Facal prépare son arrivée en tant que chef du PQ

Il y a des dictons, des principes et des maximes qui prennent leurs sens dans plusieurs sphères de l'activité humaine. Aujourd'hui, trois attirent mon attention, ce sont les suivantes :

1. Une fois n'est pas habitude
2. Il y a une contrepartie à tout
3. ceteris paribus, tout chose étant égal, par ailleurs (Aller voir ici la signification)
   

C'est le cas ce matin, Joseph Facal dans l'une de ses rares chroniques intéressantes dans le journal de Montréal, ici

me fait réagir dans ses propos qui pour une fois n'est pas tout et son contraire. ( Humm, j'ai déjà dit ça de Pauline Marois, bizarre coïncidence)
Certains passages me font réagir, entre autres ceux-ci:

• " C'est agir de façon à réduire cette inégalité des chances au départ. Après, tout est affaire de talent et d'ambition. L'égalité des chances n'a rien à voir avec l'égalité des résultats."

Pas de doute le rôle de l'état, des parents, de la société en général c'est de voir à ce que tous ait la même chance de départ. Mais est ce le cas en ce moment au Québec. Quant à l'inégalité des résultats, ils doivent être subordonnés à un élément, à mon avis, si les résultats sont le fruit de magouilles et de copinages avec les gouvernements et donc les partis politiques au pouvoir, ceux-ci doivent être encadrés de façon encore plus serrées pour éviter d'être dans un état corrompu.

• " Cette gauche responsable, c'est celle de René Lévesque, de Michel Rocard, de Tony Blair. Avec ses succès et ses échecs, mais avec les deux pieds ancrés dans le réel, et qui gouverne pour tous, pas seulement pour ses partisans."

Wow Joseph, tu fais fort, c'est exactement ce que je disais des purs et durs du PQ, hier dans mon billet ici, qui se parlent entre eux en oubliant le reste de la population.

• " L'autre pseudo-progressisme qui me tape sur les rognons, c'est ce qu'on appelle chez nous la «go-gauche». J'ai effectivement un gros problème avec ceux pour qui les syndicats ont, par définition, toujours raison, et qui ferment les yeux sur les comportements de voyou de certains syndiqués."

Toutefois Joseph, il y a une contrepartie à ce point de vue que je partage parfaitement, existe t il certaines entreprises et dirigeants d'entreprises qui ont des comportements de voyous, d'exploiteurs, de dominateurs méchants qui font passés leurs intérêts personnels, avant un traitement équitable de leurs employés, avant un respect des lois, avant un respect de l'environnement

• " J'ai un problème avec ceux qui s'opposent à tout changement dont ils ne profitent pas personnellement.

La contrepartie de ce point de vue, mon cher Joseph, c'est que j'ai un problème avec les entreprises qui sont directement ou indirectement subventionnés par les gouvernement, à même nos taxes et nos impôts qui ne respectent pas les lois, ne respectent pas l'environnement, ne payent pas d'impôt, et j'en passe.

Mais encore plus intéressant. Joseph Facal est en réserve de la république, c'est un secret de polichinelle qu'il prépare son arrivée en tant que chef du PQ.

Après les 18 mois de Pauline, attendez vous que Facal soit le prochain candidat. Sa visibilité relative dans le journal de Montréal ne sert qu'à ça. Ainsi personne ne l'oublie.

De là a dire qu'il a la stature et l'envergure d'un chef du PQ, pas de doute, il a l'ambition, quant au talent, ( toute chose étant égal par ailleurs, ceteris paribus) il a la capacité d'être un ministre mais être premier ministre et chef de parti, il y a une marche trop haute pour lui , à mon avis.