mardi 1 décembre 2009

Prépare t on la succession de Jean Charest? Un départ est il imminent???

Je ne sais pas si je rêve ou je perçois mal les choses mais avez vous remarqué qu’Il y a une majorité de columnists ou des journalistes-blogueurs de la Presse de Gesca, de Paul Desmarais, qui réclament et appuient la demande de l’opposition à l’Assemblée Nationale pour la tenue d’une commission d’enquête sur la corruption.

Est ce une manoeuvre de diversion afin de masquer une action surprise? Prépare t on la succession de Jean Charest? Le départ de Jean Charest est il imminent???

Il est également bizarre qu'il y ait depuis quelques semaines de nombreuses interventions policières, lourdement médiatisés relative à la pandémie de cas de corruption impliquant des élus municipaux et gouvernementaux.

Est ce possible que tout ça soient orchestré par plus haut, dans un but de faire une tentative de diversion dans l'opinion publique afin de faire baisser les attentes de la population en générale pour la tenue d'une commission d'enquête publique sur les dossiers de corruption.

J’ai déjà dit ici que le dossier H1N1 avait servi à ca aussi. Faire une diversion dans les inquiétudes de la population du Québec.

J’ai déjà dit aussi qu’il faut que les journalistes d’enquête cible Jean Charest lui-même….pour qu’il soit obligé de décréter la tenue de cette commission d’enquête.

Or qu’est ce qui couperait court à tout ca. Une démission de Jean Charest à titre de PM.

Tout est en place pour ce départ. Mauvais sondage, perte de popularité du PLQ, 3e mandat consécutifs, de fortes pressions pour la tenue d’une enquête publique sur la corruption qu’il bloque de toutes ses forces.

Y a t il anguille sous roche??? je crois que oui

no de billet: 76911-90-21-10-1

16 commentaires:

Luc Archambault a dit...

Intéressant !

Ce qui couperait l'herbe sous le pieds des souverainistes. Ce qui impose l'urgence de faire l'UNION de nos forces pour mettre en place un GOUVERNEMENT de SOUVERAINETÉ sous COALITION.

Ce qui demande du temps... Nous en avons et ce serait un avantage que l'on voudrait absoudre.

Ce qui démontre l'urgence de faire l'UNION de nos forces autour d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ.

Unknown a dit...

@ LucA
Dans un premier temps, bienvenue sur mon blogue politique.
Oui momentanément ca va monopoliser l'attention médiatique.
l'union des forces souverainistes oui..mais on a un maudit problème... ça nous prends un chef..charismatique...du Centre-centre...et ça c'est pas évident à trouver

Luc Archambault a dit...

Merci pour la bienvenue.

Et NON, nous devons faire la rupture d'avec l'attentisme. Notamment celui qui subordonne tout avancement à la venue d'un Sauveur...

Nous avons déjà donné... René Lévesque, Lucien Bouchard...

Ce qui montre à quel point, un Chef à lui seul ne peut rien d'autre qu'exprimer une mobilisation qui existe déjà. Ce qu'a fait René Lévesque et ce que n'a pu faire Lucien Bouchard, et ce que n'a pu faire René Lévesque à la fin de sa vie publique.

Un Chef ne peut pomper la mobilisation du peuple, il ne peut que l'exprimer.

L'animation d'un peuple, réside dans ce qui l'anime, dans sa pulsion de vie interne.

Et, la pulsion de vie est toujours là. Ne reste qu'à l'exprimer.

Ce peuple répudie très majoritairement l'État actuel du Canada n'ayant jamais obtenu le OUI qui le validerait.

Il nous faut donc rétablir la réciprocité des règles devant prévaloir à la fondation d'un État valide et légitime sur notre territoire national du Québec. Et, nous n'avons pas besoin d'un « chef charismatique » pour ce faire.

Nous avons besoin plutôt d'appeler ce peuple à se poser en tant qu'Autorité démocratique suprême sur son territoire national du Québec, cela en l'appelant à répudier tout État qui ne se serait pas nommément soumis à ses voix libres et souveraines par l'obtention d'un OUI clair aux Actes qui le fondent, le constituent et qui gouvernent le gouvernement qui gouverne le peuple souverain.

Ce que n'a pas obtenu l'État unilatéral actuel du Canada.

