulement. Car l’action politique suppose une certaine part de cohérence philosophique – cohérence à laquelle il ne se dérobe pas, d’ailleurs. Et comment peut-on parler de Lucien Bouchard autrement qu’à la manière d’un conservateur? Quelques exemples viennent à l’esprit : Bouchard fait l’éloge de l’enracinement historique et se méfie du présentisme (p.48). Il exécute sommairement la réforme scolaire et les «pédagogues» du ministère – «je me félicite tous les jours d’avoir été formé à l’époque où les pédagogues patentés ne sévissaient pas encore» (p.49). Il nous accuse d’ingratitude envers les religieux catholiques qui ont fait le Québec (p.27). Il s’exaspère contre la puissance de la bureaucratie qui entrave l’action politique et fait l’éloge d’une certaine «robustesse collective quand vient le temps de prendre une décision de développement» (p.55). Il se porte à la défense de la démocratie parlementaire contre les excités portés sur la désobéissance civile (p.56). Il rappelle l’importance du principe de réalité dans la gestion des finances publiques. Et ainsi de suite.

Lucien Bouchard et la question nationale

Ce conservatisme a-t-il quelque chose à voir avec la question nationale, à laquelle Bouchard n’échappe pas? Oui. Car Bouchard est le grand héritier de ce qu’on pourrait appeler le conservatisme québécois. Sur le fond des choses, Bouchard semble demeurer souverainiste (si on désigne ainsi quelqu’un souhaitant qu’un jour, le peuple québécois devienne indépendant), mais se désole de ce que le souverainisme officiel est devenu – la grande coalition gauche-droite du PQ est morte, disait-il dans une entrevue à Alex Castonguay de L’Actualité. Et le souverainisme s’est trop campé à gauche pour rassembler vraiment les Québécois. Mais le nationalisme de Lucien Bouchard demeure profond. Ne serait-ce parce qu’il sait que l’histoire d’un peuple pèse sur son destin. Je le cite : «il y a quelques temps, je me suis mis à relire l’histoire du Québec. J’ai pris pleine conscience du traumatisme que fut la Conquête. Quand je pense que des historiens ont tenté, récemment, de nous faire croire qu’elle n’a jamais eu lieu. Celle-là, je ne peux pas la digérer. Je t’invite à relire le récit de cet épisode tragique de notre histoire dont on ressent encore aujourd’hui les conséquences» (p.48). La bonne éducation politique passe donc par l’éducation historique. Autrefois, c’était une évidence. Aujourd’hui, c’est presque une hérésie.

Et pourtant, Bouchard n’a pas tort. Sa ligne de fond, c’est la fidélité première au Québec. Qui ne saurait se laisser enfermer dans une seule option sans d’un coup se stériliser. La polarisation souverainiste-fédéraliste telle qu’elle prend forme en ce moment n’est pas à la veille de se dénouer à l’avantage de l’indépendance, dit-il. Et pourtant, «toute politique fondée sur le déni a peu de chances de réussite. La divergence qui sépare souverainistes et fédéralistes au Québec est ancrée si profondément dans le débat politique, et depuis si longtemps, qu’elle semble s’être intégrée au paysage politique. […] De toute façon, quel que soit le parti au pouvoir au Québec, il ne pourra faire autrement que de s’astreindre à un devoir de vigilance et de défense à l’égard de toute tentative d’empiètement émanant d’Ottawa. Sois certain que ces incursions se poursuivront» (p.113). Les intérêts vitaux du Québec transcendent les partis.

Dans son entrevue à L’Actualité, Bouchard poussait l’analyse plus loin : «Quelqu’un qui est en politique, surtout s’il forme le gouvernement, va avoir de la difficulté à échapper à cette dichotomie-là. C’est au cœur de notre débat depuis 40 ans. Ce serait un peu les limbes constitutionnels. Or, la politique, ce n’est pas les limbes, c’est la réalité. Il y a des positions à prendre. Il y a une dynamique entre le Québec et le fédéral, c’est toujours une partie de bras de fer. Un premier ministre doit gérer cette responsabilité. Est-ce que ça peut se faire en dehors de l’axe souverainiste-fédéraliste? Ou bien on accepte la fédération, ou bien on ne l’accepte pas». Il y a là un réalisme politique qui ne limite pas les enjeux politiques québécois à la seule obsession référendaire mais qui ne croit pas nécessaire pour autant de discréditer la question nationale.

