mercredi 16 mai 2012

La gestion de la crise sociale au Québec: un calcul politique risqué pour le PLQ de Jean Charest

 

Je ne sais pas mais plus j’observe ce que fais le PLQ de Jean Charest, son comité de Sages (dont fait partie très certainement Daniel Johnson, John Parisella, Pierre Bibeau et surement quelques conseillers de la firme de relation publique National) et le caucus du gouvernement plus je trouve que la gestion de la crise sociale au Québec devient de plus en plus un calcul politique risqué par le PLQ de Jean Charest.

Ce que je décode c’est ceci:

Depuis des mois le PLQ de Jean Charest :

  1. essaye de faire bouger les intentions de votes pour son parti et faire diminuer le taux d’insatisfaction que la population du Québec lui donne;
  2. il sait qu’il y aura une commission d’enquête publique sur la construction et qu’il est pratiquement assuré que ca sera un scandale aussi couteux en crédibilité pour eux que ca a été pour son cousin du PLC avec le scandale des commandites.
  3. nous parle de son Plan Nord, qui est somme toute positif pour le Québec. Suffira de mieux gérer la vente de nos ressources naturelles et exigés qu’ils soient transformé au Québec;
  4. qu’il y a plein de contestations de toute sortes ( gaz de schiste, le 40 milliard de perte de la CDP, les nombreux dossiers de  corruption dans les villes et municipalités du Québec dont sont mêlés des “amis” proches du PLQ;
  5. il savait que le conflit étudiant était au menu;
  6. Le scandale des garderies avec son député-ministre Tomassi;
  7. de l’ilot voyageur de l’UQAM;
  8. La douteuse commission Bastarache;
  9. Les petits amis nommés PDG de société d’État: Hydro-Québec, AMT, Loto-Québec, SAQ, etc.;

 

Or il y a un paradoxe intéressant qu’il faut regarder:

Plus le gouvernement est ferme, plus il joue les gros bras, plus il s’en tient à sa ligne dure et revancharde, contre les étudiants plus il pense que les intentions de vote francophone augmente et surtout en région hors métropole.

Le conflit est purement montréalais puisque la majorité des étudiants en boycott sont de Montréal.

Or, les étudiants en boycott, plus de 100,000  jeunes adultes majeurs et qui votent aussi, qui sont mobilisés à ne pas avoir fait toute cette bataille pour rien, ne voteront JAMAIS pour le PLQ.

Reste à évaluer, le réel gain dans les intentions de votes francophones pour le PLQ, parce que c’est là que le bas blesse

La loi spéciale qui est dans l’air pour ordonner un retour en classe pourrait avoir un effet boomerang pour le PLQ. La mobilisation étudiante pourrait être tout simplement ravivé…et une écoeurite aigue pourrait s’emparer des gains que le PLQ aurait pu faire…durant ce fameux boycott.

S’il n’y a pas d’élections avant le 24 juin prochain, la seule et unique fenêtre restante nous amène à la mi- aout. D’ailleurs je twitte assez souvent avec John Parisella et Jean Lapierre….et au fil de ces twitts…la mi-aout serait la date butoir pour Jean Charest et son gouvernement.

Conclusion: Le mince gain dans les intentions de vote que le PLQ a fait durant ce boycott pourrait avoir fondu en septembre…tout un risque pour lui…On verra bien

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