Ce qui permet de briser l'enfermement du statu quo actuel sans convoquer ce qui permet la profération de menaces de réprésailles canadian, à savoir la fondation d'un État souverain du Québec.

Nous pouvons faire l'UNION de ce peuple contre ce qu'il ne veut pas, pour ouvrir la voie à l'expression de ce qu'il veut. Ce peuple ne veut pas de la Constitution actuelle du Canada qui s'impose parce qu'il s'abtient de la soumettre aux voix du peuple. Et pour cause, elle serait répudiée par les Québécois. Puisque les partisans canadianisateurs s'abstiennent, il faut donc ne pas s'abstenir et appeler le peuple souverain du Québec, seule Autorité démocratique valide sur son territoire national à renverser le fardeau de la preuve. Les partisans canadianisateurs se contentent de fédérer les NON à l'État souverain du Québec. Il nous faut l'obliger à se soumettre à ce à quoi nous nous obligeons, à savoir fédérer les OUI. Nous restera a faire comme les partisans canadianisateurs, fédérer les NON à l'État actuel du Canada. Facile, les Québécois rejettent majoritairement l'État actuel et son partage des pouvoirs, la suprématie usurpatrice de SA Couronne illégitime, de SES juges de COUR, SUPRÊME en l'occurence, etc.

Nous pouvons faire cela, et sans chefs charismatique, avec celles et ceux que nous avons déjà. Cela en faisant d'abord l'UNION de nos forces citoyennes parties de la mouvance souverainiste. Le reste suivra.

Contactez-moi par courriel... je pourrai vous transmettre mes propositions à tels égards.

Luc A.

Unknown a dit...

@ LucA
Je ne fais pas référence à un sauveur mais un rassembleur, un mobilisateur, un communicateur, qui a une personnalité une crédibilité qui transcende, qui captive.

Tu dis: " Un Chef ne peut pomper la mobilisation du peuple, il ne peut que l'exprimer. L'animation d'un peuple, réside dans ce qui l'anime, dans sa pulsion de vie interne. Et, la pulsion de vie est toujours là. Ne reste qu'à l'exprimer. " Si je te prends au mot...ca prends un chef pour exprimer cette pulsion, la communiquer, la promouvoir et influencer les indécis, les fédéralistes mous et fatigués, les souverainistes mous et fatigués, convaincre la frange de la population qui représente entre 20 et 30% de la population du Québec qui peut pencher d un bord ou de l'autre. Ton point sur la façon de le faire est louable, mais qu'on le veuille ou pas, ca prends un cheval, ca prends un cavalier-conducteur. Le peuple est divisé en trois parties, les 30-40% de souverainistes convaincus, les 30-40% de fédéralistes convaincus et le reste 20-30% de mous et d'indécis. Cette frange là , je les considère pas comme facile à faire suivre. Bien au contraire ce segment de la population peut faire toute la différence entre la victoire et la défaite. Le reste justement ne suivra pas sans un chef..un vrai

Luc Archambault a dit...

@ Lumenlumen

Vous écrivez,

« Si je te prends au mot...ca prends un chef pour exprimer cette pulsion, la communiquer, la promouvoir et influencer les indécis, les fédéralistes mous et fatigués, les souverainistes mous et fatigués, convaincre la frange de la population qui représente entre 20 et 30% de la population du Québec qui peut pencher d un bord ou de l'autre. »

Ce dont je parle n'est justement pas de « convaincre », mais d'exprimer ce qui existe déjà. Convaincre implique autre chose qu'exprimer ce qui existe.

Et nous n'avons pas besoin de convaincre les Québécois en ce qui concerne leur répudiation de l'État actuel du Canada. Les Québécois le rejette majoritairement, des fédéralistes-rénovateurs aux souverainistes en passant par les autonomistes. Qui reste-t-il ? Peu de Québécois.

Et, nous n'avons pas besoin d'un chef charismatique pour ça. Nous n'avons qu'à décider d'appeler les Québécois à se prononcer pour rétablir la réciprocité dans le respect des mêmes règles devant prévaloir pour que se fonde sur notre territoire national du Québec un État démocratique valide et légitime qui émane nommément des voix du peuple du Québec, la seule Autorité démocratique suprême capable de fonder tel État.