Mais Bouchard n’est pas un excité référendaire. Il sait le coût de la défaite. Un peuple qui lutte pour son indépendance et échoue en paie le prix. «Il serait irresponsable d’exposer le Québec à une autre défaite quand on sait le prix qu’il a fallu payer au lendemain des échecs de 1980 et de 1995. Le premier nous a valu le rapatriement forcé de la constitution, l’imposition d’un droit de véto et la diminution des pouvoirs de l’Assemblée nationale. Quant au second, il s’est soldé par la mise en place du verrou de la loi sur la clarté» (p.110). On ajoutera avec Bouchard qu’une si importante défaite n’est pas sans effets psychologiques graves sur la collectivité. Nous ne nous sommes toujours pas remis de l’avortement référendaire, conclut Bouchard. Autrement dit, le nationalisme, cette fidélité première au Québec d’abord, doit demeurer la pierre d’assise du débat politique. Et demeure suffisamment large comme référence pour accueillir ceux qui ne sont pas déjà convertis au souverainisme, et plus encore, au souverainisme dans sa version péquiste.

Je m’aventure ici à l’extérieur du livre de Bouchard. Je cartographierais à peu près ainsi l’espace politique québécois actuellement en ce qui a trait à la question nationale. J’y vois quatre camps découpés sans trop de précision: celui du 1) plus jamais! 2) celui du grand bof ! 3) celui du pas maintenant 4) celui du Immédiatement. Les premiers sont au PLQ, les seconds sont divisés entre le PLQ et la CAQ, les troisièmes entre la CAQ et le PQ, et les derniers entre le PQ et les petits partis souverainistes. Le nationalisme québécois est intimement fragmenté. Et une majorité référendaire ne sera possible que lorsque les trois dernières catégories se rassembleront politiquement. Cela n’est pas à la veille d’arriver. Je l’écrivais dans Fin de cycle, l’essentiel, en ce moment, n’est pas de faire l’indépendance mais de s’assurer qu’elle demeure possible. La chose est encore plus vraie à la lumière des derniers résultats électoraux.

Le Québec n’est pas à la veille de son indépendance. Les souverainistes le savent aussi. Cela ne veut pas dire qu’ils doivent démissionner de leur option, mais qu’ils ne doivent pas tout mettre leurs œufs dans le panier référendaire. Ils ne le font pas d’ailleurs. Mais une chose demeure : tant que le grand parti du Québec d’abord ne sera pas de nouveau rassemblé politiquement, le Québec n’ira nulle part.  Tant que les Québécois ne se mettront pas d’accord à nouveau sur une commune définition de leur situation collective, de leur situation historique (ce qu’ils ne sont plus capables de faire pour l’instant), ils n’avanceront pas. Nous sommes en attente d’une nouvelle synthèse québécoise, d’un nouvel élan, de nouvelles raisons de croire au Québec. Bouchard est persuadé, et répète à plusieurs moments, d’ailleurs, que les Québécois sont en attente d’une nouvelle vision collective. Pourrait-on dire d’une nouvelle Révolution tranquille? Reste, suggère-t-il aussi, à ce que certains, les meilleurs, s’engagent en politique pour lui permettre d’éclore.

«L’histoire du Québec, dit Bouchard, est une longue chaine d’efforts, de joies, de revers, de dépassements personnels. Ton destin s’inscrit dans le prolongement du parcours de ce peuple déterminé à survivre et s’épanouir comme nation francophone en plein cœur d’un immense continent anglophone. Plus tu fréquenteras notre histoire, plus tu constateras que, tout au long de cet itinéraire, la solidarité politique s’est avérée cruciale» (p.109). Cela nous ramène au grand homme. Bouchard en était un. Il en est toujours un d’ailleurs. Dans un monde idéal, il reviendrait. Il donnerait ses dernières années à la nation. Il arriverait comme à la manière d’un père réconciliateur dans une nation divisée pour la rassembler, pour lui redonner l’élan qui lui manque, pour montrer l’idéal au loin. Mais il ne reviendra pas. Nous le savons depuis longtemps. Nous sommes des millions de Québécois, je crois, à avoir de la difficulté à en faire vraiment le deuil. À tout le moins, il vient de nous lire son testament. Je suis d’avis qu’il devrait inspirer les Québécois à croire encore au Québec.

No de billet: 21382-21-90-21-1

vendredi 31 août 2012

Paaa…j’t’aime

 

Marc andréDepuis le 12 aout dernier mon  cœur, mon âme, mes sentiments, mes émotions sont à fleur de peau.

Je suis de retour petit à petit... sur la WeBosphere

Dans la nuit de samedi à dimanche 12 aout dernier, un membre de ma famille est décédé.

