jeudi 6 mars 2008

La souveraineté: Une conséquence logique aux gestes de gouvernance nationale

Vous avez déjà entendu des recommandations de vieux sages qu'il était toujours de bonne pratique de se tourner la langue 7 fois dans la bouche avant de parler.

Il y a un gars qui restait jusqu'à dernièrement à Las Vegas, célèbre et connu comme sa chanteuse québécoise d'épouse, qui disait: quand j'ai à prendre une décision suite à une présentation d'une offre, je prends toujours au moins 48 heures.. avant d'y réagir.

Moins de 48 heures et de 7 tours de langue... les réactions fusent de toute part en ce qui concerne la proposition de " Conversation Nationale " que présente et offre aux québécois québécoises, la cheffe du PQ, Pauline Marois

Il va y avoir d'autres réactions d'ici le très prochain conseil national du PQ mais il y a un ou deux éléments de cette offre qui m'interpelle plus:
  1. Il s’agit de poser des actions, des "gestes de souveraineté". - "Une forme de première étape vers la souveraineté". Le R-III, contrairement à 1980 et 1995, ne sera pas un coup de dé, mais sera la sanction populaire d’un processus achevé, d’un consentement majoritaire à "tourner la page... fédéraliste" !
  2. Le PQ doit refaire sa crédibilité auprès de sa base militante et refaire la crédibilité du projet de pays auprès des Québécois. Il n’y arrivera pas par la "simple conversation", aussi nationale soit-elle. Il y arrivera par une "gouvernance nationale", des actions concrètes portant sur des cibles symboliques fondamentales (constitution québécoise, citoyenneté, protection du français et intégration des immigrants (ex : cégep français)).
On change complètement la donne, la rhétorique sclérosé des 30 dernières années. Le processus n'est plus une surveillance constante des sondages pour ou contre la souveraineté. Ça n'est plus un leitmotiv pour les purs et durs qui a toujours été de forcer le chef du PQ à «parler de la souveraineté», tous les jours, toutes les nuits jusqu'au jours ou les non-affranchis vont voir la lumière. Le processus référendaire de fin devient une confirmation de faits....

On est dans un nouveau paradigme. Une nouvelle façon de voir la finalité et son processus. La Souveraineté devient une conséquence logique aux gestes de gouvernance. C'est quasiment un processus de la présentation du fait accomplit avant approbation finale.
Les fédéralistes risquent d'être piéger par eux-mêmes ( ne pouvant plus bouger pour renouveler le fédéralisme, ils clament que le temps n'est pas mur pour une ronde constitutionnelle.. mais cette stratégie de ne plus être capable de bouger, volontairement et vicieusement... vient d'être bousculer par le processus de la conversation nationale...

On y reviendra.. après les 48 premières heures et le 7e tour de langue....c'est promis dans 48 heures chrono... Jack quand tu nous tiens....

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