Invalidé, l'État du Canada doit donc se soumettre à cette Autorité démocratique sur notre territoire national, en lieu et place de quémander à l'Autorité impériale canadian plus de pouvoirs, ou plus d'argent, ou moins de contraintes.

L'État du Canada est donc contraint de rompre d'avec le statu quo de blocage, il doit se soumettre à NOTRE volonté et non plus le contraire.

Nous nous réapproprions notre pouvoir d'action. Dans la foulée, nous devenons ce que nous sommes et ce que nous voulons être. Nous renversons le fardeau de la preuve. C'est au Canada de fédérer les OUI, et ce n'est pas qu'une mince tâche. C'est beaucoup plus facile de fédérer les NON.

Dans la foulée, ce peuple retrouve sa dignité. Il n'est plus sujet d'un Souverain, mais souverain lui-même, obligeant cette Couronne canado-britannique à se gouverner selon notre volonté souveraine sur notre territoire national. Cela, par la seule expression de ce que nous voulons. Et, nous ne voulons pas de l'État actuel du Canada. Nous n'avons personne à convaincre. C'est ce que nous voulons déjà.

Les souverainistes doivent se convaincre qu'il faut mettre au centre de leur combat le principe fondateur de la démocratie qui repose sur la souveraineté du peuple souverain. Il faut mettre début, au centre et à la fin de notre combat, le peuple souverain du Québec et le pouvoir souverain qui y est associé. Pour cela il faut appeler ce peuple souverain à se poser en tant qu'Autorité démocratique suprême sur son territoire national du Québec. C'est la question préalable a toute autre question.

Ce peuple attend depuis 250 ans qu'on la lui pose cette question. Elle n'a jamais été posée parce que les États impériaux qui se sont depuis la Conquête succédés pour nous gouverner, ne la lui ont jamais posée. Et pour cause, ils n'auraient pus obtenir le OUI qui les auraient validés.

Il nous faut donc poser la question, pour en finir avec notre sujétion à une Couronne autocratique qui nous a permis d'élire le gouvernement, mais qui nous a toujours refusé de décide de l'État qui gouverne le gouvernement.

Ce n'est pas d'un chef charismatique dont nous avons besoin, mais bien d'une politique qui donne la parole au peuple. Ce peuple n'attend que ça. Qu'on lui pose la bonne question.

Unknown a dit...

@ LucA
Je comprends tres bien ce désir de donner au peuple le vrai pouvoir de décider, de faire bouger mais ce pouvoir le peuple l'a déjà. Toutefois pour cent mille raisons, bonnes ou mauvaises, la mobilisation est très difficile à faire. Le peuple a été gazé. désinformé, saturé, les rendant immobilistes. Le taux de participation aux dernières élections sont une preuve de la démobilisation généralisé. Même des convaincus ne sont pas aller voter.
Question: Pourquoi?
Le phénomène de saturation d'un sujet dans un contexte de surabondance d'information, de divertissement, de toutes sortes d'activités rend la mobilisation politique quasi impossible à faire par la simple expression de l'esprit.
Les souverainistes convaincus ont un rôle ingrat..de maintenir la lueur d'espoir auprès d'eux même mais qu'est ce qui va produire la flammèche, l'étincelle qui va faire exploser la lumière aux yeux des indécis et des mous. C'est beaucoup plus ca la vrai question

Luc Archambault a dit...

Non le peuple n'a pas de pouvoir sur l'État, il n'a de pouvoir que sur le gouvernement de l'État.

L'État actuel n'émane pas du peuple. Pas étonnant qu'il ne se sente pas concerné par les affaires d'État. Le peuple se mobilisera quand le gouvernement permettra au peuple souverain d'exercer son pouvoir sur l'État. Ce qui n'est pas le cas.

Ce pourquoi les souverainistes doivent appeler le peuple à se prononcer sur les Actes qui fondent, constituent et gouverne l'État qui gouverne le gouvernement qui nous gouverne. À commencer par les Actes qui fondent l'État actuel illégitime, et non pas seulement sur l'État à venir. Les Québécois répudient l'État actuel, cette répudiation n'est inscrite nulle part, elle flotte dans le vide du non-dit. Dans le non-pouvoir souverain.