J’avais promis d’écrire quelques choses sur mes WeBillets pour me soulager…un peu...la douleur était  encore trop vive. Je ne trouvais pas le courage, pas les bons mots, pas le bon titre, pas le bon angle, pas la bonne inspiration à donner à mon billet hommage…

Je l’ai trouvé ce matin…même avec des larmes perlant mon visage.

Cet évènement est dans mon top 3 des jours les plus émotifs de ma vie.

Mon neveu, le fils de mon frère, s'est tué en VTT.

Marco (Marc-André – 23 ans) nous a donné plusieurs  leçons de vie en famille.

Je n’ai pas d’enfant…et j’en aurai pas…et c’est correct comme ca…mais…ma conjointe…sait..elle c’est quoi perdre un enfant…elle a perdu son fils lorsqu’il avait 5 ans..Une douleur viagère, une tristesse sans fin, un souvenir..à vie…mais aussi le courage et la force de continuer de vivre…

Mon frère André, ma belle sœur Louise, ma nièce et filleule Mélanie, son conjoint Michael vont passer ces mêmes moments…où ils auront besoin d’une très forte dose de courage…et surtout…de se remémorer chaque instant des interactions qu’ils ont eu avec Marco les binnes…( son affectueux surnom d’ado)

Ma conjointe me racontait qu’elle avait passé beaucoup de  temps à prendre soin de son fils malade…Certains…lui reprochaient d’en passer trop…Danielle me disait..en rétrospective…qu’elle ne regrettait rien…de ces trop brefs moments…avec son fils.

André, Louise, Mélanie et Michael pourront très certainement dire la même chose d’ici quelques temps…On regrette rien…

Je vais vous raconter une anecdote de toutes celles que j’ai entendu de la bouche de son père. Elle me revient sans cesse depuis les funérailles…elle illustre d’une manière claire le type de relation père-fils qu’ils avaient. Elle relate tout en peu de mots…en fait en 2 mots

André faisait tout avec son fils..aller à la chasse, à la pêche,, faire du bateau, du camping, etc.…Marco était très proche de son père…. Lorsque son père revenait de son travail à la Baie James, il arrivait à Marco d’aller retrouver son père et sa mère…dans leur lit…Marco avait un début de pilosité au menton…et s’amusait à gratter ses poils durs sur le dos de son père….qui lui répondait…dans son langage de bleuets…

- Porte ta peau, dégage…grand slaq…etc.…

Marc-André continuait à agacer son père avec ses poils durs…tout en lui répondant…en 2 mots:

- Paaaa j’t’aime…..

Cette anecdote image tout…résume tout…y a rien à ajouter…sur ce que devrait être une relation familiale…père-fils, mère-fils, mère-fille, père-fille

Que de perte de temps sur les chicanes (frères-sœurs-parents qui ne se parlent plus) beaucoup trop présentes dans presque 100% des familles.

Combien de familles sont déchirées par des égos démesurés? Par des batailles de coq à savoir qui sera le plus beau, le plus fin, le plus intelligent et qui prendra le contrôle financier (parce qu'il y a toujours l'aspect de l'argent dans ces guéguerres de pouvoir) de la famille??? Balivernes, fadaises, niaiseries, tataouinage de merde, futilités….criss d’enfantillages…

Marco nous a fait la preuve encore une fois que la vie est trop courte pour perdre une minute du temps précieux de la vie en famille.

Trop aimer…ses enfants…est impossible…C’est la 3e fois…que je vis cette expérience dans ma famille…Ca ne fait que confirmer…ce que je pense…trop…tout..(sauf l’alcool et les drogues) y a pas de problème avec ca…Il reste que de (bien ou mal) gérer ca….( Mais j’avoue aussi d’emblé que ce n’est pas toujours facile de gérer le TROP)

Y a pas de mots pour décrire l'émotion et l'impuissance que je ressens depuis dimanche midi le 12 lorsque je l'ai su.

Un choc, une tristesse présente pour longtemps, un deuil incommensurable..le seul petit fils de la descendance de Jacques...mon père qui est décédé il y a plus de 20 ans. Un passage...obligé pour mieux comprendre la vie...

