Hier soir, juste avant la partie (CH-Bruins) de notre vrai sport national, Jean Charest a réagit sur la fin de semaine du PQ.
Les détails fins de sa déclaration et de leurs analyses savantes des journaleux fédéralistes à la solde du vrai parrain du Québec ( ici, là, encore ici et encore là) manquent. comme il fallait s’y attendre, d’objectivité.
Je retiens un passage de JJC qui illustre bien que parfois les mots peuvent avoir une puissance et faire un ravage pas mal plus gros qu’une épée. Le voici donc
Un programme « radical », source de « chicanes » avec Ottawa
Le premier ministre préfère analyser « à quel prix » Pauline Marois a obtenu le soutien de ses partisans. « Au prix de dire aux Québécois qu'on va leur interdire l'accès aux enseignements en anglais au Cégep. Au prix d'avoir des débats sur l'affichage en anglais. Au prix de se payer une autre onde de chicanes avec Ottawa », considère Jean Charest, qui estime que le programme « radical » du PQ va « faire reculer le Québec ».
Avez vous remarqué que ce sont les mêmes mots que ceux employés par S. Harper. Radical et Chicane. Il est fort probable que ces 2 mots ont fait l’objet de Focusgroupe et de sondage…
Ces mots sont puissants dans l’imaginaire des fédéralistes mous, des indécis, des nationalistes de centre et de centre-droit, des souverainistes mous aussi.
Les vraies définitions des mots radical et du radicalisme nous indiquent que c'est une action décisive sur les causes profondes d'un phénomène. Le radicalisme est une attitude qui refuse tout compromis en allant jusqu'au bout de la logique de ses convictions.
Toutefois, ces gens là, malheureusement ne font pas tout le raisonnement jusqu’au bout.
Entre les saines questions de gestion de la nation, des choix de société, des valeurs et de la protection de notre culture francaise, unique en Amérique, ces mêmes personnes pourraient retournés ce questionnement sur la corruption, la collusion, les fraudes, le patronage, les magouilles, les scandales qui impliquent la mafia, la construction et le PLQ…
Le questionnement et le choix pointent vers entre:
Radicalement pout le Francais au PQ vs les libéraux qui sont radicalement corrompus
Si le PQ est un parti radical en terme de défendre la langue française...je veux bien...mais si on se fie à la même définition...ne pourrait on dire que le PLQ est radicalement corrompu, radicalement magouilleux, radicalement collusionniste, radicalment sales, radicalement acteurs de scandales...
C'est quand même pas mal cette déclaration...qui somme toute n'est pas dénué de sens..
No de billet: 96802-11-40-91-1
Aucun commentaire:
Publier un commentaire