Pour fonder un État il faut que le peuple soit dans son pouvoir démocratique souverain. Il ne l'est pas faute d'avoir été appelé à l'exercer en ce qui concerne l'État actuel. Le Canada s'en est bien gardé. C'est donc aux souverainistes de le faire.

Nous pouvons le faire.

pasdedentier a dit...

Vous en fumez du bon mes amis souverainistes !

Vous êtes à peu près les seuls sur notre planète à croire que le Canada et le Québec sont des états illégitimes et anti-démocrates de plus. Les Québécois ont voté librement à deux reprises de maintenir le lien canadien. Si nous voulons le rompre ce lien, tout ce que ça prend c'est un vote clair et majoritaire.

Le mouvement souverainiste fut créé pour réaliser l'affranchissement politique et économique des Canadiens français. Tous ses objectifs, sauf celui d'un pays indépendant, ont été rencontrés. C'est pour cela que ceux que vous désignez les mous ne vous suivent plus.

Mais je vous admire dans votre tenacité et votre dévouement, tout en étant profondément en désaccord avec votre but.

Unknown a dit...

@ pasdedentier
Dans un premier temps tu dis " Si nous voulons le rompre ce lien, tout ce que ça prend c'est un vote clair et majoritaire."

Si je comprends bien ca va prendre un référendum qui soit le plus limpide et transparent possible, un référendum où les 2 options respecteront les règles établis par l'Assemblée Nationale, qu'il n'y aura pas d'illégalité de part et d'autre et que le fédéral respectera le plafond des dépenses établit au préalable...et de plus, un vote majoritaire de 50%+1...si tu me dis que c'est ca que le fédéral comprends comme un vote clair et majoritaire...je crois qu'il n'y a aucun souverainste qui sera contre ça

2e tu dis "Le mouvement souverainiste fut créé pour réaliser l'affranchissement politique et économique des Canadiens français. Tous ses objectifs, sauf celui d'un pays indépendant, ont été rencontrés. C'est pour cela que ceux que vous désignez les mous ne vous suivent plus."
Or à ma connaissance je ne vois pas ou est l'affranchissement politique et économique du peuple québécois. Le Québec est toujours subordonné à Ottawa par nos taxes et impots qui vont là. De plus, il y a plein d'ingérence et de politicalleries fédérales dans la vie de tous les jours des québécois. Sur le plan économique, nous ne décidons pas tous pour nous encore...je ne vois pas ou est la totale affranchissement économique du Québec par le ROC.

Pas de doute pour moi, ceux qui en fume du bon...c'est vous les fédéralistes aveugles

Luc Archambault a dit...

@ pasdedentier

Vous dites :

« Les Québécois ont voté librement à deux reprises de maintenir le lien canadien. Si nous voulons le rompre ce lien, tout ce que ça prend c'est un vote clair et majoritaire. »

« voté ... de maintenir le lien canadien » VRAIMENT !?

Quand donc une question claire a-t-elle été posée énonçant qu'il était question d'approuver la Constitution du Canada et « de maintenir le lien canadien » ?

S'il faut un vote clair en faveur de l'État souverain du Québec, le moins qu'on puisse dire c'est que si le NON à cet État est un OUI au Canada, la question est loin d'être claire. Sans parler du fait que la majorité supposée en faveur de cet État du Canada est loin d'être substantielle...

En fait... ce que vous prétendez est TOTALEMENT faux. Les Québécois n'ont jamais été appelé à se prononcer sur les Actes qui fondent, constituent et gouvernent l'État unilatéral du Canada, ce qui fait que le Canada n'a jamais obtenu le OUI clair qui le validerait. Ce pourquoi cet État est illégitime. Ne reste qu'à appeler le peuple souverain du Québec pour invalider sur son territoire national du Québec, tout État qui ne se serait pas réciproquement nommément soumis à ses voix libres et souveraines.

