lundi 24 septembre 2007

Pour un Québec nationaliste et indépendant

Un des plus grands défis de la vie, c'est de gérer le temps. Qui d'entre nous, n'a pas été confronté dans sa vie à attendre quelques choses...parfois très longtemps. toujours trop longtemps finalement. On dit souvent également qu'il faut chercher à se ressourcer continuellement, à chercher de s'améliorer constamment.

C'est l'actuel problème du PQ et de la souveraineté. Gérer le temps entre les référendums, chercher à ressourcer et améliorer le discours nationaliste et souverainiste sans étouffé le cheval qu'est le parti québécois.

Dans un intéressant papier , Jean-Herman Guay pose un tas de bonne question en analysant la situation politique actuel du PLC , du PLQ et aussi du PQ et du mouvement souverainiste.

Il y a quelques passages qui retiennent mon attention, particulièrement ceux qui mettent en perspective la relation entre le nationalisme, la souveraineté et le PQ
  1. Comment être moins souverainistes et plus nationalistes, sans provoquer de scission dans leurs rangs, telle est la question
  2. En somme, si le rêve de faire la souveraineté bat de l’aile, le nationalisme québécois, considéré dans toutes ses dimensions, est, quant à lui, devenu une condition incontournable pour rejoindre les Québécois.
  3. Si les souverainistes regardent uniquement leurs propres scores électoraux, ils broient évidemment du noir. Leur erreur en est une de perspective, voire de prétention. Ils confondent le mouvement et leur véhicule partisan.
Le défi de l'establishment du PQ est là. Les québécois sont majoritairement nationalistes, mais las, du discours péquiste. La souveraineté est à 45 % mais ne suscite pas les passions.

Toutefois et c'est là le point le plus important dans le papier de Guay, les fédéralistes sont encore beaucoup plus mal en point que les nationalistes et les souverainistes québécois. C'est ce qui me fait dire depuis un bout de temps.. que la souveraineté n'est qu'une question de temps.. et de présence d'un leader fort et charismatique.

De là, à être pour un Québec nationaliste et indépendant...il n'y a qu'un pas a faire.

Reste à voir si Pauline et le PQ auront l'humilité et les couilles pour faire ça.

Ça
aussi c'est une bonne question. Qu'en pensez vous?

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