jeudi 18 octobre 2007

Dumont=girouette, Charest=aplaventriste, Avec ces 2 là, vive le fédéralisme "Canadian"

Le diable est dans les détails, la vérité est dans les détails, et derrière un quolibet il y a toujours un fond de vérité. Voilà des maximes que nous avons tous entendu.

La rentrée parlementaire à Québec nous a ramené un spectacle que nous devons regarder de plus proche. Il y a des détails sur lesquels j'aimerais revenir.

Hier et ce matin, le journal de Montréal, sous la plume de Benoit Aubin ici, d'Yves Chartrand ici et d'un article de la presse canadienne rapporte les échanges vigoureux qu'il y a eu cette semaine à Québec entre la girouette nationale - Mario Dumont et l'aplaventriste de Jean Charest. Le pouvoir de dépenser du fédéral a donné lieu à une démonstration de la capacité de Mario Dumont de dire tout et son contraire.


Je retiens 3 passages de ces textes:
Benoit Aubin :
- Avez-vous déjà perdu le sommeil, vous, à cause de l'encadrement du pouvoir du fédéral de dépenser dans les champs de compétence provinciale? Moi non plus.
Yves Chartand :
-
Pour un, le premier ministre Jean Charest a traité Mario Dumont de «girouette nationale».
- Le chef de l'opposition Mario Dumont a reproché à Jean Charest d'assister en «spectateur à l'érosion de l'autonomie économique du Québec» et de pratiquer «l'aplaventrisme» comme politique officielle
La Presse canadienne:
Dans un premier temps, l'opposition officielle a présenté une motion stipulant que ce pouvoir devrait être «encadré» et «constitutionnalisé», et a obtenu l'appui du gouvernement.

Mais le deuxième groupe d'opposition, dirigé par Pauline Marois, a jugé qu'elle n'allait pas assez loin.

Un deuxième projet de motion, piloté par l'équipe péquiste, a donc circulé, en stipulant cette fois que le pouvoir de dépenser d'Ottawa devait être carrément «éliminé».

L'opposition officielle de Mario Dumont a acquiescé, mais cette fois c'est le gouvernement qui n'était pas d'accord.

Que faut il retenir de ces édifiantes déclarations:

  1. Pas de doute, que le pouvoir de dépenser d'Ottawa dans les champs de juridiction du Québec ne m'empêche pas de dormir, surtout si on applique ça à l'ordre de priorité quotidienne des simples payeurs de taxes et d'impôt qui sont enterrés et quasi-inondés par une montagne de préoccupations beaucoup plus terre à terre que celui-là. Toutefois, si ces mêmes individus se rendaient compte que ce pouvoir de dépenser du fédéral à un lien direct avec justement ces impôts , ces taxes , qu'ils payent en trop tous les jours et les services publiques, exemple en santé, qu'ils n'obtiennent pas parce que les argents nécessaires pour les fournir sont là ( à Ottawa) et qu'on fait un chantage éhonté pour ravoir ce qui nous appartient déjà. Je suis sur que le sommeil serais encore meilleur si ca nous coutait moins cher en taxes et impots...C,est la conséquence du pouvoir de dépenser d'Ottawa.

  2. Pour ce qui est de l'aplaventrisme de Charest, il est clairement démontré par ses demandes minables et beaucoup trop basses à Ottawa en toute matière.

  3. Pour ce qui est de la girouette nationale, Mario Dumont en est assez proche. Il est, à la fois pour l'encadrement et la contitutionnalisation du pouvoir de dépenser d'Ottawa et ( il faut le faire) pour éliminer ce même pouvoir. Me semble que ça va pas ensemble.. si ce n'est que stratégiquement parlant les 2 motions sont applicable dans son concept d'autonomie.
Je ne doute pas une minute que Charest est aplatventre devant Ottawa. Je commence à penser que Mario Dumont est réellement une girouette... À ce compte là, Vive les défenseurs du fédéralisme "Canadian

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