mardi 24 juillet 2012

Fin de Cycle de M. Bock-Côté ou Pour que les mots prennent tous leurs sens….

 

Avec la chaude température de ce superbe été et des rafraichissements houblonnés parcimonieusement ingurgités, la fin de lecture du fondamental livre “Fin de cycle” de Mathieu Bock-Côté fut un moment quasi orgasmique.

Comme dirait mon humoriste-imitateur français préféré Laurent Gerra dans la peau de Jack Lang: Mathieu Bock-Côté: “Quel bel homme”

J’ajouterais “Quel beau volume”

Ca faisait un bout que je m’étais pas arrêté pour lire un livre sur la politique de bout en bout.

Avec son style d’écriture, Mathieu est unique.

Ce livre n’est pas pour les néophytes de la sociologie et de la politique. Il trace l’historique et le pourquoi de l’évolution de  la pensée souverainiste depuis ses débuts jusqu'à la fin du cycle de vie de cette vision.

Dans le fond “Fin de Cycle” de M. Bock-Côté est pour moi une analyse en nano-parties des mots,  en sociologie et en politique ou plus candidement: Pour que les mots prennent tous leurs sens….

MBC ne cherche pas à manipuler. (aller lire sur mon site perso les 10 stratégies de manipulation de masse)

Il dit les choses telles qu’elles ont été,  sont et probablement seront.

Il y a 2  passages sublimes que je veux absolument ré-analyser.

1- C’est lorsqu’il analyse les parents qui veulent que leurs enfants parlent l’anglais sans accent.

Or ce que MBC dit: quel est le bon anglais sans accent?

Ma vision de ce passage est celui-ci: est ce l’accent des USA, de l’Angleterre, du Texas, de l’Australie qui est la bonne???

En fait ce que je crois qu’il veut démontrer c’est qu’il existe pas de bon ou de mauvais accent. Qu’il n’existe pas de bon ou de mauvais indépendantiste, que certains bonzes de l’indépendance pensent que la souveraineté est bonne qu’à gauche…et mauvaise à droite.

Et le fait que cette position utopique est dévastatrice pour la souveraineté, l’indépendance nationale du Québec.

Il en fait l’historique qui a amené le mouvement souverainiste à se diviser sur cette utopie.

2e passage carrément capital, fut sa conclusion.

En résumé, sans vendre le punch ….il dit: Voici ma définition du conservatisme.

“Mon conservatisme”

Il donne SON sens de ce mot.

Quand on sait que les politiciens ont le culte de l’image, de la gestion de la perception, de la manipulation des esprits via les mots creux et vides, via des formules dénuées de sincérité, d’honnêtetés, via les éthiques salis des politiciens…on comprend à ce moment le degré d’incompréhension, le degré de cynisme envers la politique et les politiciens, le degré d’intention immobiliste de la population en générale malicieusement provoqué par un parti politique présentement au pouvoir, le degré d’écoeurantite aigu des québécois, québécoise en générale. C’en est rendu pathétique.

Ma compréhension du livre de MBC m’est encore plus sympathique dans la mesure que lorsque j’étais militant, président de l’association du PQ de Pointe-aux-Trembles(97-98) le point de vue de MBC était mien. Demandez le à mes “amis” Mario Beaulieu et Christian Gagnon”.

Je défendais le point de vue que la méthode Parizeau (gauchiste) allait être suicidaire pour la souveraineté. Ce que je prônais…c’est une vision pour plaire à un plus grand parapluie, un plus grand arc en ciel disponibles aussi pour les centristes de droite souverainistes….en fait de donner la marge de manœuvre à notre chef du moment, Lucien Bouchard…je le dis pour la XIème fois…je suis un Bouchardiste…(pas toujours d’accord avec tout…mais…lucide…envers lui)

Pour faire une histoire courte..en 1999, j’ai quitté le PQ, parce que j’entrevoyais la direction que l’establishment Parizeauiste prenait qui nous amenait directement dans le cul de sac…que MBC décrit si bien dans son livre “Fin de Cycle”

Voilà…ce que je penses du volume de Mathieu Bock-Coté. Il m’a inspiré le nouveau nom du parti politique qui devrait faire l’indépendance Nationale:

Union Nationale Indépendante du Québec

logo UNIQ

UNIQ

Soumis pour réflexion

 

 

No de billet: 73972-21-70-42-1

Aucun commentaire: