Dans un excellent reportage sur RDI Gérald Fillion ici, il fait ressortir ( sans le vouloir???) quelques contradictions dans l'argumentaires de M. Parizeau.
Tous connaissent les relations tendues qu'entretient Jacques Parizeau envers Lucien Bouchard. J’ai fait quelques billets à ce sujet sur ce blogue et en plus la semaine dernière j’ai eu une conversation solide avec Mme Josée Legault sur la relation Bouchard-Parizeau voir ici .
Le reportage de Fillion donne des éléments extrêmement intéressants. Je le cite:
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C'est donc un livre écrit par l'économiste que Jacques Parizeau vient de publier aux Éditions Michel Brûlé. C'est le professeur de HEC Montréal qui cherche à mettre de l'ordre dans l'argumentaire souverainiste.La souveraineté du Québec est un livre d'économie sur l'indépendance du Québec.
« Certains s'indignent parfois de l'importance que des dirigeants des partis souverainistes accordent à ces questions de gestion. C'est pourtant inévitable, écrit Jacques Parizeau. Les craintes que l'on éprouve à l'égard de l'indépendance du Québec sont de cet ordre. »
La plupart des observateurs ont cherché à trouver les détonateurs politiques dans le dernier ouvrage de Jacques Parizeau. Ici, on va s'intéresser à la réflexion de l'économiste. -
La productivité « n'a rien à voir avec le nombre d'heures travaillées par semaine ou par année, écrit Jacques Parizeau. On peut, dans un pays, travailler moins d'heures par semaine, mais, grâce à une productivité par heure élevée, être parfaitement concurrentiel ».
Ce message à Lucien Bouchard, qui a déjà demandé aux Québécois de travailler davantage, s'accompagne d'une autre flèche à son successeur. L'objectif du déficit zéro après le référendum de 1995 s'est transformé en « croisade », devenu un « dogme » puis une véritable « panique collective ». Et surtout, pour Jacques Parizeau, cet objectif a complètement occulté le débat sur la souveraineté.
M. Parizeau reproche d'un coté que Bouchard a fait de la situation financière du Québec un dogme et d’un autre coté il confirme que les plus grandes craintes de la population québécoise vis à vis la souveraineté sont d’ordre économique. De 2 choses l’une: ou bien Bouchard avait le but de rassurer les québécois justement sur une saine gestion économique d’un souverainiste et ainsi rallier plus de québécois à la cause souverainiste ou bien M. Parizeau ne VEUT pas comprendre et assumer que M. Bouchard. à sa manière, à directement contribuer à faire baisser les peurs face à la Souveraineté.
À mon humble avis, M. Parizeau se contredit…Intéressant finalement Parizeau et Bouchard ne sont pas si loin que ca…
no de billet 62611-90-11-02-2
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