Vous ajoutez « Le mouvement souverainiste fut créé pour réaliser l'affranchissement politique et économique des Canadiens français. »

Faux, le mouvement souverainiste fut créé pour libérer le peuple souverain du Québec de l'emprise d'un État impérial autocratique jamais nommément soumis aux voix du peuple souverain du Québec à qui on a accordé le droit à l'arraché d'élire un gouvernement responsable, mais à qui on n'a jamais accordé le droit de se prononcer sur ce qui gouverne les gouvernement, à savoir, l'État et sa Constitution. Et pour cause, les États qui se sont succédés sur notre territoire national du Québec depuis la Conquête ont toujours été répudiés par les Québécois. Et l'État actuel tout autant, cela, des fédéralistes-rénovateurs aux souverainistes, en passant par les autonomistes. Jamais le Canada n'a osé se soumettre à nos voix, parce qu'il n'est pas en mesure d'obtenir le OUI qui le validerait.

Ce pourquoi les souverainistes doivent sans délais appeler ce peuple souverain à rétablir la réciprocité devant prévaloir quant aux respects des règles communes capables de valider tout État légitime prétendant à bon droit gouverner le peuple démocratique et souverain du Québec. Cette souveraineté du peuple ne dépend pas de la création de l'État souverain, elle préexiste et peut s'appliquer maintenant, à l'État actuel. Il ne faut plus subordonner l'effectivité de la primauté démocratique de la souveraineté du peuple souverain sur son territoire national. Cette effectivité peut s'imposer à toute Autorité. L'Autorité démocratique suprême, c'est le peuple. Le peuple démocratique et souverain. L'État démocratique valide doit se soumettre à cette seule Autorité démocratique suprême, ce qui n'a jamais été le cas. ET ce n'est la pas le NON à l'État souverain, et un NON à l'État souverain du Québec. Et n'est pas un OUI clair à l'État souverain du Canada propriétaire du Québec.

Suite + bas

Suite

Luc Archambault a dit...

Suite


Bonne chance. Aucun État ne peut s'imposer indéfiniment d'autorité et de force contre la volonté du peuple. Les États passent, mais les peuples restent. Les jours du Canada sont comptés. Ses partisans sont aux abois, ce n'est pas pour rien que vous prenez ici la peine de nous contredire.

Les partisans canadianisateurs ont beau user autant de la carotte que du bâton, rien n'y fait, ils se heurtent à un MUR. Le Canada ne passe pas. Les Québécois ne sont pas majoritairement en sa faveur.

Merci pour votre admiration !

Vous avez raison d'admirer la résistance d'un peuple tout entier qui refuse de prendre un NON pour un OUI, et qui sait faire la différence entre un NON à l'État du Québec souverain et un OUI au Canada unilatéral actuel contrairement aux partisan canadianisateur que vous êtes.

Vous avez raison d'admirer la ténacité d'un peuple qui n'aspire qu'à librement et démocratiquement fonder un État démocratique valide, républicain et non pas monarchique, hors la tutelle d'une Couronne canado-britannique désuette et illégitime, cela hors les chantages et manipulations commanditaires, et hors les menaces de représailles.

Nous pourrons le faire quand les souverainistes auront compris que la souveraineté du peuple peut s'exercer, doit s'exercer d'abord dans le présent, pour être en mesure ensuite de fonder un État valide sur les ruines invalidées d'un État jamais nommément soumis à nos voix sur notre territoire national.

Ce jour-là, ce peuple souverain aura exercé librement l'entière souveraineté démocratique qui est la sienne, maintenant. Ce qui met sur le même pieds tous les partisans qui militent en faveur soit de l'État actuel du Canada, soit d'un éventuel État du Canada rénové reconnaissant la primauté démocratique du peuple souverain du Québec sur son territoire national, soit de la République démocratique du peuple souverain du Québec.

Ce jour là, si tant est que les Québécois veuille être toujours sous la tutelle d'un Parlement que nous ne pourrons jamais contrôler, mais qui a du pouvoir sur nous et notre territoire national du Québec, vous pourrez prétendre à bon droit que cet État du Canada-là, est un État démocratique valide auquel les Québécois auraient librement et volontairement adhéré.

Mais vous ne pouvez le prétendre, car la liberté démocratique n'a jamais pu s'appliquer, puisque jamais ce peuple n'a nommément et clairement été appelé à dire OUI à l'État du Canada.

pasdedentier a dit...

M. Archambault,

Bravo pour le manifeste de libération nationale. Votre réponse est presque aussi complexe que la dernière question référendaire. Votre discours, digne d'un San Martin nordique, sonne assez faux parmi les masses que vous prétendez vouloir libérer du joug impérialiste.