Snif snif exponentiel :((

Voilà je l’ai écrit…je l’ai pondu…ca fait du bien…finalement…Merci Marco les binnes… Sourire)) ;(((


http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2012/08/20120813-072700.html
http://www.radio-canada.ca/regions/saguenay-lac/2012/08/13/001-accident-mort-vtt.shtml
http://www.lapresse.ca/le-quotidien/justice-et-faits-divers/201208/13/01-4564561-un-jeune-homme-de-23-ans-perd-la-vie.php
http://www.domainefuneraire.com/salon/maison-funeraire-hebert-fils/avis-de-deces/marc-andre-menard-86320


Vos marques de sympathie peuvent se traduire par des dons à la Société canadienne de la Sclérose en plaques, Section Lac St-Jean, 1230, boul. Wallberg, Suite 307, Dolbeau-Mistassini (Qc) G8L 1H2.

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jeudi 30 août 2012

Paul Piché a compris. Il faut voter PQ le 4 septembre. À NOUS le choix

 

Je reproduis ici un excellent texte de Paul Piché publié sur le site du Journal de Montréal

 

ÉLECTIONS 2012

Mes élections: Paul Piché

30 AOÛT 2012

Paul Piché (Photo: Archives)

Paul Piché (Photo: Archives)

Mon appel aux souverainistes

Trois partis souverainistes se disputent les votes des Québécois, à cette élection, mais un seul des trois nous propose une démarche qui peut réellement conduire à la souveraineté : le Parti québécois.

Qu’on me comprenne bien : je ne doute pas des intentions souverainistes de Québec solidaire et d’Option nationale. Mais après avoir lu leurs programmes, je doute qu’ils ne mènent à la souveraineté.

Ces deux partis veulent remplacer le référendum par un processus plus compliqué, qu’ils prétendent plus inclusif. Ils veulent faire élire des membres d’une assemblée qui va écrire une constitution. Ils espèrent que l’assemblée va naturellement conclure de ses discussions que le Québec doit être souverain, de gauche et écologique. Puis, ils vont ensuite soumettre cette constitution à un référendum.

Ils ne peuvent pas ignorer qu’il existe au Québec un nombre très significatif de gens qui sont contre la souveraineté.  À l’élection des membres de cette assemblée constituante, ces gens voteraient pour des fédéralistes qui, à leur tour, empêcheraient tout consensus pour la souveraineté. Gageons que Power corporation et les partis fédéralistes vont bien organiser l’échec de la discussion sur la constitution.  Ils ne peuvent pas ignorer non plus qu’il y a aussi au Québec des gens qui ne sont pas de gauche, y compris parmi les souverainistes. En écrivant une constitution AVANT le référendum plutôt qu’APRÈS, on les exclut ? Même le fait de choisir à l’avance un régime républicain plutôt que parlementaire donne des raisons de plus d’être contre la souveraineté. Au lieu d’additionner, on soustrait.

Le regretté Pierre Falardeau le disait très clairement aux premiers moments de Québec solidaire : « Dire que tu mets des conditions à l’indépendance, c’est pas de gauche. La liberté c’est une valeur en soi. La libération des femmes, c’est pas pour quelque chose. C’est positif en soi. Donc la liberté des peuples, c’est pareil. » (voir ici : bit.ly/PPqWfg )

Au contraire. Un gouvernement du PQ ne va pas entrainer le Québec dans une consultation vouée à l’échec, ni dans un référendum perdant. Mme Marois – j’en sais quelque chose pour avoir siégé à son comité pour la souveraineté – espère pouvoir conduire le Québec à la souveraineté au cours des premières années. Elle va affirmer les valeurs et les besoins du Québec comme jamais auparavant, notamment en matière d’identité. Elle va faire la pédagogie de la souveraineté. Et lorsque ce travail aura porté fruit, il y aura un référendum. Le référendum portera sur la question la plus rassembleuse possible : l’idée même de liberté pour le Québec.

Et la date? Je dois avouer qu’en tant que souverainiste pressé,  je ne veux pas d’une date de référendum. Promettre un référendum rapidement dans un premier mandat a été une très bonne stratégie pour M. Parizeau. Mais aujourd’hui le contexte a changé. Inutile de répéter la même stratégie. Ce qu’il nous faut maintenant c’est d’avoir l’assurance qu’on pourra faire avancer cette cause. Si cette cause avance, vous me voyez très heureux puisqu’au dernier référendum le résultat nous plaçait aux portes du pays. Un pas de plus et on y entre.

J’appelle donc tous les souverainistes à faire comme moi et à voter pour leurs candidats du Parti québécois dans chaque circonscription du Québec. Pas seulement parce que l’unité fait la force. Mais surtout parce que c’est, de très loin, le meilleur programme souverainiste, le seul qui nous donnera à la fin un contrôle total sur nos choix de société.

Paul Piché est auteur, compositeur et interprète. Il s’exprime à titre de citoyen.

 

No de billet: 13282-21-80-03-1