lundi 19 octobre 2009

Pour en finir avec la corruption, les magouilles et la dérive financière

On le sait maintenant (ici) , le Québec file directement vers un déficit quasi record de 6 milliards $$$$.

On a tous entendu également, dans les dernières semaines, les péripéties (entre autres ici,) des cas de corruptions à la ville de Montréal, des partis politiques municipales à Montréal, à Boisbriand et j’en passe.

Mais toutes ces histoires ont presque toutes un dominateur commun. Le processus de participations à la «Démocratie» électorale.

Ca se passe presque toujours de la manière suivante:

Dans les jours sinon les heures qui précédent toute élection, ces émissaires «bénévoles» de nombreux cabinets d’avocats, d’architectes, d’ingénieurs, de constructeurs de routes, de barrages ou de ponts, ces petits et grands entrepreneurs du Québec inc., en région et ailleurs qui, grâce au moindre petit sondage interne qu’ils se sont payé flairent le pouvoir et ainsi accourent chez plus d’un candidat pour ouvrir très grand leurs cœurs et surtout leurs carnets de chèques. Tout cela dans le but évident de s’assurer un minimum de capital de sympathie (et le retour d’ascenseur !) de celui ou parfois de celle qui aura nécessairement le plus de chances de l’emporter !

Or tous ces pseudos bénévoles ont des couleurs politiques. Plus souvent qu’autrement fortement teintés de ROUGE LIBÉRAL.

Conséquemment, croit-on sincèrement qu’un premier ministre et un gouvernement libéral comme celui de M. Jean Charest a la moindre volonté politique de changer une telle situation ? Le parti qu’il dirige, les ministres eux-mêmes, les maires de ville et municipalités à plus de 85% d’allégeance libérales ont pu profiter par le passé d’un tel système.

Personne ne veut ouvrir directement ou indirectement cette pompe à merde comme dirait notre Elvis Gratton nationale. Mais le pire c’est que ce n’est que la pointe de l’iceberg.

Nous ne connaissons que très peu de toutes les cas de corruptions, de magouilles et dilapidations des fonds publics. et c’est tout ca qui nous amène à des dérives financières

Pour ne faire qu’un bref rappel de quelques cas ou ca sent la pompe..à Falardeau:

  1. Le projet d’agrandissement avorté du parc du Mont-Orford ;
  2. Du financement par la bande, rappelons-le, d’écoles juives;
  3. l’implication de l’ex-ministre démissionnaire Whissell dans l’attribution de « chauds petits » contrats à l’entreprise de travaux publics de son épouse actionnaire;
  4. les 40 milliard de la Caisse de dépôt;
  5. Les nombreux cafouillages au CHUM;
  6. Le financement à 50% de plus de 800 millions de la STM;
  7. Le bâillon aux parlementaires imposés sur la loi anti déficit
  8. Le refus de tenir une enquête publique sur la corruption dans l’industrie de la construction
  9. Les dépenses avec conflit d’intérêt du PDG d’Hydro Québec, voir ici
  10. Du train de vie hors norme de Jean Charest;
  11. De l’omniprésence et omni-influence de la famille Desmarais dans les décisions du gouvernement libéral, de la poursuite sous une autre forme du scandale des commandites`;
  12. Les nombreux dessous plutôt scabreux qu’on ne finit plus de découvrir du scandales des compteurs d’eau ( voir détails ici)
  13. La tempête dans un verre d’eau du ministres Hamad sur le moulin a paroles de Québec;
  14. Le scandale du 400e de Québec…une fête fédéraliste;
  15. Le prêt plus que douteux de 75 millions a la famille Molson pour que le CH soit québécois et pour que le CH s’anglicise ( voir ici )
  16. les défusions de mtl

Tous ces éléments ont un point en commun: Ils impliquent de près ou de loin les membres du PLQ ou des amis, des maires de villes et de municipalités d’allégeance libérales.

Mais le pire..c’est que j’entendais l’autre un fervent libéral qui me disait le plus sérieusement du monde.

«C’est normal que lorsque l’on aide financièrement et privément un politicien que celui ci nous retourne l’ascenseur par des faveurs de toutes sortes».

Ce que je lui ai répondu est: Je serais d’accord si ce genre de «deal» se faisait entre 2 entreprises privées, mais avec l’argent publique alors là c’est non, carrément non.

Ce qu’il faut c’est une refonte totale du financement des partis politiques nationales, municipales et qui toucheraient les courses à la chefferie de partis.

Je propose 3 principes généraux et principaux à titre de solutions pour en finir avec les corruptions . la magouille et les dérives financières publique. Je préconiserais donc ceci :

  1. Un prélèvement obligatoire de 5$ par individu qui a droit de voté par parti officiel.
  2. Un prélèvement obligatoire de 1% (c’est un exemple) au prorata du chiffre d’affaire de toutes les entreprises par parti officiel.
  3. Liberté individuelle de donner au parti de son choix le montant qu’il voudra. Toutefois il devra déclarer le nom de son entreprise qui sera rayé automatiquement de tout appel d’offre publique à des contrats de tous les services publiques nationales, régionales ou locales. Cette même entreprise ne pourra bénéficier d’aucune aide direct ou indirecte des paliers publiques.

Il restera toujours cependant des choses extremement difficiles à contre carrer. Exemple

  • Un individu qui est payé par son entreprise et «prêté» à un parti politique
  • un individu qui donne de l’argent comptant
  • un individu qui paye des dépenses du parti avec la carte de crédit d’entreprise

Mais ca prends un début quelques parts…

no de billet 73901-90-01-91-1

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