Pourquoi accusez quelqu'un de partisan canadianisateur dès que votre dogme, car relisez vos propres paroles et dites-moi qu'elles ne sont pas dogmatiques, est contesté ? Sans le savoir, vous me faites un procès d'intentions.

Et si vous aviez tort, et si j'avais raison ? Et si la rupture que vous prônez menait à un déclin fatal de notre démographie déjà assez fragile merci ?

La protection et l'épanouissement de la langue et la culture française en Amérique sont beaucoup trop importantes pour laisser aux seuls souverainistes le soin de s'en occuper avec un projet rempli de risques qu'eux-même refusent de calculer à tête froide. C'est pourquoi vous n'arrivez pas à en convaincre la majorité des Québécois.

Moi j'admire la sagesse de notre peuple qui n'a pas répondu à vos appels remplis d'émotivité et de rhéthorique. Votre discours appartient aux années quarante dans un Québec dominé par son clergé et sa minorité hautaine. Le Québec a beaucoup évolué depuis 1960, le discours souverainiste demeure inchangé.

Luc Archambault a dit...

@ M. pasdedentier

« M. Archambault,

« Bravo pour le manifeste de libération nationale. »

Faudrait savoir, vous me félicitez ou tentez de me contrer.

« Votre réponse est presque aussi complexe que la dernière question référendaire. »

Et la question référendaire de Meech/Clarlottetown, elle était simple en faisant référence à un projet de Constitution remodelée qui, on s'en est bien assuré, ne pourrait statuer sur l'actuelle unilatérale Constitution ? Non, elle ne l'était pas simple la quesiton, pourquoi, parce qu'il est question de statuer sur l'État et ce qui le fonde, ce qui n'est pas simple, dans tous les cas, ici, comme en Europe, quant il est question et du Québec et du Canada.

C'est absurde d'affirmer que la réalité n'est pas complexe et que ce qui permet d'en rendre contre ne peut qu'être simple, simplissime à comprendre.

« Votre discours, digne d'un San Martin nordique, sonne assez faux parmi les masses que vous prétendez vouloir libérer du joug impérialiste. »

Ce votre souhait... mais ce n'est pas la réalité...

« Pourquoi accusez quelqu'un de partisan canadianisateur dès que votre dogme, car relisez vos propres paroles et dites-moi qu'elles ne sont pas dogmatiques, est contesté ? »

Elles ne sont pas dogmatiques. Au contraire, je questionne même le dogme souverainiste qui pense pouvoir fonder l'État souverain en toujours s'abstenant de rétablir la réciprocité qui impose la pareille à l'État actuel du Canada. Je propose des solutions qui ne se réfère à aucun dogme.

« Sans le savoir, vous me faites un procès d'intentions. »

Je vous ferais un procès d'intention si vous ne vouliez pas canadianiser le Québec en le tenant pour propriété du Canada dont il ne saurait se défaire au point même de contredire l'illégitime imposition d'un État qui se soustrait de force et d'autorité à l'Autorité démocratique suprême du peuple souverain du Québec sur son territoire national.

« Et si la rupture que vous prônez menait à un déclin fatal de notre démographie déjà assez fragile merci ? »

Pourquoi donc ? Parce que nous serions victimes de représailles migratoires. Ainsi, après les menaces de représailles économiques, politiques, culturelles, identitaires, voilà que nous ne pouvons user sur notre territoire national du Québec de notre Autorité démocratique suprême, parce que nous serions victimes de boycotts immigratoires !?

C'est ça la liberté de ce peuple d'adhérer au Canada des partisans canadianisateurs, dont vous semblez épouser les thèses fallacieuses et menaçantes ?

« La protection et l'épanouissement de la langue et la culture française en Amérique sont beaucoup trop importantes pour laisser aux seuls souverainistes le soin de s'en occuper... »

Nous sommes d'accord... ce pourquoi il faut en appeler aux voix du peuple pour contrainte l'État, les l'État, quels qu'ils soient, à se soumettre sur notre territoire national du Québec, à la volonté libre du peuple souverain du Québec.

« ... avec un projet rempli de risques qu'eux-même refusent de calculer à tête froide. »

Risque !? Quel risques !?

Suites + >

Luc Archambault a dit...

Suite

Ceux inhérents à l'application de menaces de représailles que vous proférez, en bon partisan canadianisateur !?

« C'est pourquoi vous n'arrivez pas à en convaincre la majorité des Québécois. »

Certes, c'est parce que vous, les canadianisateurs vous proférez de telles menaces que vous parvenez à fédérer les NON à l'État souverain du Québec, en vous abstenant d'appliquer la réciproque règle que vous reconnaissez quand à la faveur de la loi dite de la « clarté », vous vous mêlez d'obliger le prédicatif recours aux voix du peuple souverain sur son territoire national pour valider l'État démocratique que ce peuple espère fonder depuis la Conquête.

« Moi j'admire la sagesse de notre peuple qui n'a pas répondu à vos appels remplis d'émotivité et de rhétorique. »

Nous sommes d'accord. Ce peuple n'a pas répondu à « vos appels remplis d'émotivité [ menaçant sa sécurité économique, politique et culturelle ] et de rhétorique » canadianisatrice à l'avenant...

Ce pourquoi le Canada que vous défendez ne passe pas. Vous ne parvenez pas à obtenir de ce peuple le OUI qui le validerait cet État imposé unilatéralement, autocratiquement de force et d'autorité, depuis la Conquête jusqu'à aujourd'hui, en passant par 1982...


« Le Québec a beaucoup évolué depuis 1960, le discours souverainiste demeure inchangé. »

Justement pas et ce pourquoi vous prenez la peine de répondre à mes arguments nouveaux, sans parvenir à y répondre adéquatement parce que vous savez très bien que ce peuple souverain du Québec rejette le Canada que vous défendez à coup de menaces de représailles, en l'occurrence ici même à coup de menaces de « risques » indistincts obscurantistes et par ailleurs clairement immigratoires.

pasdedentier a dit...

Lumenlumen,

Je ne suis qu'un citoyen ordinaire, sans appartenance politique sans liens avec "le fédéral" alors je ne peux pas répondre au nom du "fédéral" quant aux règles d'un futur référendum, si jamais il y en avait un autre.

Je ne peux que donner mon humble opinion. Si on doit voter pour démembrer le Canada actuel en trois parties, car c'est cela dont il s'agit, un Québec indépendant coupant le Canada en deux, un peu comme se fut le cas avec le démembrement de l'Inde, avec son East et West Pakistan, la logique voudrait qu'avant que le Canada accepte d'emblée cette situation, qu'il ait au moins un droit de regard quant aux modalités du vote, de la question, et de l'évaluation de la réponse. Ce à quoi les souverainistes se sont toujours objectés violemment, prétendant que tout devait être décidé au Québec comme si la sécession du Québec n'affectait pas du tout le reste du Canada.

Ceci étant dit, si vous maintenez que les règles du jeu seront dictées par la seule partie souverainiste, car cela prendra un gouvernement majoritaire souverainiste pour déclencher le processus, alors là vous partez déjà d'un mauvais pied.

Vous avez beau dire les règles de l'Assemblée Nationale, mais ce sont uniquement les règles souverainistes que vous proposez. Pour ensuite accuser l'autre partie de manque de limpidité, il y a tout un chemin à parcourir. La question référendaire de 1995 illustre très bien votre manque de limpidité et de transparence.

Vous croyez sincèrement que nous sommes opprimés...parce que les politiciens font dans la ...politicaillerie, oh boy atttachez votre tuque pour le Grand Soir si vous pensez que notre ''peuple choisi'' pourra se mettre à l'abri de cela, peut importe le régime politique choisi.
Non, mais votre réponse manque de sérieux, je paie deux fois plus d'impôts au Québec qu'à Ottawa, la TPS fédérale sur tout ce que j'achète est à 5 % la TVQ à 7,9%, soit 58 % de plus que la TPS

Unknown a dit...

@ pasdedentier
Lors d'un divorce, celui qui décide de partir ne demande plus la permission de partir...et c'est tant mieux parce que le contraire est équivalent à une relation dominant-dominé et je suis convaincu que vous n'approuvez pas ce genre de relation malsaine. L'argumentation du droit d'ingérence fédéraliste dans les règles est un habile moyen de faire du terrorisme psychologique pour les indécis et les mous...mais...je regrette..carrément. à ce sujet c'est une fin de non recevoir...